AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,93

sur 20 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il serait aisé de ne pas vouloir croire en la perfection de Thaddeus: beau, riche, moral, bienveillant, parfait, reparfait et rereparfait. Mais le principe du désir n'est pas une simple histoire d'amour. Peu à peu , les défauts émergent, infimes tout d'abord, puis de plus en plus grossiers. Telle une tâche qu'on aurait voulu effacer sur un tableau et qu'on aurait transformée en un énorme trou après avoir utilisé une multitude de produits pour la faire disparaitre. Dans un paradoxe étrange on aime et déteste les protagonistes, tantôt pour leur immobilisme, tantôt pour leur élan démesuré. L'art est omniprésent , mais jamais pédant. Et l'histoire d'amour pourrait être transcrite en peinture par Sarah, dans une de ses séries. Thaddeus pourrait alors tomber sous le charme des tableaux et acquérir l'ensemble pour les contempler,parfois les détester ou au contraire les désirer un peu plus chaque jour.
SP
Commenter  J’apprécie          120
Je lis rarement des romans d'amour mais j'avoue que de temps en temps, surtout quand c'est bien écrit, ça fait du bien. La lecture est très plaisante, c'est beau, c'est frais et ça fait du bien comme un conte de fée des temps modernes, très citadin.
Les personnages sont très attachants, je crois bien que moi aussi, comme tout le monde dans le livre, je suis tombée amoureuse de Thaddeus Clark.
J'ai particulièrement apprécié la vie artistique new-yorkaise et plus généralement les innombrables références aux artistes contemporains ; je n'y connais strictement rien mais le livre a aiguisé ma curiosité et je suis allée faire quelques recherches. Les moments de créations de Sarah ou les discussions autour de l'art sont passionnants.

Par contre, tout comme Sarah a agacé son entourage avec son principe du désir, j'ai moi-même par moments trouvé quelques longueurs à la partie où Thaddeus s'éloignait d'elle et où elle ne faisait rien à part geindre. J'ai trouvé à ce moment là le personnage insipide et j'attendais avec une certaine exaspération que quelque chose se passe et que le livre redémarre. Heureusement c'est arrivé !

En tout cas un grand merci aux Editions Belfond pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          60
Alors qu'elle vient de quitter l'homme immature avec lequel elle vivait et lors du vernissage de son exposition, Sarah Bly, artiste peintre new yorkaise, rencontre Thaddeus Clark, riche homme d'affaires, collectionneur et charismatique... Elle éprouve un malaise soudain et doit quitter la soirée...
La flèche de Cupidon a frappé Sarah... et cet homme brillant va occuper chaque minute de ses pensées pourtant elle décide d'appliquer ce qu'elle nomme le Principe du désir, c'est à dire feindre l'indifférence et ne jamais lui dévoiler ce qu'elle ressent pour lui...

Désirons nous plutôt ce qui nous est refusé que ce qui nous est offert ?..
Ce principe du désir peut paraitre exact mais peut aussi tout détruire...
Et cela n'est pas aussi simple qu'il y parait sinon au prix de grandes souffrances...
Jusqu'où on peut aller par peur de perdre l'être aimé ?... Ne serait ce pas un jeu dangereux ?..

Ce roman est un roman d'Amour, plein d'intrigues ou plutôt d'intrigantes relations qui révèlent peu à peu l'histoire de la construction du couple et décortique sa complexité qui fait redouter le lâcher prise, l'abandon au sentiment amoureux.
L'écriture est fluide, sensible et fait voyager le lecteur dans le milieu artistique new yorkais, lui fait vivre une expérience forte.

Ainsi on suit les premiers émois puis le jeu de séduction, les troubles, les questionnements, les craintes, les doutes de tout être amoureux, et l'on craint un instant d'être tombé dans un roman mièvre, à l'eau de rose... mais un instant seulement, tant Saïdeh Pakravan sait tenir le lecteur en haleine, décrivant l'évolution des relations du couple avec finesse et analysant la capacité de l'être humain à s'autodétruire avec justesse.

Un roman dense mais qui se lit d'une traite, un très bon moment de lecture.
Un grand merci aux éditions Belfond pour cette découverte et je confirme ce qu'indiquait leur courrier "une oeuvre très différente d'Azadi ( que j'avais beaucoup aimé )... mais qui démontre que Saïdeh Pakravan est une auteure surprenante et éclectique".
A lire absolument


Commenter  J’apprécie          60
J'avais découvert cette auteure il y a quelques années avec Azadi, roman sur l'Iran. Mais là, l'auteur prend une tout autre direction pour aborde le couple. Changement de décor complet.
Nous sommes cette fois à New-York dans le milieu artistique. Sarah Bly est une jeune artiste prometteuse. Elle a la chance d'être repérée par un riche mécène influent, Thaddeus Clark. Mais elle ne veut plus être délaissée dès qu'elle cède aux avances d'un homme. Alors elle met sur pied une stratégie imparable : le principe du désir. Garder ses distances, souffler le chaud et le froid, pour que Thaddeus ne soit jamais en terrain conquis, alors qu'elle se consume d'amour pour lui.
Sarah, si belle, si douée, si créative manquerait-elle donc tant de confiance en elle dans le domaine de l'amour ?
Un live qui interroge sur l'amour, la relation, le couple. Jusqu'où Sarah peut-elle aller dans ce principe ? Attention, à jouer avec le feu, on peut se brûler les ailes…Mourir d'amour, est-ce possible ?
Commenter  J’apprécie          40
Sarah est une jeune artiste à la vie sentimentale pas vraiment satisfaisante. Elle est une femme « moderne » et une relation intermittente avec un homme égoïste et capricieux, pour ne pas dire immature. Il aurait bien besoin d'une maman, le cher petit : qui, à part une mère, subirait son comportement ?
Sa famille semble plus stable. Ses parents, un couple uni et serein, n'ont jamais mis un frein à ses désirs de création, ils l'ont baigné toute jeune dans un milieu artistique serein – oui, on peut créer sans être torturé. Quoique…
Si Sarah admet les étapes du processus créatif avec sérénité, si elle possède un univers créatif certain, elle manque cruellement de confiance en elle dans le domaine sentimental et quand elle rencontre Thaddeus, le beau, le riche, le très parfait Thaddeus, elle met au point une stratégie pour le garder par devers elle qui m'a paru tout droit sortie de ce que l'on peut lire de pire dans les magazines féminins.
Combien de temps Sarah persistera-t-elle dans ce Principe du désir ? Quand se rendra-t-elle compte de l'erreur qu'elle commet ? Aimer, c'est prendre des risques, et, en dissimulant ce qu'elle ressent réellement, elle court le risque de tout perdre. Oui, Thaddeus est un homme parfait, avec, tout de même, quelques fêlures. Combien de temps supportera-t-il la tiédeur de Sarah ? Et si celle-ci lui avoue tout, comment réagira-t-il ? Sera-t-il trop tard ?
Oui, beaucoup d'interrogation pour un livre prenant, qui montre jusqu'où on peut aller par peur de perdre l'être aimé. Un livre comme une photographie d'un état de notre société qui choisit la complexité plutôt que la simplicité et l'abandon au sentiment amoureux.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (28) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5274 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}