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3,67

sur 346 notes
D'habitude, j'aime bien les Paasilinna. C'est léger, drôle, loufoque, dans le genre « je ne me prends pas au sérieux mais suivez-moi dans mon délire ! » Un bon divertissement, quoi ! Mais, cette fois-ci, avec La cavale du géomètre, je n'ai pas accroché. Je suppose que, l'absurde, je dois le consommer à petites doses… Pourtant, les bons ingrédients étaient là. D'abord Seppo Sorjonen, un chauffeur de taxi désabusé qu'un signe du destin (même subtil) pourrait amener à tout laisser tomber et suivre une idée folle. Un peu comme le personnage principal d'un autre de ses romans, le lièvre de Vartanen. Puis Taavetti Rytkönnen, un vieillard amnésique (ou sénile, c'est selon), ex-géomètre assez riche, cherchant l'aventure et ayant des contacts plutôt hétéroclites. On peut aller loin avec si peu.

Ensemble, ils pourraient accomplir n'importe quoi. Et c'est un peu ça qui se passe, et en même temps pas du tout non plus. C'est difficile à expliquer. Leur périple commence en s'improvisant guides dans un musée de l'armée et se termine en incendiant une ferme… avec l'accord enthousiaste des propriétaires. Dans la forme, ça me faisait beaucoup penser au roman le vieil homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Je sais, je sais, celui de Paasilinna a été écrit une bonne dizaine d'années plus tôt.

Peut-être mon problème avec La cavale du géomètre vient-il du fait que les tribulations devenaient trop improbables. Et aussi, je me demandais où voulait m'amener Paasilinna. Sorjonen et et Rytkönnen se séparent (pour mieux se retrouver), lequel dois-je suis, auquel dois-je m'intéresser ? Et surtout, que viennent faire ce couple de fermiers Mäkitalo, puis ce Bosniaque et cet Albanais, puis enfin ce groupe de Françaises végétariennes qui improvisent un camp de survie au fin fond de la Finlande. Ça va dans trop de directions à la fois. Et pourquoi? Je ne suis pas certain que l'auteur lui-même le sache.

Non, non et non ! Trop de « déjà vu », tant au niveau des personnages que de l'intrigue et du style. Et l'humour n'est pas assez fin pour que la lecture en constitue un plaisir. Une déception.
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Ce road movie finlandais réuni tous les ingrédients de l'inimitable Arto Paasilinna : l'amitié,la bonne chair,la vodka,la prégnance de la nature. Tout ceci avec une plume que j'ai envie d'appeler une gouaille ! Plusieurs scènes cocasses m'ont donné envie qu'un metteur en scène s'empare de ce roman. Cependant, La cavale du géomètre n'est pas mon roman préféré de Paasilinna. J'y ai trouvé des longueurs et parfois un manque de " liant" entre les chapitres.
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La cavale du géomètre d'Arto Paasilinna ( Folio N°3393 - 268 pages)

Je viens de terminer mon troisième livre de cet écrivain. A mon avis il doit aimer les doux dingues car je les retrouve dans ses romans !
Un vieil homme amnésique, géomètre et héros de guerre se retrouve à errer.
Il vient de vider son compte bancaire et bloque la rue en essayant de nouer sa cravate. Il ne sait plus qui il est et où il habite.
Un chauffeur de taxi bloqué par cet individu va sortir de son véhicule et l'aider à refaire le noeud de sa cravate.
Soudain le géomètre monte dans le taxi et alors commence un voyage inoubliable avec de nombreuses péripéties.
Des rencontres, des aventures et surtout de l'amitié avec un grand A.
Laissez vous aller, partez avec eux en Finlande, vous allez apprécier si vous n'avez pas un caractère trop rigide !
J'ai beaucoup aimé retrouver le monde farfelu et burlesque d'Arto Paasilinna.
Mireine
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Ce n'est pas un grand Paasilinna, ça c'est sûr. Mais c'est tout de même un bon moment de lecture, avec des personnages haut en couleurs, des valeurs cultes telle que le sens de l'amitié indéfectible, de la solidarité, le tout accompagné d'un humour certain qui fait de ce road-movie d'un ancien militaire atteint de sénilité accompagné de son chauffeur de taxi une aventure improbable aux péripéties cocasses, et qui se lit quasiment d'une traite. Quelques petits coups de griffe dénonçant avec bonne humeur un certain laxisme de la part de l'Etat assaisonnent le tout et on finit en beauté avec la satire du soi-disant retour à la nature de femmes mi-écolo, mi-fondamentalistes, et françaises de surcroît (est-ce la faute à Rousseau ? merci Jean-Jacques....) qui, pour ne pas mourir de faim nous font mourir de rire.
Pas sympa, le commentaire ? voire...
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Seppo Sorjonen, chauffeur de taxi croise par hasard la route de Taavetti Rytkönen, un conseiller-géomètre amnésique resté au milieu d'un passage-piétons parce qu'il ne savait plus faire un noeud de cravate. de cette rencontre va débuter une cavale à travers la Finlande...

