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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans un petit village, les animaux ont disparu. Pas le moindre moineau ne traverse le ciel, aucun chien ne vient briser le silence avec ses jappements, même le ruisseau ne contient pas de poissons. Les adultes restent muets en ce qui a trait à cette malédiction et craignent le démon Nehi, vivant dans la forêt interdite. Il faudra le courage (ou la naïveté ?) de deux enfants pour percer le mystère…

C'est la belle simplicité de ce conte qui charme le lecteur. le message de tolérance est plutôt évident dès le départ de l'aventure. Néanmoins, Oz parvient à captiver le lecteur avec ses personnages colorés. Pour une raison qui m'échappe, le livre semble avoir été publié originalement dans l'optique de rejoindre un public adulte, alors qu'il s'agit d'une petite histoire idéale à raconter aux enfants avant d'aller dormir.

Un texte court mais très fort dans son imagerie.
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J'ai tout d'abord été séduite par l'écriture, la magie du conte, l'atmosphère particulière. Les habitants de ce village déserté par les animaux m'ont bien plus, ainsi que le silence des adultes et le mystère autour de cette malédiction.
Mais j'en suis restée là. L'intrigue et la narration m'ont plutôt ennuyée, passée la découverte du style de l'auteur. de plus, le dénouement est plutôt banal selon moi. Je me suis même demandé si j'avais bien compris. J'ai du passé à côté d'un sens caché, d'une métaphore.
Je reconnais que c'est joli, charmant, naïf. La forêt, profonde, est superbement décrite.
Mais ça ne me laissera vraiment pas un grand souvenir. Je ne suis pas bon public pour les contes. L'aspect narratif ne me passionne pas, je suis plus du côté de la psychologie, des ressentis. Et j'ai l'impression qu'on me fait la leçon, qu'on me traite avec condescendance...
J'ai conscience de m'en prendre à un grand auteur, dont je n'ai lus aucun autre livre. J'ai beaucoup apprécié le style, riche. Peut-être essayerais-je de lire un autre ouvrage de Amos Oz ?
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Le village de Matti et Maya est morne est triste : tous les animaux l'ont déserté. Plus un seul ne coure, galope, rampe ou vole aux alentours... Et plus un seul adulte du village n'accepte d'avouer qu'ils ont pu exister. Ils sont dans le déni le plus total, et quiconque a le malheur d'y croire est stigmatisé. Pourtant, les deux héros ne se résignent pas : ils veulent savoir ce qui s'est passé, ils veulent y croire. Ce joli conte avait tout pour me plaire : le thème, le titre, les illustrations, que je trouve somptueuse. Mais je n'ai guère été transportée par cette histoire simple, à l'écriture simpliste. Un conte, donc, avec sa part de merveilleux et d'enseignement. Une jolie histoire en faveur de la tolérance, contre les mesquineries du quotidien et le jugement hâtif., une lecture facile et accessible au plus jeune, agréable, mais c'est tout... Dommage... J'aurais aimé aimer davantage.
Lien : http://pageaprespage.blogspo..
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Amos Oz, auteur israélien, signe un conte merveilleux inspiré par les traditions européennes et ancestrales. Très court et très abordable, il peut être lu, à mon avis, à partir du collège. Un beau jour, les animaux ont tous disparu du village, plus de chant d'oiseaux, plus aucun aboiement de chien, le silence règne. de plus, un monstre, Nehri, habitant de la forêt, obligent les habitant à se calfeutrer dans leur foyer, une fois la nuit tombée. Mais deux jeunes enfants, Matti et Maya décident de résoudre cette egnime et partent dans la forêt.
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Je l'ai lu dans une très jolie édition illustrée par Georg Hallensleben.
Le village est triste et gris depuis qu'une nuit, il y a longtemps (mais certains ont des souvenirs vaporeux de quand ils étaient nourrissons), tous les animaux du village ont disparu, pfuit, comme par enchantement. Même le vieux chien du pêcheur, qu'on appelle encore comme ça, bien qu'il n'y ait plus un seul poisson à attraper.
Emanuella l'institutrice s'efforce d'enseigner à ses élèves ce que sont les animaux, oiseaux, écureuil, ours, poissons, à grands coups d'images, et le vieux pêcheur les sculpte dans le bois. Mais pour tous les autres adultes de manière générale, cet événement est un tabou. On n'en parle jamais. tout au plus sait-on qu'il s'agit probablement d'un coup de l'esprit de la forêt.
Ce sont deux enfants qui vont partir en quête de la réponse. Seuls. Dans la forêt profonde.
On y découvre Maya, une petite très courageuse et téméraire, plus que le petit garçon qui l'accompagne (Cet aspect m'a plu). On y trouve des réflexions philosophiques sur l'acceptation et le rejet, sur l'effet de groupe, sur la maltraitance des animaux, sur la supériorité supposée de l'humain, sur la licéité de la vengeance, et sur comment être "un autre" parmi "les autres", voire "avec" les autres.
Très joli.



