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Antoine Chalvin (Traducteur)
EAN : 9782070414253
267 pages
Gallimard (15/06/2000)
3.67/5   346 notes
Résumé :
" Cela fait une drôle d'impression de ne pas savoir qui on est, d'où on vient ni où on va. Taavetti Rytkönen, soixante-huit ans, était exactement dans cette situation. Il ne savait pas où il allait, ni qu'il venait de sortir d'une agence de la Banque nationale, où il avait oublié son portefeuille et ses papiers d'identité, mais tout de même pensé à fourrer dans sa poche intérieure une liasse de billets épaisse d'un centimètre et demi... "
Un géomètre amnésiq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 346 notes
D'habitude, j'aime bien les Paasilinna. C'est léger, drôle, loufoque, dans le genre « je ne me prends pas au sérieux mais suivez-moi dans mon délire ! » Un bon divertissement, quoi ! Mais, cette fois-ci, avec La cavale du géomètre, je n'ai pas accroché. Je suppose que, l'absurde, je dois le consommer à petites doses… Pourtant, les bons ingrédients étaient là. D'abord Seppo Sorjonen, un chauffeur de taxi désabusé qu'un signe du destin (même subtil) pourrait amener à tout laisser tomber et suivre une idée folle. Un peu comme le personnage principal d'un autre de ses romans, le lièvre de Vartanen. Puis Taavetti Rytkönnen, un vieillard amnésique (ou sénile, c'est selon), ex-géomètre assez riche, cherchant l'aventure et ayant des contacts plutôt hétéroclites. On peut aller loin avec si peu.

Ensemble, ils pourraient accomplir n'importe quoi. Et c'est un peu ça qui se passe, et en même temps pas du tout non plus. C'est difficile à expliquer. Leur périple commence en s'improvisant guides dans un musée de l'armée et se termine en incendiant une ferme… avec l'accord enthousiaste des propriétaires. Dans la forme, ça me faisait beaucoup penser au roman le vieil homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Je sais, je sais, celui de Paasilinna a été écrit une bonne dizaine d'années plus tôt.

Peut-être mon problème avec La cavale du géomètre vient-il du fait que les tribulations devenaient trop improbables. Et aussi, je me demandais où voulait m'amener Paasilinna. Sorjonen et et Rytkönnen se séparent (pour mieux se retrouver), lequel dois-je suis, auquel dois-je m'intéresser ? Et surtout, que viennent faire ce couple de fermiers Mäkitalo, puis ce Bosniaque et cet Albanais, puis enfin ce groupe de Françaises végétariennes qui improvisent un camp de survie au fin fond de la Finlande. Ça va dans trop de directions à la fois. Et pourquoi? Je ne suis pas certain que l'auteur lui-même le sache.

Non, non et non ! Trop de « déjà vu », tant au niveau des personnages que de l'intrigue et du style. Et l'humour n'est pas assez fin pour que la lecture en constitue un plaisir. Une déception.
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Ce road movie finlandais réuni tous les ingrédients de l'inimitable Arto Paasilinna : l'amitié,la bonne chair,la vodka,la prégnance de la nature. Tout ceci avec une plume que j'ai envie d'appeler une gouaille ! Plusieurs scènes cocasses m'ont donné envie qu'un metteur en scène s'empare de ce roman. Cependant, La cavale du géomètre n'est pas mon roman préféré de Paasilinna. J'y ai trouvé des longueurs et parfois un manque de " liant" entre les chapitres.
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La cavale du géomètre d'Arto Paasilinna ( Folio N°3393 - 268 pages)

