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3,45

sur 458 notes
Vida vit dans les beaux quartiers de Villanueva, elle vient d'Irigoy une province minable supposée d'Amérique du Sud et c'est avec soulagement qu'elle se marie à Gustavo, un homme riche avec lequel elle pense sortir de la misère. Cette union la rend heureuse les premières années, mais à la longue elle fait vite partie des meubles, son mari lui accorde de moins en moins d'attention, elle finit par se détacher ! Ensemble ils ont une fille, Paloma qui quitte le nid familial à 20 ans avec le jardinier, ne supportant plus l'ambiance sinistre de cette maison étouffante de bourgeoisie. A la suite d'une plainte de Vida, Taïbo un lieutenant flic vient constater que la maison a été visitée pendant leur absence, comme bien d'autres dans le quartier. Son enquête va l'amener à vite comprendre qui sont les coucous squatteurs. Vida découvre en ce lieutenant un être simple mais exceptionnel. Chacun des personnages raconte comment il en est arrivé là avec une certaine mélancolie. Dans des chapitres très courts, l'histoire se déroule dans une sorte de langueur douceâtre. le lecteur se laisse bercer par les aléas de la vie dont chacun des protagonistes s'accommode ironiquement. L'écriture est subtile, les personnages sont réalistes, après il faut juste s'habituer au rythme lancinant qu'impose l'auteur !
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Deux familles,deux villes,deux mondes aux antipodes qui se croisent comme un ciel vivant d'oiseaux.Et une fille Paloma(Colombe?) qui fait le lien.
Sur la colline Dollars de Villanueva vivent Gustavo Izarra(un gros bonnet) et sa femme Vida(Vide?), issue d'un milieu modeste,qu'il a fabriquée!!!
Maison somptueuse, "en verre et en béton", dont la climatisation perpétuelle a barricadé à jamais les baies vitrées et le reste....
Le lieutenant Taïbo, sortant d'un chagrin d'amour, est dépêché sur les lieux car la maison a été visitée sans toutefois être cambriolée.
Son enquête va le mener sur les traces de Paloma qui a fui avec le jardinier Adolfo vers Irigoy et va le propulser dans le ...lit de la malheureuse Vida.
Issu d'une famille peu recommandable dont le père élève des chiens et les laisse parfois affamés, "le beau garçon populaire" Adolfo a voulu récupérer son petit frêre pour le soustraire des griffes de son malade de père et entraine de squatt en squatt cette pauvre petite fille de riches, déboussolée, par un deuil non résolu, le rejet de son père et la surprotection de sa mère.
Les oiseaux voleront-ils ensemble dans des cieux plus cléments?
J'avoue ne pas trop m'être trop impliquée dans ces révoltes successives contre une figure d'autorité abusive car le personnage de Vida, femme au foyer, fière et "méritante" qui savoure sa réussite puis tout à coup largue tout pour un Colombo en mal d'amour ne m'a pas convaincue, tout comme Paloma inscrite aux "endeuillés anonymes" suite à la perte de son amie métamorphosée en squatteuse énamourée.
Ceci est mon simple avis puisque Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé, dont j'apprécie par ailleurs le style des romans précédents,(La très petite Zébuline:a obtenu une bourse au Goncourt du livre jeunesse 2006,Et mon coeur transparent:prix du livre France culture-Télérama 2008,Ce que je sais de Véra Candida:prix Renaudot des lycéens 2009,prix France télévision 2009,grand prix des lecteurs de Elle 2010) a été sélectionné pour le prix Goncourt 2011)
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Décidément le langage de Véronique Ovalde me fait du bien !
Je me suis sentie bien pendant la rapide découverte de ce roman que je n'ai pas lâché avant la fin.
L'histoire en elle même est assez quelconque,une jeune fille très belle se marie avec un homme riche ,c'est donnant donnant,encore que non dit, elle est son trophée,il est son sauveur, l'a sortie d'un endroit infâme pour l'installer dans une villa en or dont les fenêtres ne s'ouvrent pas.
Elle accouchera de Paloma qui lui ressemble trait pour trait mais qu'elle emprisonnera sans le vouloir,par trop d'amour et en voulant la protéger,n'entendant pas quels sont ses vrais besoins et ne sachant donc pas comment lui donner ce qui lui manque.
Et puis un jour un homme blessé et solitaire lui offrira la clé de la liberté : la compréhension,le respect,la confiance et l'amour.
Parallèlement,Paloma aussi fuira la cage dorée,et construira sa vie de façon extravagante .
Lorsque les deux femmes se retrouveront elles se feront offrande réciproque de leurs libertés retrouvées,la liberté la plus chère, celle d'oser être qui on est .
C'est un thème qui est cher à l'auteure,si j'en juge d'après les autres livres que j'ai lus d'elle.
Je retrouve son style magique fait d'images originales,de sensualité dans la mesure où ses descriptions font très souvent appel aux sens, de bienveillance et d'une analyse psychologique fine,de drôlerie aussi souvent.
Il y a des romans FEEL GOOD, celui-ci n'en est pas un mais depuis que je l'ai ouvert,je me feel vraiment good.
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Sans un monde teinté de mélancolie et de douceur, deux femmes, la mère et la fille, qui voudraient s'abstraire d'un monde qui ne leur convient plus. Comme les oiseaux, elles sont en quête d'espace et de liberté. Eloge de la liberté, dénonciation des inégalités sociales, émancipation féminine,... c'est en quittant leur milieu qu'elles trouveront l'amour et pourront commencer une nouvelle vie.
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Que vous dire... C'est bien écrit, une plume délicate et un peu chirurgicale à la fois, c'est ambiancé et pourtant je me suis profondément ennuyée...

