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3,73

sur 1484 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce que je sais de Vera Candida, roman de Véronique Ovaldé, récompensé par le prix des lectrices de Elle, France Télévision et surtout le prix Renaudot des lycéens en 2009 m'a déçu. Au risque d'être dissonant dans toutes ces louanges qui s'ajoutent à nombre critiques élogieuses des lecteurs, j'éprouve un profond malaise.

Personne dans cet ouvrage n'est véritablement digne de notre humanité, les victimes comprises, sauf une pondération pour Itxaga, le compagnon de Vera Candida. Il n'est cependant pas exempt de critiques. Comment peut-il qualifier sa compagne "ma douce" et ne pas se précipiter pour la rejoindre dans sa traversée du désert sinon son dernier calvaire ? Comment revendiquer un réel amour - ce n'est pas mon avis mais celui du personnage à travers l'auteur - et ne pas rejoindre sa bien aimée sachant où elle est allée se soustraire pour ne pas être une charge pour ceux qu'elle aime ? Que penser de Monica Rose, la fille de Vera Candida, jeune femme cultivée -études en art- adulte, la vingtaine qui ne se précipite pas pour, à défaut de soulager, tenir compagnie à sa mère en fin de vie ? Que penser des mères qui acceptent le départ de leur fille encore enfant sans autre réaction que le déplorer ?

Non la pauvreté au sens dénuement ne rime pas avec absence de coeur et absence d'intelligence. Non le monde nous offre au contraire des femmes, des mères exemplaires malgré le dénuement. Non les femmes nous ont montré leur ardeur à compenser auprès de leurs enfants le défaut d'un père digne voire l'ignominie de certains hommes.

En fait ce roman me fait penser à des unes de Paris Match qui n'ont d'autre finalité que choquer pour appâter. Non, un bon roman, un chef d'oeuvre littéraire nécessite de contribuer positivement au service de la dignité humaine, à notre humanité. Certes, ce livre, par l'histoire de ses trois femmes, participe aux cris de détresse des femmes blessées, meurtries par les hommes mais il faut un peu d'espoir. C'est trop désolant que Monica Rose, la fille de la quatrième génération, insensible ne soit pas la femme qui récompense tous les efforts et toutes les souffrances de ces trois femmes : Rose Bustamente, Violette, Vera Candida.

Des lecteurs se font des gorges chaudes du style, or je le trouve d'une pauvreté désolante et trop souvent l'argot ou la vulgarité participent également à mon malaise: connard, siphonné, bite, merdeux, conne, etc... Ces expressions peuvent se concevoir dans un échange entre protagonistes dans un contexte exceptionnel mais pas pour relater une pensée, des émotions un ressenti encore moins un souvenir.

Je suis cependant accueillant à toutes vos critiques sur mon modeste et bien isolé avis.
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Dans une île exotique, au large d'un pays qui ressemble au Mexique, une lignée de femmes qui subissent la violence et l'abandon des hommes et n'arrivent pas à prendre leur destin en main jusqu'à ce que Vera Candida décide de se rendre sur le continent.
J'ai trouvé ce roman assez artificiel, empreint d'un style un peu affecté, pseudo exotico-fantastique et finalement pas très passionnant...
Boffff !
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L'atmosphère de l'histoire est en effet très féminine, puisque nous suivons l'histoire de trois femmes, trois générations. La grand-mère Rose, la mère Violette et la petite fille la bien nommée Véra Candida. Mais l'atmosphère magique, si toutefois il devait y en avoir une, ne m'a pas atteinte.
Pour autant le roman se laisse lire, mais pas vraiment avec passion. Enfin çà va dépendre de la cadence de l'histoire. Par moment le lecteur va s'immerger dans l'aventure de ces trois femmes.

Et puis, une baisse de rythme, assez prévisible, provoque une lecture sans enthousiasme ; un peu comme l'histoire, ni belle, ni triste, mais quelconque.
Je n'ai ni vu, ni lu de la magie dans cette histoire. Cette fable ,comme elle est présentée, aurait pu être enchantée à travers ces trois femmes, mais il manque du fabuleux, du magnifique, du charme.

Sans hésitation si vous souhaitez lire "du fabuleux, du magnifique, du charme", jetez-vous sur le "Coeur cousu".


