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Sarah Bly est peintre, Thaddeus Clark est un riche collectionneur, mécène et hommes d'affaires.
Lors d'un vernissage, leur rencontre va être un coup de foudre dont ils sortent bouleversés.

Roman insipide où se succèdent banalités et clichés. 426 pages qui tournent à vide, où se répètent des scènes et des réflexions, où les personnages restent superficiels et convenus comme l'est le milieu dans lequel ils évoluent : celui de l'art et des affaires où comptent principalement la spéculation et l'argent. Même si Thaddeus et Sarah le couple de rêve qui est au centre du "principe du désir", ne se comportent pas comme la plupart de ceux qu'ils côtoient, je ne m'y suis pas du tout attachée. Sarah et ses questionnements répétés m'a vraiment agacée, je n'y ai pas cru une seule minute.

"Elle qui n'a jamais pensé de façon stratégique doit à présent se livrer à des calculs compliqués. Si je lui donnes trop, est-ce qu'il va commencer à se sentir à l'aise dans notre relation ? Si je trouve des excuses pour m'éloigner de temps en temps, jusqu'où l'acceptera-t-il avant de renâcler ? Qu'est-ce qui va l'exciter assez pour lui donner envie de me poursuivre ? Qu'est-ce qui va lui faire lâcher prise ? Et que penser des nombreux signes de son insatisfaction, loin de ce que devrait être un homme amoureux et aimé ?
(...) Cela la chagrine peut-être, mais elle maintient le cap. de temps en temps, elle va vider son coeur au cabinet d'Edward qui continue à essayer de la raisonner ou chez Siobhan qui devient de plus en plus réticente à discuter de la question, voyant que tous ses conseils tombent dans l'oreille d'une sourde." p 282-283

Impossible pour moi d'adhérer à cette histoire "glamour" et encore moins au comportement ambigu de Sarah vis à vis de Thaddeus, jouant la glace et le feu pour soi-disant garder le désir entre eux intact. Elle finira par s'enfermer dans la toile qu'elle a elle-même tissée, malgré les avertissements successifs de sa tante Siobhan et les conseils sévères de Edward, l'ami psychanalyste de Thaddeus. C'est elle qui provoque les rencontres répétées avec eux deux mais à chaque fois rejette la réalité et le bien fondé de leurs remarques.

Autant j'avais lu avec passion Azadi qui se déroulait en Iran et en avait apprécié la qualité, autant celui-là m'a laissée indifférente et profondément déçue. Mais cet avis n'engage que moi et je souhaite à ce roman de rencontrer ses lecteurs.
Merci toutefois aux éditions Belfond qui me l'ont envoyé pour avis.
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Il serait aisé de ne pas vouloir croire en la perfection de Thaddeus: beau, riche, moral, bienveillant, parfait, reparfait et rereparfait. Mais le principe du désir n'est pas une simple histoire d'amour. Peu à peu , les défauts émergent, infimes tout d'abord, puis de plus en plus grossiers. Telle une tâche qu'on aurait voulu effacer sur un tableau et qu'on aurait transformée en un énorme trou après avoir utilisé une multitude de produits pour la faire disparaitre. Dans un paradoxe étrange on aime et déteste les protagonistes, tantôt pour leur immobilisme, tantôt pour leur élan démesuré. L'art est omniprésent , mais jamais pédant. Et l'histoire d'amour pourrait être transcrite en peinture par Sarah, dans une de ses séries. Thaddeus pourrait alors tomber sous le charme des tableaux et acquérir l'ensemble pour les contempler,parfois les détester ou au contraire les désirer un peu plus chaque jour.
SP
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Un homme beau, riche, intelligent, charismatique, profondément humain, dont sa fille dit de lui :"C'est un homme hors du commun, plus grand que nature "
"ça n'existe pas, ça n'existe pas ".
Une jeune femme, artiste peintre prometteuse, foudroyée d'amour lors d'une première rencontre dans une galerie où elle expose, effrayée à l'idée qu'un amour, même puissant, s'affaiblira au fil des ans, sera remplacé par la lassitude, développe une stratégie originale et perverse qui le maintiendra dans le désir d'elle, dans l'attente d'elle. Longtemps. Toujours.
Voilà, tout est dit. Je n'en dévoilerai pas d'avantage.
Au lecteur de découvrir le développement provoqué par l'auteur.
J'ai lu ce roman d'une traite. Il m'a intéressée mais n'a pas su m'émouvoir.
Les deux protagonistes, images sur papier glacé, ne m'ont pas convaincue.
En revanche, les personnages secondaires sonnent vrais et sont attachants.