Peut-être à cause du manque flagrant de rythme ou d'un fil conducteur clairement défini.
On lit certes, mais on se demande sans cesse, et ce jusqu'au point final, où Ovaldé nous mène et dans quel but sans que la réponse ne soit apportée.

Ce n'est pas une lecture désagréable pour autant, juste une de celle qui manque de saveur à la façon d'un plat qui mériterait épices et assaisonnements pour le mettre en valeur.
Il a même un certain charme, celui des personnages et celui assez envoutant de l'ambiance mais l'ensemble manque de finalité et d'épaisseur pour en faire une lecture conséquente ou marquante, les quelques points positifs restent vains.

Je suis donc passée à côté de cette lecture, pas radicalement mais de manière assez nette, mais pourtant sans regret car à mes yeux il n'avait pas plus à offrir !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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On passe un agréable moment avec ce nouveau roman de Véronique Ovaldé.
S'il se passe toujours dans un pays d'Amérique du Sud, l'ambiance est moins exotique que dans Ce que je sais de Vera Candida.
J'ai préféré la première partie racontée par Vida, transposée dans une vie artificielle qui ne lui correspond pas et dont elle se sent prisonnière jusqu'à la rencontre avec le policier.
La seconde partie racontée par sa fille Paloma est relativement caricaturale et j'ai été déçue par une fin un peu convenue.
J'ai retrouvé avec plaisir la plume légére et poétique de l'auteur mais pas la magie que j'avais ressentie à ma lecture précédente , tant pis!

Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Véronique Ovaldé est meilleure de livre en livre.
J'ai aimé celui-ci pour les relations entre les personnages: mère/fille, père/fille, époux/épouse,frères. Pour l'émouvante amitié entre les 2 adolescentes, Paloma et Chili. Pour l'amour entre les 2 coucous squatters, Paloma et Adolfo.
J'ai aimé le contraste entre Irigoy, le misérable village, et l'opulente et bourgeoise Villanueva.
J'ai aimé l'humour du style et celui de certains épisodes (le mariage de Vida et de Gustavo par ex). Et la tragique scène de la chasse au bison.
J'ai aimé, enfin, que plusieurs des protagonistes passent d'une vie où ils ne connaissent rien, ni des autres, ni d'eux mêmes, à une existence où ils choisissent la vérité, la liberté et l'amour fou..
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Nous voici plongés en Amérique latine, dans une intrigue moite et décomplexée à la fois fragile et tenace. Des familles riches se font occuper leur villa par des jeunes. Une grande dame cache la fugue de sa fille. AU milieu une sorte d'inspecteur (looseur ?) qui dénoue tout cela avec un flegme séduisant déroutant. de parties en parties, 'années en années (on tourne autour de la fin des années 80), on découvre ces vraies vies, les origines populaires cachées de ces familles aisées, la maladie, le désoeuvrement, le sentiment de ne pas avoir vécu sa propre vie, ou bien d'être né au mauvais endroit, les désaccords familiaux. C'est très riche. Très bien mené. Alors bon voyage.
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Ce livre est un petit trésor, de poésie, de délicatesse et de douce nostalgie. C'est le premier livre que je lis de Véronique Ovaldé et je suis conquise. J'aime beaucoup cette écriture, très subtile et très touchante.
Gustavo et Vida Izzara sont les riches propriétaires d'un belle villa qui vient d'être squattée mais sans qu'aucun vol ni vandalisme n'aient été commis. L'inspecteur Taïbo est appelé par Gustavo, ulcéré, mais c'est Vida qui le reçoit, comme une princesse dans une cage dorée. Cette rencontre va bouleverser les destins de tous les personnages, mais c'est un bouleversement sans tambour ni trompette car tout est doux, fluide et bienveillant dans ce roman, mais jamais mièvre.
C'est vraiment pour moi une belle découverte et je vais sans tarder explorer l'univers de cette auteure.
Grand merci à Babelio et Masse-critique.
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J'ai aimé comme l'on aime le chant des oiseaux et la douceur d'une peau.
L'histoire est prétexte à découvrir dans les vies de deux femmes : Vida la mère et Paloma la fille. On les suit en parallèle dans leurs vies respectives.
Paloma à eu besoin de couper les ponts avec sa famille et est partie laissant sa mère bien mélancolique du temps où sa fille était bien au chaud dans le nid familial. Oui mais voilà Paloma voulait voler de ses propres ailes.

On entre alors dans l'intimité de ces deux femmes par l'intermédiaire de leurs relations avec les hommes de leurs vies.

Ainsi les hommes entrent en scène et par les liens tissés et construits et/ou détruits, Véronique Ovaldé nous parlent de ces deux femmes.

Ici les portraits des hommes sont plus complaisants que dans "Ce que je sais de Vera Candida", néanmoins à y regarder de plus près, les hommes qui sont pères dans cette histoire ne sont pas glorieux !

Ovaldé écorne fortement l'image de la paternité avec ces portraits de pères.

Le père de Paloma (Gustavo Izzara) n'est pas un homme agréable, très macho et utilisant sa femme à des fins de faire valoir, comme on aurait une belle voiture pour épater la galerie. Quant à son rôle de père il ne l'a pas saisi ni ne s'en est jamais inquiété.

Le père d'Adolfo (le petit ami de Paloma) n'est qu'un être violent et répugnant qui aura toujours une emprise sur le frère d'Adolfo qui a du être arraché du nid pour ne pas y mourir...
Seul le père de Vida et grand-père de Paloma trouve relativement grâce à nos yeux dans la mesure où il a fait ce qu'il a pu.

Deux autres portraits masculins se dessinent avec bien sur :

Taïbo le policier qui va entrer dans les vies de Vida et Paloma et qui va avoir un beau rôle : celui du lien et de l'émancipation de la tempérance et de l'amour.

Adolfo le grand amour de Paloma dont elle a adopté le mode de vie pour une vie sans souci, une vie joyeuse et sans contrainte dans les maisons abandonnées pour cause de vacances.


J'ai aimé le traitement de ces liens entre les personnages avec en point d'orgue les relations mère-fille !

J'aurais aimé que Véronique Ovaldé s'attarde d'avantage sur la relation entre Taïbo et Vida.

Le chapitre "La peau" est un instant de grâce et de volupté comme j'aime à en lire...

Je n'ose vous en mettre un extrait tant je ne veux déflorer cette découverte si vous lisez ce livre. Oui parce qu'il faut que vous le lisiez !

Vraiment j'ai aimé ce livre !
Son atmosphère, ses portraits, ses paysages, ses liens ...

Merci Véronique Ovaldé pour votre talent d'écriture et votre univers !

Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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