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3,92

sur 339 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est avec un grand enthousiasme et impatience que je me suis lancée, il y a quelques semaines, dans ce roman d'amour que m'avait vanté une amie turque. Il faut dire aussi que l'histoire autour du livre est édifiante! L'écrivain Orhan Pamuk, nobélisé, a ouvert à Istanbul un musée - qui a obtenu le Prix du musée européen de l'année 2014 - dans lequel il s'est attaché à disposer de manière percutante des objets glanés autour de lui, certains lui ayant appartenu, formant un hommage à une femme imaginaire.
En parallèle, il a écrit le roman du musée, bien que les deux soient indépendants. Sur presque 700 pages, l 'auteur prend la voix de Kemal, jeune homme turc de la haute société, qui à l'approche de ses fiançailles avec une jeune femme charmante, tombe amoureux fou de Füsun, une cousine éloignée, jeune, belle et libre dans un pays encore très attaché aux traditions. C'est à elle que des années plus tard sera dédié le musée.
Cet amour, qui pour moi s'apparente bien plus à du désir charnel ou même du fantasme, va transformer le cours de sa vie, le poussant à rompre des fiançailles prometteuses et à errer pendant des années à la suite d'une jeune femme devenue inaccessible.
Les premières pages m'ont enthousiasmée, avec la découverte d'Istanbul dans les années 70 et l'influence européenne exercée sur la haute société stambouliote. Mais très vite le personnage de Kemal, qui pour moi, je le répète prend pour de l'amour une obsession physique, m'a agacée par son immaturité et son égocentrisme, surtout sur 600 pages qui tournent pas mal en rond.
Les cent dernières abordent de front le principe des musées d'hommage, une partie intéressante du roman mais trop tard, je n'avais plus l'envie de me concentrer.

Je suis d'autant plus critique que le roman était prometteur par le milieu et le pays qu'il évoquait et cette histoire d'un amour inconditionnel dans lequel j'étais impatiente de me plonger, mais finalement aucun des personnages ne m'a convaincue sur la durée bien que je veuille accepter que de telles passions puissent exister. Trop d'apitoiements et d'obsession, bref c'est une rencontre ratée.
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Déçue de ne pas avoir apprécié ce roman comme la plupart des autres lecteurs.

Orhan Pamuk sait nous créer une atmosphère. L'écriture est belle, on plonge dans l'univers turc de la bourgeoisie des années soixante, un milieu que l'on découvre avec ses traditions et son goût du paraître.

Lorsque Kémal tombe amoureux alors qu'il est déjà engagé, il commence sa collection d'objets souvenirs qu'il dédiéra à Fusun, et une vague nostalgique se dépose très vite sur les pages. C'est enchanteur, et ça m'a parlé.

Il est commun de s'affectionner à des objets ou à des souvenirs. Certains peuvent remonter de loin sans nous prévenir, et nous étonner le temps d'une ou deux heures, des vieilleries du passé, ce sont des choses qui font partie de nous.

Le personnage principal joue un double jeu, en trompant sa promise. Pris dans le carcan des traditions bourgeoises, il est difficile pour lui de s'engager avec la jeune Fusun dont il vient de s'éprendre.

Jusqu'aux fiançailles, qui sonnent le premier coup de glas du livre, j'ai beaucoup aimé lire ce livre à cause de l'évocation des souvenirs, mais je ne vous cache pas que je n'ai pas trop aimé le personnage principal, ni tout le déroulement du côté passionnel quand il commence à s'enkyster, car je l'ai trouvé bien trop pesant, et le roman est devenu trop long alors, dans ces conditions.

Ce n'est pas faute de pouvoir entendre cette histoire douloureuse, c'est surtout un problème de cohérence globale et de style narratif.

Je vous engage à lire les autres critiques, elles sont toutes magnifiques, et c'est celle de baldrico m'a poussée à sortir le livre.

A relire peut-être.
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1975. Istanbul. Dans la bonne société bourgeoise, Kemal Bey trentenaire, chef d'entreprise, hésite entre sa maîtresse Füsun et sa fiancée Sibel.
J'ai beaucoup aimé les premières pages et me suis cru embarquée dans un bon moment de lecture plaisir. Mais malheureusement ce ressenti n'a pas duré et le jeune héros m'est vite devenu insupportable, ma lecture plaisir s'est transformée en longue lecture qui dure dure... Jusqu'à ce que je choisisse de tourner un peu plus vite les pages car la curiosité l'emportait je voulais malgré tout connaître la fin, que je ne vous dévoilerai pas.
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J'ai lu environ 180 pages de ce livre et j'ai lâché... J'ai beaucoup aimé la manière dont était décrite la Turquie, les descriptions des lieux, des ambiances sont intéressantes. Malheureusement, les histoires d'amours de Kemal ne m'intéresse pas, la manière dont sont décrits les rapports sexuels est assez lourde. Par ailleurs, l'écriture (ou la traduction je ne sais pas...) ne m'a pas emballé, elle est assez plate et classique. Si on rajoute à cela que l'histoire est affreusement lente... c'est trop pour moi... j'ai abandonné.
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Il y a un bon moment que je tourne autour des livres d'Orhan Pamuk, un peu rebuté par la crainte de m'aventurer dans l'un de ces gros livres à l'érudition un peu bourrative.
Ce livre ci m'avait finalement semblé le plus approprié pour une première incursion.
Plutôt surpris de prime abord, de me retrouver au beau milieu des libations et frasques amoureuses de la jeunesse dorée stambouliote au milieu des années 70 , et ce par la voix d'un narrateur dont le récit dégouline de platitudes sirupeuses dignes du plus mauvais soap-opera.
J'ai beau avoir fini par comprendre que l'auteur laissait réellement parler son personnage quitte a produire un effet de pastiche, le procédé qui court tout au long du livre rend malheureusement la lecture assez éprouvante, même si en creux ça et là , finit par apparaitre le portrait drolatique d'une bourgeoise turque tiraillée entre des traditions encombrantes mais structurantes et les strass et paillettes du monde occidental , comme horizon mal défini.
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Interminable histoire d'amour contrarié pour un jeune homme empêtré dans des fiançailles qu'il n' pas le courage de rompre, incapable de prendre une décision, se laissant porter pas les bouleversements qui agitent son corps et son esprit. Cet amour perdu devient obsession. Très long, ennuyeux, car focalisé sur une histoire dont jamais il ne parvient à se dépêtrer durant 650 pages. Il me semble qu'une version plus courte eût été bénéfique, j'ai éprouvé beaucoup de lourdeur dans ce roman que j'ai finalement trouvé très indigeste. On découvre les moeurs de la société bourgeoise stambouliote, les jeunes qui veulent afficher une certaine modernité, mais le poids des conventions et des codes pèse encore fortement sur leurs désirs d'émancipation.
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Plongée dans une famille de très très riches Stambouliotes, à travers un personnage, qui est le second fils d'une famille, et qui tombe très amoureux d'une parente pauvre alors que son mariage avec une riche héritière est déjà acté. le personnage saborde un avenir prometteur à cause de cette passion qui ne semble pas être totalement réciproque. C'est écrit avec simplicité et efficacité et la lecture est plutôt agréable. le caractère du personnage principal, que je trouve un peu mou, m'a un légèrement agacé, mais c'est probablement voulu.
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Une histoire d'amour desesperement triste.
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