Cabot-Caboche (BD)

J'avais déjà bien aimé l'adaptation du roman « Quelqu'un à qui parler » par Grégory Panaccione, je poursuis donc sur ma lancée avec « Cabot-Caboche », une histoire tirée cette fois-ci d'un ouvrage de Daniel Pennac. Les couleurs des deux couvertures se ressemblent et c'est ainsi que l'on reconnait le trait de l'illustrateur. « Cabot-caboche » ferait un scénario idéal pour un film familial : un chien laid qui se retrouve sous l'emprise d'une petite peste qui n'en fait qu'à sa tête. 

On se prend d'affection pour celui qui s'appellera désormais « Le Chien », que l'on suit dans de drôles de péripéties. Car si la fillette a un coup de coeur pour ce toutou à la drôle d'allure, ce n'est pas le cas de ses parents, « Le Grand Musc » et « La Poivrée » qui n'ont qu'un objectif en tête : le rayer de la carte. Entre humour et drame, voilà une bande dessinée qui pourrait faire la joie des petits comme des grands !
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Cabot-Caboche, c'est comme dans le tourbillon de la vie : "On s'est connu, on s'est reconnu, On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu de vue, On s'est retrouvé, on s'est séparé, Puis on s'est réchauffé".

Un chiot, jugé trop moche pour être vendu, atterrit dans une décharge. Il y est recueilli par Gueule Noire, une chienne âgée et très aimante qui lui enseigne les rudiments pour s'en sortir (détecter les odeurs, éviter de se faire écraser). À la mort de celle-ci, il se rend en ville à la recherche d'une maîtresse qu'il trouve en la personne de Pomme. Mais Pomme est une petite fille capricieuse qui finit par se désintéresser de lui et ses parents sont tout sauf dog-friendly : dès lors, une amitié est-elle possible ?

Rythmée, intelligente, drôle avec des passages très émouvants, cette lumineuse BD est adaptée du roman de Daniel Pennac : elle constitue un super plaidoyer pour la cause animale ! Au fil des cinq chapitres, Gregory Panaccione montre qu'un animal n'est pas un objet qu'on prend et jette : c'est un être vivant doué de sensibilité, qui a le droit au respect même s'il n'a pas de voix pour le faire savoir. Adopter, c'est s'en-ga-ger ! L'auteur insiste aussi sur le fait que l'animal est une éponge émotionnelle qui ressent la souffrance de la petite-fille.

Ici, l'originalité réside dans le fait que c'est le Chien (comme l'appelle Pomme) qui raconte l'histoire: on a accès à ses ressentis et même aux surnoms truculents qu'il donne aux humains.

On retrouve dans cette BD des thématiques humaines transposées dans le monde animal où tout n'est pas rose non plus : adoption, abandon, entraide, amitié, séparation, pardon, mort. On a également un clin d'oeil à l'écologie avec la décharge près de la plage et une réflexion sur la vraie beauté qui n'est pas qu'extérieure.

Le dessin à l'aquarelle relevé d'un trait noir fait passer beaucoup d'émotion (les yeux larmoyants des chiens à la fourrière).

Le Chien, Gueule noire, Laineux, le Hyéneux, je ne vous oublierai pas!

Cabot caboche, une bande dessinée de Grégory Panaccione, l'adaptation d'un roman de Daniel Pennac que je n'ai malheureusement pas lu.
Une très chouette BD qui nous permet de regarder le monde au travers des yeux d'un petit cabot au destin tragique et dont les yeux sont irrésistibles.
Une bien jolie histoire à faire lire aux enfants qui rêvent d'adopter un animal pour leur faire comprendre que ce n'est pas un engagement à prendre à la légère.
Une lecture recommandée par ma fille, et je suis très contente d'avoir suivi son conseil, c'était une lecture pleine de tendresse et la mise en images est très réussie.

Tiré du roman de Daniel Pennac, l'histoire de le Chien, un petit cabot trop moche pour être aimé, adopté, considéré à part entière. Adopté une première fois, il est délaissé par sa jeune maîtresse et s'enfuit. Retrouvé, cette fois-ci c'est les parents qui s'en débarrassent. Il rencontre heureusement toute une communauté de chiens et de chats qui l'entourent et l'aide à reconquérir et dresser sa maîtresse… pour une fin toute jolie. Une très belle bande dessinée, très touchante.
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Quelle histoire bouleversante! le Chien, avec son aspect miteux et famélique mais ô combien attachant, fend le coeur. On le suit tout au long de sa vie chaotique, marquée d'abandons et de souffrances mais aussi de belles rencontres. le graphisme est très expressif et traduit parfaitement le ressenti du héros canin, tandis que les couleurs suivent son humeur, variant en nuances et en luminosité.

De la décharge avec Gueule Noire jusqu'au foyer chaleureux du Sanglier et du Hyéneux, en passant par la fourrière avec le Laineux et les retrouvailles attendrissantes avec la petite Pomme, le Chien passe par toutes sortes d'expériences et d'émotions, apprenant de chaque situation. S'il est évident qu'il faut se méfier des hommes car "ils sont imprévisibles" (la fillette elle-même a un sacré caractère!), l'animal comprend qu'il est néanmoins possible de les... dresser!