Lien : http://silvi.over-blog.com/a..
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Avec ce qu'elle sait de Vera Candida, Véronique Ovaldé nous conte une fable baroque et colorée dans une amérique latine imaginaire.
Une mini-saga, depuis la grand-mère (Rose) à la petite-fille (Vera Candida), en passant par une mère (Violette) un peu demeurée. Et même jusqu'à la génération suivante (la petite Monica Rose).
Une histoire agitée : la grand-mère Rose exerçait le plus vieux métier du monde et la Violette un peu simplette était plutôt du genre facile.
Heureusement, Vera Candida trouvera, un temps du moins, un peu d'amour auprès du bel Itxaga.
Mais Véronique Ovaldé souffre, comme beaucoup de ses confrères, du syndrome aigü de l'écrivain-français-à-la-mode et se croit donc obligée de faire des effets de mots entre chaque virgule.
C'est parfois bien venu et du meilleur goût.
Mais il faut bien avouer qu'au fil des pages, on se lasse.
Il faut dire à la décharge de Dame Ovaldé que Vera Candida est arrivée après les fraîches et limpides Prodigieuses Créatures : ça ne pardonne pas et le challenge était difficile à relever. Deux histoires de femmes écrites par des femmes : l'une nous a ému, l'autre nous aura amusé, quelques pages.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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Personnellement je n'ai pas beaucoup aimé ce livre. Ce melange de reálité/imaginaire ne me convient pas. Plusieurs allusions au Mexique balancées par ici et par là, dont je ne vois pas l'utilité. Vu que ce fameux Vatatuna n'existe pas! Cette histoire est aussi déroutante dans le temps passé, présent et plusieurs années écoulés comme par magie.... J'ai tenu bon jusqu'à la fin, mais finalement très déçue de cette lecture.
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un très bon livre, une belle histoire qui fait passer un bon moment. Mais qu'on oublie vite. C'est comme une rencontre de voyage, dans un compartiment. On se lie d'amitié, on se raconte la vie, nos vies et ensuite on reprend sa route... Avec des images en tête, des odeurs... A lire, mais ce n'est pas de la grande littérature.
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Décidément, J'ai du mal avec les contes pour Adulte. Même si c'est une analyse très dure du destin de certaines femmes, ici à travers trois générations et une belle écriture dans un lieu enchanteur. J'ai repensé au « coeur cousu » de Carole Martinez et à la fin j'ai l'impression de n'avoir rien appris…
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Pour ma part j'ai apprécié le fait de suivre et de découvrir le destin de ces trois femmes mais j'ai eu énormément de mal à m'attacher à l'héroïne principale, Vera Candida. Son enfance a été profondémment meurtrie et on le ressent dans sa personnalité, elle n'est qu'à demi-vivante et ses émotions sont quasi-inexistantes pendant une bonne partie du récit ce qui a gâché un peu ma lecture. Il en était déjà un peu de même avec sa grand-mère Rose Bustamente qui est n'est pas facile à comprendre. En conclusion je n'ai pas été plongée dans ce récit, je n'ai pas fait corps avec lui, je suis simplement et un peu tristement restée à ma place de lectrice.
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Une écriture très décousue, une histoire sans grande originalité ... certains succès littéraires sont un mystère pour moi !!!
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Trois femmes : la grand-mère, la mère et sa fille, dans l'île de Vatapuna, quelque part en Amérique du Sud. La grand-mère, Rose, ne veut pas bouger sa bicoque de place lorsqu'un riche personnage fait construire sa maison et lui demande de la déplacer car elle gène sa vue. Rose est une femme de caractére, mais elle se laisse ensorcelée par les yeux verts iguane de l'étranger.

Sa fille, Violette, est un peu simple d'esprit et donne naissance à Vera Candida dont elle s'occupe mal. La petite est donc rapatriée chez sa grand-mère.

Mais à 15 ans, enceinte, elle s'enfuit de l'île pour mener sa vie.


Mon avis :

que n'a-t-on pas déjà dit sur ce livre ?

Et pourtant, je ne l'ai pas appréciée plus que cela. Il y manquait le souffle épique, malgré le style très travaillé ; il y manque la psychologie des personnages, juste effleurée à mon goût ; sans parler du "secret" de ces trois femmes, bien mince. Des noms Sud-Américains aux consonnances Océaniennes.

Bref, je n'ai pas goûté cette lecture, mais peut-être en attendais-je trop.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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