Je remercie particulièrement les éditions Belfond.
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Je lis rarement des romans d'amour mais j'avoue que de temps en temps, surtout quand c'est bien écrit, ça fait du bien. La lecture est très plaisante, c'est beau, c'est frais et ça fait du bien comme un conte de fée des temps modernes, très citadin.
Les personnages sont très attachants, je crois bien que moi aussi, comme tout le monde dans le livre, je suis tombée amoureuse de Thaddeus Clark.
J'ai particulièrement apprécié la vie artistique new-yorkaise et plus généralement les innombrables références aux artistes contemporains ; je n'y connais strictement rien mais le livre a aiguisé ma curiosité et je suis allée faire quelques recherches. Les moments de créations de Sarah ou les discussions autour de l'art sont passionnants.

Par contre, tout comme Sarah a agacé son entourage avec son principe du désir, j'ai moi-même par moments trouvé quelques longueurs à la partie où Thaddeus s'éloignait d'elle et où elle ne faisait rien à part geindre. J'ai trouvé à ce moment là le personnage insipide et j'attendais avec une certaine exaspération que quelque chose se passe et que le livre redémarre. Heureusement c'est arrivé !

En tout cas un grand merci aux Editions Belfond pour cette découverte.
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Alors qu'elle vient de quitter l'homme immature avec lequel elle vivait et lors du vernissage de son exposition, Sarah Bly, artiste peintre new yorkaise, rencontre Thaddeus Clark, riche homme d'affaires, collectionneur et charismatique... Elle éprouve un malaise soudain et doit quitter la soirée...
La flèche de Cupidon a frappé Sarah... et cet homme brillant va occuper chaque minute de ses pensées pourtant elle décide d'appliquer ce qu'elle nomme le Principe du désir, c'est à dire feindre l'indifférence et ne jamais lui dévoiler ce qu'elle ressent pour lui...

Désirons nous plutôt ce qui nous est refusé que ce qui nous est offert ?..
Ce principe du désir peut paraitre exact mais peut aussi tout détruire...
Et cela n'est pas aussi simple qu'il y parait sinon au prix de grandes souffrances...
Jusqu'où on peut aller par peur de perdre l'être aimé ?... Ne serait ce pas un jeu dangereux ?..

Ce roman est un roman d'Amour, plein d'intrigues ou plutôt d'intrigantes relations qui révèlent peu à peu l'histoire de la construction du couple et décortique sa complexité qui fait redouter le lâcher prise, l'abandon au sentiment amoureux.
L'écriture est fluide, sensible et fait voyager le lecteur dans le milieu artistique new yorkais, lui fait vivre une expérience forte.

Ainsi on suit les premiers émois puis le jeu de séduction, les troubles, les questionnements, les craintes, les doutes de tout être amoureux, et l'on craint un instant d'être tombé dans un roman mièvre, à l'eau de rose... mais un instant seulement, tant Saïdeh Pakravan sait tenir le lecteur en haleine, décrivant l'évolution des relations du couple avec finesse et analysant la capacité de l'être humain à s'autodétruire avec justesse.

