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EAN : 9782843046483
426 pages
Zulma (05/09/2013)
4/5   4 notes
Résumé :
C’est à bord du Googol, bateau-espion ultra-sophistiqué au service d’un mystérieux Institut, que nous emmène cette fois le narrateur principal de ces deux nouvelles journées du Jardin des Sept Crépuscules.
Entre deux périlleuses missions du navire, qui écume les mers pour rétablir l’ordre contre pirates, mercenaires et autres bandits qui menacent l’équilibre mondial, quelques membres de l’équipage se réunissent autour d’un verre, dans la cabine qui fait ... >Voir plus
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La guerre [est] l'un des besoins collectifs de l'homme en tant qu'animal politique, et qu'il la ferait quelle qu'en soit la manière et là où il le pourrait : des guerres tribales aux répercussions locales, aux conflits de plus en plus vastes liés aux avancées du progrès, jusqu'aux guerres mondiales du XXe siècle ; c'est alors que se produit un phénomène jusqu'ici relativement inédit : avec le perfectionnement des moyens de communication - presse et radio, mais, surtout, télévision -, la fonction guerrière de l'homme, dans les civilisations les plus avancées, passe par la diffusion d'images de guerres lointaines au journal télévisé, qu'il regarde, hypocritement effrayé, mais dans le fond satisfait de ne pas avoir à y être confronté.

J'ai dit qu'il s'agissait d'un phénomène relativement nouveau parce que, dans le passé, on a déjà assisté à celui-ci ; par exemple, durant l'Empire d'Auguste, on a joui de la pax Romana, mais les instincts belliqueux trouvaient leur exutoire dans le cirque et dans les nouvelles guerres aux frontières.

Pour revenir au XXe siècle, l'homme des pays développés s'est permis le luxe de s'épargner la guerre à domicile, tant qu'il a pu de temps en temps s'en nous offrir une dans les pays pauvres et faibles ; finalement, la guerre spectacle ne lui coûtait rien, et lui permettait même de faire des affaires.

j'en arrivai à me dire que le mauvais côté de l'information globale... était de nous empêcher de vivre heureux dans l'illusion de jouir des privilèges universels, parce qu'elle nous tenait au courant de l'infortune, de la misère et de l'injustice du monde.
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Il m'a emmené à une soirée où l'on passait les tubes qu'écouteaient les jeunes il y a quinze ou vingt ans ; il s'y trouvait des gens de notre âge et d'autres plus âgés, et cela m'a complètement déprimé. Je n'ai jamais compris quel plaisir on peut trouver à ce genre de choses.

Tu gardes un souvenir intact d'une découverte qui à un moment donné t'a semblé exotique et, chose indispensable, t'a offert surprise, tremblement et ardeur, et voilà qu'on le propose à ta nostalgie, dans ta langue, avec les mêmes chanteurs, vieillis, accessibles et dévalués, descendus de leur piédestal ; alors tu te rends compte que les tigres étaient des chats, et tu leur fais une caresse ; ils te procurent un peu de tendresse, mais ils ne te rendent pas I"ancienne émotion.
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Traiter avec ces gens [les journalistes], c'est comme mettre une mitraillette entre les mains d'un orang-outan et le lâcher en pleine rue... ; rien de surprenant, voir les questions les plus sensibles jeter en pâture au public, tellement ils sont irresponsables et ignorants

Le pire de la presse - à de rares exceptions.... - c'est que plus elle est insensible, indigne et charognarde, plus elle est arrogante.
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Cette histoire m'a guéri pour toujours de la tentation de classer les êtres humains en catégories. Il n'y a pas de premiers rôles, nous ne sommes tous que des figurants. Comment pourrais-je juger quelqu'un ? La logique menait droit à la cruauté| et à la folie, toute bienveillance tirait son origine d'une trahison.
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... De façon absurde, voir des personnes dont on sait qu'elles vont connaître une mort atroce a quelque chose de tragique : les derniers mots de l'homme politique avant l'attentat, l'ultime geste du prisonnier qui attend la balle... Pourtant, quand on y réfléchit, il n'y a pas de scène qui ne s'achève pas par la mort ; tout est question de temps.

On peut donc en déduire..., que toutes les scènes de la réalité ordinaire sont également tragiques.
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Le jardin des sept crépuscules (Roman intégral, éditions Zulma, 2015).
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