C'est le 1er livre de D'Ormesson que je lis et sincèrement pas convaincue. A cela 3 raisons principales :
- des phrases qui freinent la lecture, alambiquées, trop longues, avec des digressions trop nombreuses
- beaucoup trop de références à des personnalités illustres ou non, mais qui me sont pour la plupart inconnues. Trop jeune (37 ans)? ou trop peu cultivées? je ne sais pas... mais beaucoup moins passionnant que je l'aurais cru et que je l'attendais
- une tendance qui lui a apparement été reprochée (dit il) à la fausse modestie et l'auto-flagellation. Et bien c'est vrai ! C'est insupportable très rapidement. L'intervention du juge "moi" n'aide pas du tout.
Cependant par ci par là, des phrases bien formulées et que l'on peut retenir.
J'ai lâché 50 pages avant la fin, j'avoue. A partir de 200 pages, j'ai plus subi que pris du plaisir à la lecture. Peut être que je le reprendrai un jour... ou pas.
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Ce livre, à la prétention incroyable, aurait pu s'appeler « Moi et Mon Nombril ».
L'auteur, sous couvert d'un tribunal censé servir de caution « je-ne-me-prends-pas-au-sérieux », y étale sa culture en égrenant dans chaque phrase des références qui pour la plupart du temps n'apportent rien au propos (la seule liste des noms propres cités et indexés en fin d'ouvrage prend 60 pages !).
C'est long à lire, très long...
Seules les toutes dernières pages peuvent apporter un éclairage sur les questions métaphysiques que se pose un homme cultivé en toute fin de vie (Dieu, la vie après la mort...)
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