Un roman dense mais qui se lit d'une traite, un très bon moment de lecture.
Un grand merci aux éditions Belfond pour cette découverte et je confirme ce qu'indiquait leur courrier "une oeuvre très différente d'Azadi ( que j'avais beaucoup aimé )... mais qui démontre que Saïdeh Pakravan est une auteure surprenante et éclectique".
A lire absolument


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J'avais découvert cette auteure il y a quelques années avec Azadi, roman sur l'Iran. Mais là, l'auteur prend une tout autre direction pour aborde le couple. Changement de décor complet.
Nous sommes cette fois à New-York dans le milieu artistique. Sarah Bly est une jeune artiste prometteuse. Elle a la chance d'être repérée par un riche mécène influent, Thaddeus Clark. Mais elle ne veut plus être délaissée dès qu'elle cède aux avances d'un homme. Alors elle met sur pied une stratégie imparable : le principe du désir. Garder ses distances, souffler le chaud et le froid, pour que Thaddeus ne soit jamais en terrain conquis, alors qu'elle se consume d'amour pour lui.
Sarah, si belle, si douée, si créative manquerait-elle donc tant de confiance en elle dans le domaine de l'amour ?
Un live qui interroge sur l'amour, la relation, le couple. Jusqu'où Sarah peut-elle aller dans ce principe ? Attention, à jouer avec le feu, on peut se brûler les ailes…Mourir d'amour, est-ce possible ?
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Dans le New-York glamour du milieu de l'art contemporain, Sarah, artiste profonde et sympathique tombe sous le charme fou de Thadeus Clark, mécène et collectionneur au coeur d'or. Prise au dépourvu par les sentiments intenses que lui évoquent cet homme, elle se soumet bon gré mal gré à un régime on ne peut plus stricte de son invention, le principe du désir : Pour être sure que leur amour et leur passion dure toujours, jamais elle ne devra dévoiler à l'homme de ses rêves combien elle l'aime et le désire, jamais elle ne pourra s'offrir à lui toute entière... Dans ce jeu du chaud et du froid auquel elle se prête dés lors, il est de moins en moins sûr comment le désir pourra survivre et de qui il se jouera finalement...

Une bonne idée de départ, il faut l'avouer, dans ce monde moderne étrange où toute jeune femme connait et subit maintes fois l'adage "Suis-le il te fuis, fuis-le il te suis", le principe du plaisir de Sarah a forcement à la fois quelque chose de tabou et de familier. Pourtant dans ce roman, poussé à l'extreme, il perd vraiment tout son charme et semble être un rappel incessant à la futilité et au manque de profondeur des relations contemporaines (Etait-ce là ce que voulait l'auteur?) Dès le premier quart du roman on a envie que ça finisse tant on comprend avant l'heroine que sa quête n'a pas de sens. Malheureusement ça n'en finit pas et d'atermoiement en atermoiement, on finit par ce lasser du sujet certes d'actualité mais tellement galvaudé par l'auteur : Merde quoi, elle rencontre l'homme ideal, elle est la femme idéale et ils se coulent dans une vie de luxe et de luxure mais non, elle s'empêche d'être heureuse parce qu'elle est accro à son precept de plaisir... Heu... Permettez au commun des mortels de lever les yeux aux ciel et de soupirer quelque peu... Dommage! Vraiment dommage, car il y avait dans le precedent roman de l'auteur ce je ne sais quoi de philosophie en plus, cette profondeur qui faisait que son recit ne restait pas à la superficie de l'histoire d'amour des personnage mais la transformait en quelque chose de plus grand de plus universel. Pour moi, "Le principe du désir" avait le potentiel et les prémices d'un tel exploit, mais il reste malheureusement dans mon souvenir à la hauteur d'un "Sex in the city" où robes de cocktails et discussion creuses ont le beau rôle...
L'écriture fluide de l'auteur, sa culture et son souhait palpable de transmettre un message plus élevé en font un roman plutôt agréable à lire, mais à mon gout, il est loin d'être abouti et j'espère que l'auteur plongera plus loin en elle pour le prochain au lieu de céder à la facilité des pastiches romantiques si prisés de nos jours... Prisés mais vite oubliés...
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Du début, ce livre avait un gros handicap ; je l'ai lu juste après « Les putes voilées n'iront pas au Paradis ! ». Un challenge qui n'a pas été relevé.

