Une jolie histoire, toute simple, de rencontre. Un passage, comme dans Alice, le tunnel ou Volubilis et un autre monde existe. Même si cette histoire n'a pas la profondeur de celles-ci, elle illustre bien cette préoccupation de savoir s'il n'existe pas un ailleurs ou la curiosité d'aller au-delà de ce que l'on connait.
De la douceur dans le récit, peu de texte, l'amitié est suggérée par les jeux, sans texte.
Le lien entre la grand-mère et cette petite renarde, bien loin du souci des parents qui lui font la leçon, est exprimé par le dessin et, le bonjour du début, le au-revoir de la fin. Nous on sait quel secret elles partagent en se quittant.
A nous d'imaginer pourquoi la grand-mère est couverte d'échardes. Elle ne dit rien. Les parents ne voient rien, ne s'étonnent de rien. Ils sont dans le réel. J'aime que cette grand-mère soit silencieuse et se contente de sourire. Les parents, eux, parlent trop !
Des images toute en douceur (crayons de couleur) avec un bel orange lumineux. Un univers qui semble familier (les repas chez les grands-parents, le jardin) puis la forêt, la rivière toute en poésie.
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