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4,09

sur 1071 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
N'ayant pas été fan du film, j'ai longtemps hésité à entreprendre la lecture du livre.
Et pourtant, l'aspect idéologie y est bien plus développé que les scènes de baston.
Initialement, j'avais regardé le film, qui ne m'avait pas du tout conquis, un pseudo mouvement anarchiste qui organisait des tournois de baston.

Le livre est bien plus passionnant, l'idéologie est bien plus développée, ce n'est pas un livre de scènes de combats.

Extrait : "C'est le projet Chaos qui va sauver le monde. Un âge glaciaire culturel. Un âge des ténèbres prématurément induit. le projet Chaos va forcer l'humanité à se mettre en sommeil ou en rémission suffisamment longtemps pour que la Terre récupère de ses maux [..]
C'était là le but du projet Chaos, a dit Tyler, la destruction totale et immédiate de la civilisation".
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Si j'avais bien entendu parlé du film et de la première règle du Fight Club, je pensais vraiment qu'il s'agissait d'un espèce de rambo. Ma surprise fut donc complète quand je fus hapée par la lecture de ce thriller politique et psychologique à la fois fascinant et profondément dérangeant.
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Plus que l'aspect Fight Club, c'est l'aspect "altermondialisme" qui m'a plu : la critique de notre société de l'hyper-consommation, de l'ultra indidualisme, de l'impossibilité - voire du refus - de communiquer avec les autres. Nous sommes seuls, mais nous achetons pour essayer d'exister.
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N'ayant jamais vu le film, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en ouvrant ce roman... j'étais loin de me douter à quel point il était peu commun, cru, sauvage et déroutant, j'en ressors avec un avis mitigé mais plus de perplexité que de dépréciation.

L'auteur écrit comme on parle à l'oral, c'est à la fois très immersif et dérangeant, dans le sens où l'on s'attache au personnage principal en suivant les récits de ses nombreuses aventures, ses échanges tout en voulant lui taper sur la caboche pour toutes les fois où il radote ! Où pire encore quand il saute du coq à l'âne au cours de ses souvenirs.

Très viré, je me suis posé la question, le personnage principal me semblait vivre avec plusieurs personne dans son esprit et tous avaient l'air de vouloir prendre la parole le premier, de fait c'est très confus dans la narration, désordonné au possible mais j'ai adoré cet aspect du roman.

Pour ce qui est des thèmes abordés, j'en ai cautionné beaucoup mais on découvre un personnage poussé à l'extrême dans ses idéaux et ses rêves de révolutions, à tel point qu'il en perd toute notion de bien et de mal.

C'était un bouquin sur ma Liste des livres à lire au moins une fois dans une vie, et je ne regrette pas ce choix.

C'est pas un coup de coeur, mais presque.
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Les choses prennent leur temps pour se mettre en place, mais ça vaut tout de même le coup de s'accrocher. Malheureusement ayant vu le film (de David Fincher avec Brad Pitt et Edward Norton) avant de lire le roman l'on connait la réponse à la véritable question : qui est Tyler Durden (même sans ça je pense que je l'aurai fortement soupçonné) ? Explosera ou pas ? Tirera ou pas ? Ce sont des questions annexes (aucun spoiler là-dedans, le roman commence par la presque fin avant de partir en flashback).
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Il fait partie des livres lus après avoir vu le film, donc je me débarrasse tout d'abord de ce ressenti écrit/vu: l'adaptation est bonne au final. Ça colle plutôt bien avec l'histoire de Palahniuk, j'ai gardé le même sentiment d'isolement et de détresse durant ma lecture.