Dès le début cela m'a paru trop superficiel, trop convenu, trop roman à la BC. Je n'ai pas tenu plus de cent pages, je l'ai refermé définitivement. Je sais qu'il conviendra parfaitement à une personne : ma mère.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Sarah est une jeune peintre douée ; Taddeus est un milliardaire collectionneur d'art, plus âgé qu'elle. C'est lors d'une exposition de ses oeuvres que Sarah croise cet homme célèbre et courtisé et hop ! coup de foudre. Les deux s'aiment mais, là où ça se complique c'est que Sarah par peur de perdre l'amour de Taddeus - qui au passage possède presque toutes les qualités - décide de mettre en place le "principe du désir". En gros, ne jamais dire à l'homme qu'elle aime, qu'elle l'aime pour qu'il continue à la désirer. Un truc impossible sur le long terme car elle doit réfréner tous ses élans. Elle fait donc la pinbèche, la froide, la distance mais se lâche quand ils sont au lit. Seulement, voilà dans l'ivresse des étreintes c'est lui qui n'y croit plus... Sarah réfléchit à ses stratagèmes pendant 300 pages sur 400 cependant que Taddeus supporte douloureusement mais avec classe ce petit jeu pendant autant de pages. Bref ça tourne en rond et au bout d'un moment ça vire un peu caprices de riches.

Cependant, pour qui aime les comédies romantiques ce récit entre dans le genre . Très codifié, on retrouve des protagonistes aux valeurs humaines irréprochables et qui - bien qu'opposés en âge, fortune et situation familiale - vont tomber amoureux. La toile de fond, prestigieuse, est celle du monde cosmopolite de l'art et des galeries. Les héros sont mis en valeur par des personnages secondaires et récurrents de la meilleure amie (en l'occurrence la tante), du meilleur copain (le psychanalyste) ; pour étoffer l'ensemble, sont présentés les familles respectives avec leurs tourments et leurs réconciliations et quelques petits drames mais rien de tragique tout rentre toujours dans l'ordre. Quant à l'argent, il coule à flots rendant les choses merveilleusement simples et brillantes : cadeaux, diamants, sac Vuitton en crocodile (pauvre bête), voyages autour du monde, domestiques discrets et efficaces...Si j'ai apprécié les très courtes digressions sur l'art et les artistes contemporains, j'avoue ne pas avoir accroché à cette romance. J'avais beaucoup aimé Azadi le premier roman de Saïdeh Pakravan parce que derrière la vie des personnages il y avait la "grande histoire", un contexte social, un pays. Là, c'est une histoire d'amour un peu convenue entre des élites de la société occidentale qui vivent trop loin des "vraies gens" pour que je me sente concernée.
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Sarah est une jeune artiste à la vie sentimentale pas vraiment satisfaisante. Elle est une femme « moderne » et une relation intermittente avec un homme égoïste et capricieux, pour ne pas dire immature. Il aurait bien besoin d'une maman, le cher petit : qui, à part une mère, subirait son comportement ?
Sa famille semble plus stable. Ses parents, un couple uni et serein, n'ont jamais mis un frein à ses désirs de création, ils l'ont baigné toute jeune dans un milieu artistique serein – oui, on peut créer sans être torturé. Quoique…
Si Sarah admet les étapes du processus créatif avec sérénité, si elle possède un univers créatif certain, elle manque cruellement de confiance en elle dans le domaine sentimental et quand elle rencontre Thaddeus, le beau, le riche, le très parfait Thaddeus, elle met au point une stratégie pour le garder par devers elle qui m'a paru tout droit sortie de ce que l'on peut lire de pire dans les magazines féminins.
Combien de temps Sarah persistera-t-elle dans ce Principe du désir ? Quand se rendra-t-elle compte de l'erreur qu'elle commet ? Aimer, c'est prendre des risques, et, en dissimulant ce qu'elle ressent réellement, elle court le risque de tout perdre. Oui, Thaddeus est un homme parfait, avec, tout de même, quelques fêlures. Combien de temps supportera-t-il la tiédeur de Sarah ? Et si celle-ci lui avoue tout, comment réagira-t-il ? Sera-t-il trop tard ?
Oui, beaucoup d'interrogation pour un livre prenant, qui montre jusqu'où on peut aller par peur de perdre l'être aimé. Un livre comme une photographie d'un état de notre société qui choisit la complexité plutôt que la simplicité et l'abandon au sentiment amoureux.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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