Ainsi le Chien apprendra à se faire aimer tout en posant ses conditions, aidé en cela par ses copains de la rue (des chiens) et du cimetière (des chats), toujours prêts à partager leur savoir douloureusement acquis. Grâce à eux, tout finira bien malgré de nombreux remous et c'est avec soulagement que l'on quitte notre "cabot" enfin heureux et serein. Moi qui ne suis pas familière des chiens, je ne les verrai plus de la même manière!
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Cabot Caboche est une bande dessinée adaptée d'un roman jeunesse de Daniel Pennac, roman que je ne connaissais pas du tout. C'est donc sans aucune attente particulière que je me suis plongée dans cette BD. Et j'ai bien aimé.

C'est l'histoire d'un chien, abandonné à la naissance parce qu'il n'était pas très beau, qui grandit dans une décharge et qui décide de partir à la recherche d'une maitresse. Cette maitresse, il la trouve, en la personne de Pomme, une petite fille qui a décidé qu'elle voulait un chien, au grand dam de ses parents.

Toute l'histoire est racontée du point de vue du chien. Nous le voyons évoluer, grandir, et traverser des épreuves. Ce petit chien soit disant pas beau n'en est pas moins touchant et on s'attache beaucoup à lui (même quand on n'aime pas trop trop les chiens). Il lui arrive des choses pas franchement marrantes et on ressent de l'empathie pour lui. Parce que, de lire cette histoire de son point de vue à lui, ça nous montre vraiment tout ce qu'il peut ressentir. Parce que oui, les animaux aussi ont des sentiments.

Niveau dessins, nous retrouvons ici le style de Panaccione que nous avons déjà pu voir, entre autres, dans une Océan d'amour (qui avait été un énorme coup de coeur en ce qui me concerne). Ce n'est pas un style que j'affectionne particulièrement, c'est un peu trop brouillon pour moi (il m'a d'ailleurs semblé que c'était plus brouillon que dans un océan d'amour, mais je me trompe peut-être). Mais cela ne m'a pas trop gênée.

C'est une BD que je suis contente d'avoir pu découvrir.

Un petit chien, plutôt laid, échappe dés son arrivée dans la vie à la noyade parce que pas vendable. Recueilli par une chienne dans une décharge, il apprend l'art de l'esquive et devient un pro pour repérer la nourriture à l'odeur. Mais sa mère adoptive est vieille et meurt. Alors le chien quitte la décharge et va vers la ville. Il y rencontrera une petite fille, colérique, butée mais qui saura découvrir tout l'amour que tous deux peuvent se donner.
Une histoire touchante sur l'apprentissage de la vie, de l'amour, le sens de la perte, les deuils (pas forcément nécessaires mais qui existent) qui cohabitent avec les joies. Une très jolie histoire, pas gnan gnan, avec un dessin à la limite de la caricature mais très tendre dans le regard porté sur Pomme, le chien et ses amis. A lire.

L'adaptation en BD du roman de Daniel Pennac que je n'ai encore jamais lu, je ne peux donc pas dire si la BD est fidèle (comme un toutou !!!).
Nous suivons les aventures de le Chien, mal né car trop laid pour être vendu et jeté dans une décharge. Gueule noire, vieille chienne pleine de sagesse, le recueille et lui conseille de trouver une maîtresse. Quand sa mère adoptive meurt écrasée sous un frigo, l'animal part à la recherche de cette maîtresse et choisit Pomme. Coup de foudre entre eux, mais la fillette l'oublie assez vite et le délaisse.
Le Chien va donc errer dans la ville, faire des rencontres... C'est une histoire touchante qui met en exergue la maltraitance animale, le besoin de signaler qu'un chien n'est pas un jouet, mais un être vivant doué de sentiments. Histoire belle et cruelle à la fois. Je ne pensais pas que c'était si dur car de nombreux élèves l'étudient en classe (je lirai le roman dès que possible).
Grégory Panaccione croque les personnages avec finesse et fidélité. On aime ses couleurs pastels, beaucoup d'émotions nous traversent à la lecture de livre.

Découvert par le biais de ma fille qui n'est pas rentré dans le roman de Daniel Pennac alors que je lui avais vanté la beauté! Nous sommes tombées par hasard à la bibliothèque sur cette BD. Elle l'a prise et a beaucoup aimé. Je l'ai donc lu et j'ai retrouvé l'esprit du roman de Daniel Pennac. C'est même agréable de mettre des images à l'intrigue, images de qualité et proches de notre réalité.

Cette bd est une adaptation du roman de Daniel Pennac. le Chien nous raconte son histoire et les difficultés qu'il a rencontré. Sa vie est loin d'être facile, même une fois qu'il a trouvé une maîtresse. La petite Pomme a mauvais caractère et il n'est pas aisé pour le Chien de l'éduquer comme il le souhaite.

Il y a aussi une face cachée à cette histoire. C'est en réalité une mise en lumière de la condition animale. L'Homme ne respecte pas toujours les animaux de compagnie qu'il adopte sur un coup de tête et ne sait rapidement plus quoi en faire... En se mettant à la place du chien, on comprend vite ce qu'il ressent et cela peut faire réfléchir le lecteur.

Le texte est de qualité et il est parfaitement complété par les illustrations. Il y a pas mal de détails. Les personnages sont expressifs. Par contre, les couleurs sont assez ternes. Cette teinte un peu jaunie évoque le souvenir, le passé pour coller à l'histoire mais je n'ai pas trop apprécié car il s'agit de la majorité des planches du livre, ce qui donne un ensemble un peu tristounet.

Une bd jeunesse à découvrir.