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Plus une fable qu'un conte de par les aspects caricaturaux de ses personnages, il est de ce fait un peu difficile de s'attacher aux protagonistes. Ceux-ci sont là pour mener le récit mais ne sont pas très réalistes, là n'est pas la forme du roman. de ce fait je n'ai pas été embarquée. Il n'empêche que la question de la tolérance est intéressante, mais elle n'est pas réellement traitée au sens philosophique du terme. le thème et certaines de ses conséquences sont abordés, mais j'ai eu un goût d'inachevé, avec de nombreux aspects non développés.

Un conte au beau message qu'il est intéressant de lire, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Un peu trop effrayant a mon gout. Un roman qui as semé le désastre et la confusion dans mon coeur et qui as bouleversé ma vie en l'espace d'une seconde. J'ai fermée les yeux de ma petite soeur alors qu'elle ne lit toujours pas a 3 ans. Je sentais des vibrations dans le sol alors qu'il n y avait rien. La façon de raconter est exemplaire et admirable mais les propos sont déchirants et trop sombre. Je ne voit plus la vie comme autrefois.....J'espère ne jamais avoir l'occasion de lire un livre comme celui ci.....Je félicite l'auteur pour cette réussite désastreuse.....
cordialement
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Texte sans difficultés particulières. Conte pour enfants et adultes. A mettre entre toutes les mains. Un livre honnête.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Soudain dans la foret profonde parle d'une histoire ou tout les animaux d'un village on disparu. Seul la maîtraisse Emanuella essaille de faire apprendre aux enfants les différents animaux mais les adulte eux garde le silence sur les animaux. Quand la nuit tombe tout le village rentre chez eux ayant peur du démon surnommé Nehi. Mais un jour deux enfants Matti et Maya pénètre dans la foret alors que tous les adultes ont interdit au enfant d'aller dans la foret ,et les deux enfants découvrent le mystère de la disparition des animaux.
le livre est bien mais on reste sur sa fin car le livre manque d'approfondissement.
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Dans un village duquel toute vie animale a disparu, deux enfants s'interrogent... Les animaux ont-ils réellement existé un jour ? Pourquoi ont-ils disparu ? Que leur cachent leurs parents et grands-parents de ce passé qu'ils ignorent ? Il ne fait pas bon être curieux ni même simplement sensible ou différent dans ce village sec. le petit Nimi le sait bien qui a fini par attraper la « hennite » et erre en haillons depuis qu'il a osé pénétrer la forêt interdite.
Un soir, les deux enfants-héros, Maya et Matti décident à leur tour d'entrer dans la forêt à la recherche des animaux disparus.
C'est une fable intéressante mais je n'y ai pas tellement accroché en fait.
J'ai aimé un ou deux personnages comme le vieux pêcheur aveugle ou l'institutrice mais j'ai trouvé l'ambiance de l'histoire plutôt sordide. J'ai sans doute raté les symboles et la signification profonde de l'histoire mais bon.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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