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sur 305 notes
A table !!! Pour ce réveillon de fin d'année-nouvelle année, toute la famille se retrouve autour de la table afin de partager un moment qui devrait être conviviable et festif. Mais voilà, chacun arrive avec ses non dits, ses secrets. Et puis il y a cette chaise vide qui semble attendre quelqu'un... mais qui ?
Autour de cette table, nous trouvons la mère, Amalia, le fils, Fernando, les deux filles, Silvia et Emma et l'oncle Eduardo. Nous rajoutons la copine d'Emma, Olga qui est là mais qui ne trouve pas sa place. Et puis il y a Max et Shirley, les deux chiens.
Le narrateur de cette soirée hors norme, est le fils qui vit avec sa mère, suite à une rupture amoureuse, et qui est en quelque sorte le confident de Silvia. Mais aussi la troisième main de la mère qui perd petit à petit la vue et qui enchaine à un rythme soutenu les maladresses physiques mais aussi verbales. Entre deux rattrapages de plats, pichet, verres et autres, la conversation s'engage et chacun à une grande nouvelle à annoncer. Mais voilà c'est sans compter sur le truculent et bruyant oncle et la très rigide Silvia qui essaie de soutenir à bout de bras cette famille depuis le départ du père.
Au fil des pages, nous découvrons la vie de chaque protagoniste pour finir sur un bouquet final où LA MERE prend tout son sens. le pilier central de cette famille n'est pas celle que nous pensons.
C'est sympathique, drôle, imprévu, triste aussi car la vie n'a épargnée personne. Chacun nous apparait avec ses forces, ses faiblesses et les carapaces petit à petit se fendent pour donner naissance à une nouvelle personne. Ce qui sauve cette famille, c'est l'humour que chacun déploie et qui devient au gré de la plume de Palomas la bouée de sauvetage de chacun.
Ce livre m'a été envoyé dans le cadre du Ptit Colli et je dois dire que ce fut une belle découverte. Je pensais me retrouver face à un récit un peu 'cucul la praline" comme on dit par chez moi. Mais non, je suis face à un écrit tout en poésie, retenue, profondeur et pas du tout ridicule. C'est aussi loufoque que le sous entend cette couverture colorée et amusante. Je ne remercierai jamais assez la personne qui a glissé ce petit livre dans ma box.

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Ah la famille : joie, galère, bonheur, contrainte ? On peut chercher plusieurs qualificatifs, on peut la détester ou l'aimer mais on revient toujours vers elle. Ce huis clos familial qui vient graviter autour d'une mère et ses 3 enfants, le père absent, le frère de la mère et les compagnons des enfants voilà les personnages. Certains sont réellement là et d'autres se dévoilent au fil des lignes, on parle d'eux mais ils ne sont pas présents. Les fêtes de fin d'année, l'organisation de la soirée du nouvel an va servir de prétexte à se rencontrer et à évoquer certaines choses. Ce n'est pas facile de créer une harmonie entre tous ces êtres qui se côtoient du fait de leur appartenance à une même famille mais qui ne se sont pas choisis au final. Ils doivent donc apprendre à vivre ensemble. de fait cette thématique concerne tout le monde car quelque soit notre histoire, à l'origine il y a toujours une mère qui donne la vie, et une famille qui se greffe tout autour. Pour moi découverte que cet auteur espagnol, une envie de voir de plonger un peu plus dans ces autres livres car j'ai bien aimé son approche des personnes et sa façon de nous les faire découvrir, peu à peu au fil des pages. Il distille des petites touches, par ci par là, tout en finesse, tout doucement mais qui amènent peur à peu à découvrir les drames, les conflits, les bonheurs qui existent dans cette famille. Un style particulier, méthodique qui ne laisse rien au hazard et qui plonge le lecteur dans une belle réflexion sur la famille.
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Pour une fois, l'éditeur a raison, quand il annonce sur la couverture " une comédie familiale déjantée et touchante, digne d'Almodovar". Sauf que c'est bien plus qu'une comédie.
C'est l'histoire d'une famille un peu spéciale, contée au travers d'un réveillon de Noël : une mère , ses trois enfants et son frère, le truculent oncle Eduardo. Et contée de quelle façon! Avec un humour permanent, mais cet humour cache bien des failles, bien des traumatismes chez tous les membres de la famille. L'humour n'est-il pas la meilleure défense que devrait posséder chacun d'entre nous face aux vicissitudes de la vie?
Au cours de ce réveillon mémorable, chacun va annoncer une nouvelle surprenante le concernant. Mais pas toujours une bonne nouvelle: ce peut être burlesque, attendrissant, ou l'aveu d'un échec. Mais le rire l'emporte souvent.
Entre deux chapitres contant le déroulement de la soirée, Fernando, le seul garçon, dévoile peu à peu les secrets de ces vies chahutées. Amalia, sa mère, a vécu longtemps avec un mari escroc, dénué de sentiments, qui a heureusement mis les bouts. Depuis, Amalia se sent libérée et ose enfin faire ce qu'elle a envie: souvent les pires bêtises. Emma n'a jamais pu oublier la mort de sa compagne Sara, malgré l'arrivée dans sa vie d' Olga, et l'annonce d'une grossesse in vitro. Silvia, l'autre fille, particulièrement acariâtre, qui n'arrête pas de s'énerver sur sa mère, voire de l'insulter, vient de vivre des échecs sentimentaux et professionnels à la fois. L'oncle Eduardo, qu'on ne rencontre que rarement, s'invente des tas d'aventures pour ne pas avouer qu'il se sent seul.
A la fin du réveillon, les résistances de chacun s'effondrent, les affrontements cessent, grâce au talent de cette mère si chaleureuse. Ce passage m'a semblé un peu mélo et voir cette mère un peu naïve arriver à percer avec une telle intelligence le coeur de ses enfants m' a quelque peu surpris. Mais je ne vais par ergoter pour quelques pages d'un roman qui est un vrai petit bijou.
L'histoire se termine par un dialogue entre "Fer", le narrateur et sa mère, qui va réussir aussi à décoincer son fils: "On ne peut pas trouver la paix en évitant la vie"!
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Une fois encore, merci aux babeliotes qui m'ont donné envie de lire ce roman. C'est un coup de coeur!