Je viens de terminer mon troisième livre de cet écrivain. A mon avis il doit aimer les doux dingues car je les retrouve dans ses romans !
Un vieil homme amnésique, géomètre et héros de guerre se retrouve à errer.
Il vient de vider son compte bancaire et bloque la rue en essayant de nouer sa cravate. Il ne sait plus qui il est et où il habite.
Un chauffeur de taxi bloqué par cet individu va sortir de son véhicule et l'aider à refaire le noeud de sa cravate.
Soudain le géomètre monte dans le taxi et alors commence un voyage inoubliable avec de nombreuses péripéties.
Des rencontres, des aventures et surtout de l'amitié avec un grand A.
Laissez vous aller, partez avec eux en Finlande, vous allez apprécier si vous n'avez pas un caractère trop rigide !
J'ai beaucoup aimé retrouver le monde farfelu et burlesque d'Arto Paasilinna.
Mireine
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Ce n'est pas un grand Paasilinna, ça c'est sûr. Mais c'est tout de même un bon moment de lecture, avec des personnages haut en couleurs, des valeurs cultes telle que le sens de l'amitié indéfectible, de la solidarité, le tout accompagné d'un humour certain qui fait de ce road-movie d'un ancien militaire atteint de sénilité accompagné de son chauffeur de taxi une aventure improbable aux péripéties cocasses, et qui se lit quasiment d'une traite. Quelques petits coups de griffe dénonçant avec bonne humeur un certain laxisme de la part de l'Etat assaisonnent le tout et on finit en beauté avec la satire du soi-disant retour à la nature de femmes mi-écolo, mi-fondamentalistes, et françaises de surcroît (est-ce la faute à Rousseau ? merci Jean-Jacques....) qui, pour ne pas mourir de faim nous font mourir de rire.
Pas sympa, le commentaire ? voire...
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Seppo Sorjonen, chauffeur de taxi croise par hasard la route de Taavetti Rytkönen, un conseiller-géomètre amnésique resté au milieu d'un passage-piétons parce qu'il ne savait plus faire un noeud de cravate. de cette rencontre va débuter une cavale à travers la Finlande...

On m'a parlé d'Arto Paasilinna, dans un forum sur les auteurs scandinaves. J'ai choisi ce livre grace à son résumé en CV04 et je n'ai pas été déçue par cette découverte. le seul bémol : les noms de personnes et de lieux difficiles à prononcer et à retenir. Mais bon, j'aurais été finlandaise, ça serait passé comme une lettre à la Poste. Sinon, l'histoire m'a beaucoup plu. le style de Paasilinna est agréable et plein d'humour. Nos deux compères font plusieurs rencontres assez originales lors de leur périple, comme par exemple, le couple Mäkitalo qui décide, avant de prendre leur retraite, de détruire totalement leur explotation afin de ne rien laisser à l'état qui les a grugé durant toute leur activité d'agriculteur...
Voilà un autre auteur scandinave à suivre.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Rageur, Rytkönen se demandait qui diable avait instauré cette stupide obligation qui poussait des millions d'hommes à nouer à leur cou chaque matin, avant de partir au travail, un bout de tissu inutile. Quand un homme n'avait pas de cravate, c'était le signe qu'il touchait un salaire plus faible que ceux qui sacrifiaient à cette coutume idiote. La cravate n'était qu'une source de tourments et d'embêtements. Pourquoi ne pas porter des girouettes sur les chapeaux, pendant qu'on y était? Mais voilà, un homme respectable ne se promenait pas dans la rue sans cravate, c'était l'évidence même.
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Mäkitalo donnait ensuite des instructions pour la chasse au taureau. Il indiquait la longuer d'onde sur laquelle on pouvait écouter l'émetteur accroché au cou d'Eemeli. C'était la même que celle sur laquelle la radio locale de Nivala retransmettait la mese le dimanche, c'était facile à se rappeler. A Nivala, les gens s'étaient demandé pourquoi d'étranges signaux sonores se faisaient entendre depuis quelque temps pendant les émissions religieuses. Les paroissiens les plus dévôts y voyaient un avertissement, un message divin annonçant que la fin du monde était proche. A Lestijärvi, cette même longueur d'onde était utilisée la nuit par une radio qui diffusait du rock sataniste, au travers duquel on entendait à peine le signal des taureaux.
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«La vodka, j'ai appris à la supporter, mais les Russes, jamais.»
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En un certain sens, les humains, ceux de sexe masculin en tout cas, étaient comparables à des véhicules d'occasion. On pouvait reconnaître le modèle et évaluer le kilométrage. Un observateur averti était capable de dire si les amortisseurs étaient encore bons, si l'embrayage patinait, si les cylindres étaient usés. Les hommes étaient comme des poids lourds : les vieux comme de vieux camions et les jeunes comme des camions neufs. Mais il y en avait aussi qui ressemblaient plutôt à des mobylettes ou à des scooters des mers.
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Il y avait aussi des voitures féminines qui ne vieillissaient jamais et restaient intemporelles année après année, tout au long de l'histoire de l'automobile. On les bichonnait avec amour et leurs formes suscitaient encore l'intérêt alors que les camions les plus robustes étaient partis à la casse depuis longtemps. Les héroïques mères de familles nombreuses, quant à elles, étaient des autobus parfaitement fiables, toujours à l'heure, qui ne laissaient jamais personne sur le bas-côté.
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Videos de Arto Paasilinna (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arto Paasilinna
Le meunier hurlant
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