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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman que je n'arrive à classer dans aucun genre: pas une BD ni une roman graphique, mais un livre illustré comme ceux de ma jeunesse bien que je ne crois pas que ce livre cible le public jeune. Mais à qui s'adresse-t-il au juste? Pour ma part je n'y ai pas trouvé mon compte. Les dessins de Sfar n'ont jamais su me séduire et en l'occurrence ils n'apportent rien au texte; texte qui m'a laissée également perplexe: l'héroïne, un peu perverse, me paraît plus tenir de Fifi Bridacier et de Zazie que de Boucle d'Or et d'Anaïs Nin, comme le laisse entendre la quatrième de couverture. La narration est pleine de fantaisie mais tout est à peine esquissé de sorte qu'on a du mal à s'identifier ou simplement s'attacher aux personnages. J'espérais aborder avec cette lecture l'univers de Véronique Ovaldé qui a si souvent été récompensée mais cette lecture m'a plutôt refroidie. Bref, un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable…
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Une histoire qui méritait mieux. A lire cependant ! Je trouve que l'enfance est fantasmée, loin parfois des vrais sentiments éprouvés par les enfants ,mais que par moments on y s'en approche...L'écriture est un peu trop simpliste .Beaucoup de personnages caricaturés. (La concierge , et bien d'autres...) L'histoire n'a pas pris l'envol que j'espérais . Quant aux illustrations que Joan Sfarr dont j'aime bcp le travail par ailleurs...(Le chat du Rabbin et Klezmer particulièrement ), là...Il semble hésiter entre reprendre mot à mot des pans du récit ou s'en affranchir. Il eut mieux valu s'en affranchir, car sinon ça frôle fort la redondance . Dommage, l'idée était bonne . Décevant.
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Je m'attarde à la première page lors de la description de l'immeuble parisien avec l'appartement sous les combles d'où on peut apercevoir le sacré coeur (derrière le Château d'Eau ) .... souvenir .... j'ai rencontré un agent immobilier qui connaissait très bien son boulot, un appartement anciennement composé de chambres de bonnes qui avaient été reliées ... nous aussi en montant sur un tabouret, nous pouvions avoir vu sur le superbe clocher de l'église sainte croix doré à l'or fin .... souvenir !
Lecture silencieuse, parfois un sourire à l'évocation d'une bêtise, un décryptage du dessin pour le raccrocher aux textes .... symbiose du dessin et du texte avec juste ce qu'il faut de fantaisie.
Remonter dans le temps, se souvenir des années passées, pour Nathalie-Sucre de Pastèque c'était les années 80, pour moi c'était les années 50...
Se souvenir du lieu, pour Nathalie-Sucre de Pastèque c'était la rue céleste Cannard, pour moi c'était la rue Juliette Dodu...
Nostalgie quand tu nous tiens, j'ai lu, j'ai parfois traîné un peu, soupiré, et un saut dans le temps m'a réveillée ... pour apprécier ce moment d'éternité quand on se retrouve dans les lieux de son enfance, face à ses souvenirs, face à ce que la vie fait de nous et ce qu'elle a fait des autres.
C'est je crois pour ce retour en arrière que j'ai apprécié cette lecture .... ne pas oublier de se souvenir .... pour sourire et aimer encore et toujours la vie !
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Nous sommes dans les années 80, il y a encore des enregistreurs à cassette et l'héroïne s'appelle, comme c'est commun dans les années 80, Nathalie. le décor : un immeuble parisien. Les personnages : une concierge, les habitants de l'immeuble. Au cinquième, Nathalie qui vit avec sa mère. Jeune fille fantasque, solitaire et intelligente, elle n'a pas d'ami-e. Au sixième, Eugène un garçon un peu complexé bègue et très attachant vit, lui, avec sa famille et un père un inventeur un peu branque. Ni Nathalie, ni Eugène ne semblent avoir trouvé leur place dans ce monde. . Que ce soit en raison de leur fantaisie ou de leur handicap ils vivent isolés dans un quotidien rythmé par les adultes qui rentrent et qui sortent des appartements. Bref ! Quand ces deux là se rencontrent; c'est une sorte de coup de foudre enfantin. Ils vont vivre quelques semaines d'amitié loin du regard des adultes. Elle lui propose des challenges secrets : ne pas parler jusqu'à minuit, marcher les yeux fermés... et lui s'exécute. Ces deux jeunes, trop singuliers pour avoir des amis, se découvrent être des âmes soeurs et vont s'inventer un univers à eux jusqu'à ce que "à cause de la vie", ils soient séparés.
Les dessins faussement fragiles de Joan Sfar sont la vraie valeur ajoutée de cette histoire qui a mon goût manque un peu de chaleur et d'émotions mais cela reste un joli récit d'amitié qui s'adresse à des jeunes.
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Bien que ce livre ait un sous-ton un peu triste et emprunt de la solitude qui accompagne chacun des personnages, je ne le qualifierais pas pour autant de conte cruel. Il s'agit seulement de la vie qui n'a rien d'une comédie romantique pour la plupart des gens.

Et bien que je ne me sois pas profondément ennuyée pendant ma lecture, j'ai tout de même ressenti une chape de lassitude parvenue aux 3/4 de ce roman graphique qui n'en est pas tellement un.
Parceque les dessins ne font qu'illustrer les scènes du livre sans y apporter de plus-value et malgré les traits style Prince de Motordu négligé, les seules annotations que l'on y retrouve étant certains des passages que l'on lit dans le texte, ça m'ennuyait profondément de les relire dans les illustrations.

Ce n'était pas une lecture formidable mais pas détestable pour autant.
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Deux enfants un peu solitaires, un peu différents des autres, habitent le même immeuble. Lorsque Eugène et Nathalie se rencontrent pour la première fois, Nathalie sait qu'Eugène là délivrera. Eugène est prêt à accomplir les missions qu'elle lui confie, mais le jour où elle lui demande de manger que des aliments oranges, Eugène est hospitalisé d'urgence, pour cause d'un oedème de Quicke provoqué par du paprika. Nathalie déménage, elle ne reviendra 12 rue Céleste-Cannard que vingt ans plus tard, sans oser approcher Eugène qui y vit toujours.
Un joli conte contemporain, écrit par Véronique Ovaldé et illustré par Joan Sfar, qui met en lumière l'amitié entre deux enfants singuliers. Dommage par contre que dessins et textes soient redondants, sans que les illustrations n'apportent d'éléments nouveaux.
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