Merci aux éditions Belfond qui m'ont envoyé ce livre alors que j'avais sélectionné
Azadi (et jamais reçu) à une précédente opération Masse Critique de Babélio.
Je suis malheureusement une très mauvaise cliente pour les romans d'amour. Pour qu'un "roman d'amour" m'accroche il faut un contexte particulier, des personnages secondaires travaillés. Je ne crois pas au coup de foudre, encore moins à la flèche de Cupidon qui terrasse l'héroïne pendant le vernissage de son exposition et la contraint à s'aliter.
Je n'aime pas les gens parfaits: le beau multimilliardaire au grand coeur qui n'a jamais licencié personne, qui s'avère un amant puissant, un collectionneur d'art contemporain de goût, un mécène éclairé.....Aucun défaut n'entache le personnage qui avoue une faute de jeunesse, qu'il souhaite racheter par un comportement exemplaire.
Ces gens parfaits, bien élevés, riches sans ostentation (quelle différence avec les Trump) vivent dans un monde de rêve dans un New York agréable, voyagent dans le confort à Londres ou Saint Paul de Vence. Ils ne fréquentent que des artistes ou des intellectuels de bon aloi... Monde qui m'est parfaitement étranger et qui ne me tente guère.
L'intrigue, minimaliste, joue sur
le Principe du désir que n'importe quel adolescent connait mais ne réussit pas à applique : "on désire ce qu'on n'a pas et on s'en détourne quand on l'obtient" ou l'adage "Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis" . L'étrange est que cette stratégie basique de séduction étonne et horrifie tout le monde, la famille et même l'ami psychanalyste.
Me voilà bien sévère! Ce roman a pourtant du charme. Il se déroule dans les milieux de la finance et de l'art contemporain. Je me suis amusée à chercher sur Google images les tableaux dont il était question dans le livre et j'ai découvert des plasticiens et des oeuvres que je ne connaissais pas. le questionnement sur la valeur artistique, la cote de certains artistes connus m'ont aussi intéressée.
Lien :
http://miriampanigel.blog.le..