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3,7

sur 320 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Me voilà bien ennuyée. Que dire sur ce bavard Jean d'Ormesson ? Il a déjà tout raconté sur lui-même, sur ses relations avec des gens illustres, sur ses études, sur ses savoirs…

Je voulais un peu de réflexion profonde, j'ai lu un ramassis de souvenirs de toutes sortes, des premiers voyages durant l'enfance sous l'égide d'un père diplomate aux diners mondains, en passant par les démêlés journalistiques, les conversations avec (toujours) des personnes importantes, les amis cinéastes, les directeurs de ci et de ça et j'arrête.

Ah oui, il a eu une vie bien remplie, ce Jean d'Ormesson dont j'aimais quelques-uns de ses ouvrages. Mais ici, il se raconte, trop. Et il raconte, trop, le fait qu'il connait beaucoup de choses, beaucoup d'évènements, depuis les origines du monde jusqu'à aujourd'hui.
La forme ? Un « dialogue » entre le moi et le sur-moi, qui lui intente un procès et qu'il ne cesse d'interpeller sous une forme artificielle et qui à la longue devient lassant : « Sur-Moi des fleurs et des forêts », « vermisseau des marécages », « imposteur flamboyant » etc.

Bref, l'individu m'a horripilée, même si l'humour est présent dans beaucoup d'anecdotes.
Il se rachète quand même en exposant, dans la toute dernière partie de son ouvrage, son idée sur le Temps et l'Eternité, à en donner le tournis.

Alors, oui, je comprends qu'il proclame, à la suite d'Aragon, que « cette vie fut belle », car il a eu une existence privilégiée. Mais c'est dommage de laisser dans l'ombre tous ces êtres ordinaires qui font le monde, malgré tout. Parce qu'à le lire, on dirait que ce sont les autres, les vrais humains : les directeurs, les journalistes, les politiciens, les écrivains, les faiseurs d'Histoire.
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Je n'aurais sans doute pas dû commencer par ce livre pour découvrir la plume de Monsieur D'Ormesson
je l'ai trouvé très "nombriliste" , assommant par ses nombreuses références et allusions à des personnalités qui me sont inconnues , le récit perd ainsi beaucoup de son intérêt, d'autant plus qu'il est chargé de phrases longues, alambiquées, elles-mêmes surchargées de trop nombreuses et longues digressions.
Seule la première partie du livre, l'enfance de Monsieur D'Ormesson a trouvé grâce à mes yeux .
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JJ'aimais bien écouter le personnage , son oeil taquin et son humour . J' attendais autre chose je pense . Je me suis vite lassée de ces anecdotes sur des "célébrités" ou non , par ailleurs déjà racontées dans certaines émissions . L'écriture est un peu ampoulée ; je l'ai fini en diagonale . Bref je suis passée à côté
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Difficile de trouver une autobiographie plus dense, du moins en ce 21ème siècle.

Riches en anecdotes, fourmillant de personnages glorieux plus ou moins passés à la postérité, ces Mémoires sont une véritable revue de presse du 20ème siècle.

Jean d'Ormesson, né en 1925, a voyagé, d'abord grâce à son père, diplomate, puis grâce à ses fonctions au sein de l'UNESCO, et, plus tard, à sa nomination de directeur du Figaro. Ses connaissances et sa culture, acquises tout au long de sa longue vie, ses rencontres multiples, alimentent ce livre, jusqu'à l'encombrement ... à tel point qu'on oublie parfois qu'il est, comme l'affirmait Montaigne au début de ses Essais, lui-même la matière de son livre.
De ses débuts à la prestigieuse ENA à sa nomination de secrétaire général à l'UNESCO, jusqu'à son élection à L Académie Française, (pour un enterrement littéraire de première classe ), Jean d'Ormesson aura eu la chance de naître avec une cuillère d'argent dans la bouche, qu'il saura faire fructifier, puisqu'il épouse la fille d'un grand industriel.
Penchant parfois à gauche (il a choisi un vers d'Aragon pour titre de son livre), plus souvent à droite ( fervent gaulliste, directeur d'un journal de droite,-le Figaro-, ami de Raymond Aron, mais aussi de Giscard d'Estaing) … Jean d'Ormesson , né dans une famille tolérante, peut se vanter d'amitiés venues de tous bords.
De cette autobiographie, je retiens bien sûr l'immense culture, surtout littéraire, de son auteur, le style , brillant et charmeur comme l'oeil bleu de Jean d'Ormesson, l'espièglerie qu'il s'autorise pour pimenter son récit-fleuve.
J'ai moins aimé ce prétexte : un « surmoi » assure tout au long du livre une sorte d'entretien-procès où il est l'autre « moi ». Il s'est lui-même expliqué sur cette posture dans une interview : « ce dédoublement de moi-même en quelqu'un qui me juge et qui est moi me paraît assez profond". Tout cela n'est que mise en scène et Jean d'Ormesson veut qu'on s'intéresse à lui. Mais au fond, bien sûr, il le mérite.


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J'ai choisi ce livre pour la beauté du titre. Je ne connaissais l'auteur que de nom, n'avait rien lu de lui, ni même écouté d'interviews. La quatrième de couverture indiquait une sorte de rétrospection sur la vie de l'auteur par l'auteur lui-même, des mémoires revisitées.