Dans la famille espagnole du narrateur, exubérante et parfois exaspérante , jamais ennuyeuse en tout cas, je demande d'abord les filles...bonne pioche: une Silvia obsédée par l'hygiène et qui veut tout contrôler, une Emma au regard souvent vide mais au si beau sourire...

Je demande aussi l'oncle, Eduardo, vieil hidalgo qui s'invente des histoires, chéri par sa soeur Amalia.

Et parlons-en d'Amalia, la mama, celle qui semble la plus déjantée du groupe familial, celle qui fait bêtises sur bêtises depuis le départ ( libérateur) de son mari, qui balaie tout sur son passage, au sens propre comme au sens figuré ;en fait c'est peut-être la plus raisonnable, la plus sensée...mais chut!

Et mon préféré, Fernando, ou plutot Fer, le narrateur, le fils sensible et si compréhensif, qui peine à trouver son chemin de vie...

Tout ce petit monde se retrouve pour les fêtes de fin d'année, et je peux vous dire que ce sera une réunion explosive, entrecoupée de souvenirs de Fer, qui vont permettre de creuser les failles de chacun.

J'ai adoré l'humour jaillissant à chaque page, certains passages sont hilarants, le style est acerbe, enlevé, mais ce côté drôle s'associe à beaucoup d'émotion, c'est ce qui fait la qualité de ce livre. La fragilité intime des personnages touche en profondeur le lecteur.

A mon tour, je le recommande vivement . Si vous aimez les histoires où pétillement de vie et drames intérieurs s'unissent harmonieusement, ce livre est pour vous!

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Barcelone, 31 décembre. Fernando, dit ''Fer'', prépare le réveillon avec sa mère Amalia. Et si cette dernière est très enthousiaste à l'idée de recevoir les siens, Fer est plus circonspect car il sait d'expérience que chez eux les repas en famille peuvent tourner au drame, aux cris, aux larmes. C'est donc la joie au coeur que la virevoltante Amalia accueille ses deux filles, Silvia et Emma, Olga, la compagne de cette dernière et Eduardo, son frère adoré, tandis que Fer les voit débarquer avec plus d'appréhension. Certes, la famille fait front depuis que le père, un escroc notoire, a demandé le divorce, laissant Amalia sans un sou, mais il existe des non-dits, des rancoeurs, des mensonges par omission qui, dévoilés, pourraient faire voler en éclat l'ambiance festive de rigueur pour entrer dans la nouvelle année.