On m'a parlé d'Arto Paasilinna, dans un forum sur les auteurs scandinaves. J'ai choisi ce livre grace à son résumé en CV04 et je n'ai pas été déçue par cette découverte. le seul bémol : les noms de personnes et de lieux difficiles à prononcer et à retenir. Mais bon, j'aurais été finlandaise, ça serait passé comme une lettre à la Poste. Sinon, l'histoire m'a beaucoup plu. le style de Paasilinna est agréable et plein d'humour. Nos deux compères font plusieurs rencontres assez originales lors de leur périple, comme par exemple, le couple Mäkitalo qui décide, avant de prendre leur retraite, de détruire totalement leur explotation afin de ne rien laisser à l'état qui les a grugé durant toute leur activité d'agriculteur...
Voilà un autre auteur scandinave à suivre.
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Un chauffeur de taxi doit arrêter sa voiture, en bloquant la circulation, pour attendre qu'un vieil homme très convenable finisse de nouer sa cravate sur un passage piéton. Il lui propose son aide et le vieil homme va monter sans façon dans son taxi, en lui demandant d'aller tout droit.
De cette rencontre va débuter un road-movie déjanté à travers la Finlande.

On va s'apercevoir très vite que le vieil homme, ancien géomètre, ayant fait la guerre dans les blindés, est atteint de sénilité.

J'ai adoré ce roman, servi par une langue simple et gaie (merci le traducteur). Il m'a touchée par trois aspects.
D'abord l'humanité des personnages avec la description émouvante de la perte de mémoire du géomètre, de son point de vue, et la sollicitude à son égard du chauffeur de taxi, qui se sent responsable de son compagnon.
Ensuite la jubilation, apportée par ce couple de fermiers qui détruisent consciencieusement leur ferme pour que l'état ne touche rien. Une destruction systématique et totale, que ce soit la moindre assiette jetée dans un trou ou la construction d'un barrage pour emporter dans le flot libéré tous les arbres et les talus.
Puis la loufoquerie avec ce club de françaises végétariennes qui craquent sur l'odeur de viande grillée par un architecte albanais et un interprète bosniaque.

Il y a tout un côté foutraque d'un auteur que je ne connaissait pas avant de lire ce roman. Je vais donc corriger cette lacune.
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Ce livre nous raconte la cavale d'un jeune chauffeur de taxi et d'un vieux géomètre amnésique à travers la Finlande au gré de leurs rencontres avec des personnages aussi illuminés qu'eux-même : un vieux couple de paysans qui a décidé de détruire leur propre exploitation, et un groupe de 12 françaises végétariennes et écolos qui pourchassent les taureaux dans les marais.... N'ayant plus de mémoire, le géomètre redevient un homme neuf, un homme libre...
Comme d'habitude l'histoire de ce roman d'Arto Paasilinna débute avec un fait banal et la suite est insoupçonnable tellement c'est totalement loufoque et surréaliste... Mais j'aime beaucoup, on est pris par l'intensité de l'histoire et on veut voir jusqu'où l'auteur va aller et on rit aussi beaucoup...
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Il m'a bien fallu une centaine de pages pour commencer à apprécier cette cavale.
Peut-être parce que le lecteur, comme les personnages, ne sait pas où il va?
C'est devenu plus vivant, un peu plus loufoque, mais c'est vrai qu'en "comparaison" (qui n'est pas raison) d'autres romans de Paasilinna, ce n'est pas la même folie. Et paradoxalement il est bien question d'une vraie folie, la démence sénile. Sauf que tous les déments n'ont pas la même fortune (argent) que le Conseiller-Géomètre. ^-^
Le long passage de la destruction de l'exploitation agricole est assez désespérante. La caricature est là, mais tout de même, ça fait mal au coeur de voir tout ce travail saccagé ET le peu de considération, finalement, de la terre, quand on lit la liste des objets détruits et jetés dans le puits par exemple. Description de l'état de l'agriculture en Finlande? du désespoir des paysans???
Finalement, j'ai eu l'impression dans les dizaines de dernières pages, de relire la même trame de chaque autre roman, une forme de société plus juste, en tout cas plus fraternelle, mais condamnée à la même issue.
Au final je ne regrette pas cette lecture mais je comprends une des critiques lues sur ce livre, il n'y a pas la poésie du lièvre..
Voilà, plus qu'une critique, un ressenti, comme d'habitude pour moi.
Bonne lecture!
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Il court, il court, Taavetti,
Le géomètre et son taxi,
Il court, il court, Taavetti,
Le géomètre d'Ostrobotnie.

Il est passé par Seinajöki
Il repassera par Kokkola.

Taavetti Rytkönen, un ancien géomètre à la retraite, atteint de démence (évoquant de manière frappante la maladie d'Alzheimer même si le mot n'est jamais lâché), erre, perdu au milieu de la rue, avec une énorme liasse de billets dans la poche. Seppo Sorjonen, un jeune chauffeur de taxi qui doit bientôt se marier, se prend d'amitié pour lui et abandonne rapidement son gagne pain pour l'aider et le conduire partout où le guident les quelques souvenirs qui lui restent de sa jeunesse et des années de guerre qu'il a faites en tant que canonnier face aux Russes. Au cours de leur périple en Ostrobotnie (à l'ouest de la Finlande), tous deux vont se trouver embarqués dans une série de situations compliquées et comiques.

J'ai trouvé ce roman beaucoup moins drôle que le Lièvre de Vatanen, La douce empoisonneuse ou Petits suicides entre amis. Il m'en restera sans doute le souvenir d'une lecture facile, rapide, agréable mais qui va sûrement s'estomper aussi vite que les souvenirs du géomètre.
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Un classique de l'auteur! Bourré d'humour malgré un sujet un peu délicat qu'est la maladie d'Alzheimer . Et c'est là tout le talent de Monsieur Paasilinna, celui faire rire et sourire tout en abordant des sujets qui à priori ne sont ni drôles ni agréables.
Un plume légère et acide qui emmène son personnage principal dans une épopée finlandaise complètements barrée, voici ce qui vous attend.
Une lecture délicieusement riche que je conseille chaudement partout autour de moi.
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