Dans ce récit, Jean d'Ormesson nous livre en effet des anecdotes mais également des réflexions. La forme est originale : l'auteur s'intente un procès à lui-même, créant un dialogue entre son Moi et son Surmoi. Ainsi, il retrace son existence, partage des moments de vie, des rencontres, des expériences. Ce ne sont pas des mémoires à proprement parler, la chronologie des événements n'est pas respectée. Il s'agit plutôt de revenir sur la vie de l'auteur, sur le milieu dans lequel il a grandi, l'époque dans laquelle il a vécu, les pays qu'ils l'ont accueilli, les métiers qu'il a exercés. C'est également un hommage à la littérature, extrêmement importante pour D Ormesson qui fut élu à l'Académie Française. Dans les dernières pages, l'écrivain nous partage ses réflexions philosophiques, sur l'être humain, la nature et le temps.

Je n'ai pas été très convaincue par cette lecture. Malgré plusieurs passages intéressants, il faut avouer que je me suis globalement ennuyée. J'aurais aimé en découvrir davantage sur la personne de l'auteur, qu'il s'agisse plus d'introspection personnelle que d'énumérations interminables de noms célèbres. Finalement, je n'ai pas trouvé dans ce récit l'impact émotionnel auquel je m'attendais. En revanche, j'aimerais beaucoup poursuivre ma découverte de l'oeuvre de d'Ormesson en me procurant ses romans.
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Jean d'Ormesson est un auteur et philosophe français très connu. Pourtant, je n'avais jamais lu jusque là un de ces livres alors que c'est certainement l'un des auteurs les plus prolifiques.
Afin d'élargir toujours plus mes horizons, je me suis lancée dans son dernier né publié lors de la rentrée littéraire de janvier 2016.

Dans ce livre, Jean d'Ormesson revient sur les faits marquants de sa vie et de celle de son entourage. Il est certes écrivain, mais il est également issu d'une longue lignée aristocratique, d'ambassadeur qui lui a permis de vivre de nombreuses expériences, être en contact avec les grands intellectuels de notre temps.

À la manière d'un procès où Jean d'Ormesson est juge et partie, il retrace sa vie afin de déterminer s'il est véritablement coupable. de quel crime? Je vous laisse le découvrir, mais sûrement un peu d'égocentrisme. J'ai trouvé que le format choisi pour écrire une autobiographie était très original. Pourtant, Jean d'Ormesson réfute l'idée que ce roman soit autobiographique.

On reconnaît immédiatement le style de Jean d'Ormesson, car même si je n'ai jamais lu cet auteur, j'ai eu l'impression de l'entendre de sa voix fluette, habituée à son phrasé si particulier. Sa vie est remarquable et ses connaissances le sont également. Il sème au fil des pages des citations d'hommes connus, des poèmes.

J'ai préféré lire ce livre petit à petit pour ne pas faire d'overdose, car l'auteur fait beaucoup de références à des moments de l'histoire, des personnalités que je ne connaissais pas. Et même s'il est agréable d'élargir sa culture, il est parfois difficile de lire sans véritablement comprendre les tenants et les aboutissants des anecdotes relatées par D Ormesson. On voit littéralement les yeux bleus de d'Ormesson pétiller lors de son récit.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman même si je suis très loin de ma zone de confort. Néanmoins, j'attendrais surement quelques temps avant de me lancer à nouveau dans un autre pavé de littérature française.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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Jean d'Ormesson nous décrit la France de l'entre deux guerres à nos jours, ses relations multiples, le parcours de vie d'un aristocrate. Beaucoup d'énumérations, parfois de redites, J'ai hésité à aller au bout mais cela valait la peine car la deuxième partie était plus intéressante et profonde que la première. On passe d'une certaine superficialité, légèreté à un peu plus d'analyse et de don de soi. J'ai regretté le peu de prises de position, d'engagement de cet homme qui ne se révèle finalement que très peu. Beaucoup d'autodérision, de modestie qui ne se prive pas néanmoins d'une certaine fierté à décrire ses relations. Ce parcours n'est pas le fruit du hasard alors, enfin Mr d'Ormesson! Un peu moins d'humilité était envisageable...
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Un peu cabotin sans doute Monsieur l'Académicien, mais quel charme dans l'écriture. Et quand on le voit et l'entend à la télévision le même charme malgré ses 90 ans : il respire la joie de vivre ! Bravo et merci Monsieur d'Ormesson.
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On ne peut plus en douter, Jean d'Ormesson est un monument historique! Dans ce dernier récit, il nous livre la vie fabuleuse qu'il a vécue, côtoyant les plus grands et ce dans tous les domaines. En effet cet homme a eu une vie extraordinaire et a traversé L Histoire avec curiosité, passion et humour. Un grand livre pour un grand homme!
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C'est un livre de Jean D'Ormesson donc on le lit jusqu'au bout ,dire que j'ai aimé ,non.
C'est un livre touffu qui part dans tous les sens, mais c'est D'Ormesson des passages éblouissants puis des textes ennuyeux.
Il aime citer très souvent soit les gens qu'il a fréquentés et connus ,soit tous les philosophes et écrivains qu'il a lu. C'est inintéressant., il aurait pu économiser au moins cent pages.
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