Quel bonheur de lecture ! Cette soirée racontée par Fer prend des allures de comédie drôlissime qui cache des trésors d'amour et de tendresse. On se laisse embarquer par cette famille cabossée par la vie qui a connu des drames, des deuils, des mésententes mais qui reste soudée autour d'Amalia, une mère farfelue, ingénue a priori. Elle se révèle au fil des pages bien plus profonde que ce que laissaient supposer ses extravagances et son apparente naïveté. D'ailleurs chacun va finir par laisser apparaître ses failles intérieures, bien cachées derrière la crânerie, la nonchalance ou la dureté selon les personnalités. Chacun va monter sa ''face B'', cette part d'ombre que l'on garde au fond de soi pour garder la face, montrer le meilleur de soi-même, ne pas flancher, rester fort.
On passe du rire aux larmes en compagnie de cette famille particulière, excessive, mais tellement pleine d'amour. Un régal qui réunit dans un livre le meilleur de Pedro Amodovar et de Woody Allen !
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Quel beau livre !Quelles émotions ! C'est à la fois drôle et émouvant, léger et profond. Pour résumé, ça parle d'amour, de deuil, de perte. de chemins qu'on fait ensemble, de l'entraide, du soutien familial. J'ai beaucoup aimé.
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Je suis partagée ... d'un côté j'ai eu du mal à lire certains passages que j'ai trouvé longs... Longs... d'un autre côté, je n'ai pas arrêté de le lire, car certains passages vous happent littéralement, parfois même on pourrait avoir quelques larmes. et puis cette soirée pourrait bien être la soirée de n'importe quelle famille....
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L'été pointe son nez mais l'auteur vous invite à passer le réveillon du 31 décembre auprès d'une famille haute en couleurs.
Ce repas familiale à lieu chez Amalia, la mère, non dépourvue d'humour, loufoque, décalée, attachante et exceptionnelle - je ne vous cacherais pas que je l'ai beaucoup aimé Amalia - vous y rencontrerez Fer, le fils et aussi le narrateur, Sylvia et Emma les filles, sans oublier l'extravagant Eduardo l'oncle et Olga la copine d'Emma.
Au fil du récit nous découvrons les personnages et leur histoire, les révélations se succèdent, les blessures commencent à poindre, les coeurs s'ouvrent et nous lecteurs nous assistons à cette intimité.
C'est un roman décalé, vivant, prenant, attachant, plein d'amour, je suis passée du rire aux larmes, l'auteur aborde des sujets difficiles avec une plume non dépourvue d'humour et d'émotion.
Un auteur à découvrir et à suivre
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J'ai toujours été attirée par cette couverture ! Je la trouve fraiche, gaie et en même temps intrigante. Elle ne dévoile pas le regard... tout comme Fer dont là grand mère disait qu'il avait le regard de la forêt allemande, car il empêchait la lumière d'y pénétrer. Ce livre est le reflet de sa couverture qui lui va si bien ! J'ai adoré. C'est drôle, mais vrai. On y comprend les noeuds de la famille tout en légèreté et finesse. Je m'y suis un peu retrouvée. Ça m'a beaucoup touchée.
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C'est le premier livre traduit en français d'Alejandro Palomas, écrivain espagnol.
Ce roman "Une mère" ("Una madre" comme titre original) se passe le soir du réveillon du 31 décembre à Barcelone, avec ses traditions. Amalia, et son fils, Fernando préparent tout pour recevoir le reste de la famille pour cette soirée.
Il y a :
- Silvia, la nouvelle chef de famille depuis que son père a quitté la maison,
- Emma qui vient avec sa compagne Olga,
- l'oncle Edouardo qui arrive de Lisbonne.
Tous vont arriver avec leurs secrets et leurs non-dits et on sent que la soirée peut basculer d'un moment à l'autre.
Amalia, la mère, est malvoyante à 64% et de ce fait, maladroite dans ses gestes et quelquefois, ses paroles... mais à partir du chapitre 20, nous ne la verrons plus de la même façon.
L'aspect du roman pourrait laisser penser que l'on va ouvrir un livre léger mais pas vraiment en fait. Et sur la couverture du livre, les fleurs disséminées sur la figure du personnage expriment bien le regard d'Amalia.
Belle découverte même si vers le milieu du roman, j'ai peiné à avancer jusqu'au fameux chapitre 20 !
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