Parlons des mots maintenant. Je suis contente de l'avoir lu, on peut appeler cela du temps bien utilisé. Il remet en question le train-train de la vie, l'humanité entière. Je le mets en peu (juste un peu) en parallèle avec l'oeuvre Gomorra sur la mafia italienne.
Nous sommes plongés dans l'anarchie la plus totale. le personnage principal n'aspire qu'à une seule chose, la mort, la destruction. Mais pourquoi: parce qu'il est devenu une personne lambda, qu'il correspond aux statistiques et que selon lui avoir des meubles Ikea fait de toi l'ombre de toi-même.
Petite question cependant, comment apprécier la mort sans la vie? C'était pour moi tout le paradoxe de cette histoire très intéressante.

A lire donc!

Nota Bene: ne pas se prendre pour un chismite en essayant toutes les recettes de Tyler Durden.
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J'ai attendu le bon moment pour lire ce livre. Il m'appelle depuis mes Bret Easton Ellis, mes Jack Kerouac, mes Irvine Welsh. Mais il fallait le bon moment, celui où je serai tellement réceptive à la lecture que je ne me précipiterais pas pour le lire, parce qu'il faut le déguster comme Marla déguste son quarantième xanax.

Bon ok, j'était déjà fan du film. Edward Norton, quand même. J'ai toujours dit que 21 ans de plus que moi, c'était l'âge idéal.

Le côté fascinant est que le film est le livre pratiquement mot à mot. Là où ça devient intéressant, c'est qu'au lieu de voir Brad Pitt quand Tyler prend le contrôle, on reste dans la tête de notre héros-produit-de-notre-société. Ca fait tellement réfléchir sur son canapé suédois et sa vaisselle taïwanaise.

Ce livre était passionnant. Entre les actes absurdes et les recettes de nitroglycérine. Les héros participent au fight club pour mettre tout le reste de leur vie en sourdine, pour que plus rien ne les mettent en rogne. Moi, c'est ce livre qui m'a permis d'ignorer toutes les merdes qui arrivent à ma personne et à tout le monde autour de moi.
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Au début ce fut difficile de rentrer dans le livre pour la simple et bonne raison que le film me revenait à chaque page. A chaque indice glissé par l'auteur, le dénouement me sautait aux yeux (alors que lors d'une lecture vierge du visionnage du thriller de David Fincher, ça n'aurait certainement pas été le cas) et cette évidence était désagréable. Et puis, vers le tiers du roman, je suis complètement rentrée dedans et il m'a été impossible de le lâcher. J'ai été prise dans la mise en place du Projet Chaos, dans la trame psychologique mise en place, les considérations nihilistes et les idées (pas nécessairement bonnes mais intéressantes) de l'auteur par rapport à la violence et à la société.
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Que dire de ce livre choc ? le style abrupt, direct et percutant m'a parfois dérangé, ma préférence allant en général à des écrits plus fluides, mais il a au moins le mérite de coller parfaitement au récit. Ensuite l'histoire. Je n'irai pas jusqu'à considérer Fight club comme un chef d'oeuvre, mais on doit reconnaître que sa lecture ne laisse pas indifférent. Critique virulente d'une société absurde et vide se sens qui ne fait plus rêver, ce roman colle de toute évidence à l'époque actuelle et c'est se qui le rend intéressant et ce qui en fait certainement son succès. Les héros de Palahniuk ne ressemblent à aucuns autres. Cassés, perdus, en marge d'un monde qui les a oubliés sur le bord du chemin, ils se cherchent une raison de vivre ou de mourir ou en tout cas, un changement salutaire dans leurs vies insignifiantes et aliénantes. La personnalité schizophrénique de Tyler apporte encore une dimension supplémentaire à ce roman marquant qui me poussera surement vers d'autres oeuvres de cet écrivain.
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J'ai été surpris. L'adaptation cinématographique du livre est très fidèle ! J'ai eu l'impression de revoir dans ma tête le film de Fincher avec des scènes éliminées en plus. Moi, personnellement, ça ne m'a pas gêné. J'ai passé un bon moment en compagnie de Tyler et de ces singes de l'espace. Seul problème, je connaissais déjà le plot twist."
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