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Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt...

Le chien est contrarié parce que sa maîtresse, Pomme, l'est aussi. Depuis quelque temps, son comportement a changé et le Grand Musc et la Poivrée le regardent de travers. Il en est certain, quelque chose se prépare. C'est sûr, les hommes sont imprévisibles... Dont les premiers avec qui le chien a fait connaissance. Jugé trop laid et donc inadoptable, des hommes ont tenté de le noyer. En vain... Gueule Noire le prend sous son aile dès son réveil, lui apprend la vie à la décharge et surtout à être indépendant et autonome. Malheureusement, Gueule Noire se fait malencontreusement écrasée par un réfrigérateur. le chien va alors suivre ses conseils : aller en ville et se trouver une maîtresse...

Adapté du roman jeunesse éponyme de Daniel Pennac, cet album retrace la vie de ce cabot, jugé laid par la plupart des humains. S'il trouve en Pomme une maîtresse, de prime abord très gentille, il va vite se rendre compte que les humains sont imprévisibles. de sa noyade ratée aux doux bras de Pomme, ce gentil et débrouillard canidé va vivre des instants inoubliables mais aussi des péripéties parfois tragiques. Malgré son aspect singulier, il n'en demeure pas moins attachant. L'auteur traite, tout en finesse, de la maltraitance animale, des abandons, et met en avant le bien-être animal (qui doit, évidemment, primer). Grégory Panaccione réussit parfaitement à rendre vie à ce chien, notamment en lui donnant la parole. Son trait si remarquable, de même que ses couleurs et son personnage fétiche (rencontré dans Chronosquad, Toby mon ami ou encore Match), rendent tendrement grâce au roman.
Un album... au poil !
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Grégory Panaccione esquisse à merveille le protagoniste de cette histoire : une caboche de traviole aux yeux globuleux dont les oreilles pendouillantes semblent disproportionnées par rapport au reste du corps, misérable jusqu'à la manière de se recroqueviller, comme s'il craignait les coups. Mais dont la soif de vivre, la truffe suppliante et le regard plein d'espoir sont incroyablement attachants.

La « vie de chien » de cette boule de poils promise à la noyade car trop « moche » pour être adoptée révèle les travers des humains – la bestialité n'étant pas toujours là où on croit. Les mots de Daniel Pennac et le trait de Grégory Panaccione brossent férocement la vacuité de leurs aspirations et la banalité des mauvais traitements infligés aux bêtes.

Et pourtant, c'est la tendresse qui l'emporte. On se prend d'amour pour ces personnages canins si affectueusement croqués. On retrouve avec plaisir la vivacité des dialogues du roman. On rit des petites manies des cabots, de leur vision des humains et des incroyables complots qu'ils fomentent. On voit bien qu'en réalité, il ne faut pas grand-chose pour une belle vie de chien. On ressent tout ce que les animaux peuvent nous apporter, comment ils arrivent parfois même à nous élever vers quelque chose de meilleur. le dénouement jubilatoire a ravi mes moussaillons qui ont voulu me lire cette BD à voix haute !

Ce classique de la littérature jeunesse est de ceux qui vous marquent à jamais. Voici une superbe mise en image – esthétiquement très réussie, mais surtout bouleversante. Allez, vous ferez bien une petite place à cette adorable bestiole ?
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Après avoir échappé à l'euthanasie, le chiot échoue dans une décharge où il est pris en charge par Gueule Noire, une chienne errante. Elle lui apprend à survivre en évitant les pièges de la décharge. Elle lui donne un conseil "Trouve-toi une maîtresse et dresse-la bien !".
À la mort de Gueule Noire, le chiot retourne en ville et se retrouve bien vite en fourrière. C'est là qu'une petite fille, Pomme, décide de l'adopter et le baptise le Chien. Mais Pomme a du caractère, est parfois lunatique, et son dressage s'annonce difficile...

Cette bande dessinée est adaptée du roman de même nom de Daniel Pennac, qui y invite les enfants à respecter toutes formes de vie, et particulièrement celles de leurs animaux domestiques.
C'est drôle, bien écrit et encore mieux illustré !
Les animaux, évidemment les chiens, mais également leurs amis les chats, sont dotés de traits de caractères très humains. C'est par ce biais, plutôt que par des tirades moralisatrices, que l'auteur et l'illustrateur font passer leur message.
La façon dont le Chien est formé par ses trois congénères éducateurs, Gueule Noir, Laineux et Hyéneux, donne des pistes aux enfants sur ce que devrait être leur comportement. Inversement, le comportement de la plupart des humains dans le livre dit clairement ce qu'il convient de ne pas faire...
Une BD à mettre entre toute les mains, pas seulement celles des enfants...
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Roman graphique jeunesse très fidèle au roman de Daniel Pennac. Un chiot, au physique ingrat et après de multiples péripéties, finira par « éduquer » Pomme au « caractère mélangé ». Des dessins tout ronds parlants aux couleurs attrayantes bien que parfois trop sombres.
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Avec une collègue, nous avons repéré ce livre dans la bibliothèque et elle l'a lu en premier et me l'a vivement recommandé ensuite. Comme j'ai beaucoup aimé Un océan d'amour, la bande dessinée illustrée par Grégory Panaccione, un de mes plus gros coups de coeur en bande dessinée.

Cette histoire - tirée du roman de Daniel Pennac au titre éponyme - raconte celle d'un chien, le Chien qui, au début de sa vie, va être jeté parce qu'il est jugé trop laid. Heureusement, une famille l'adopte et Pomme, la petite fille, s'attache à lui... Seulement, le Chien va être rapidement délaissé...

Toute l'intrigue tourne autour du Chien, qui est le protagoniste et qui explique aux lecteur•rices ce qui lui est arrivé. Il cherche à apprivoiser Pomme, comme d'autres chiens le lui ont conseillé, mais ça ne fonctionne pas vraiment... Et le Chien est laid : il a les yeux globuleux, les oreilles plus longues que son corps, et un air ahuri... il semblerait que Panaccione ait respecté la description de Pennac, et cela rend l'animal assez drôle et attachant.

À certains moments, j'ai trouvé l'histoire très triste. J'irais même jusqu'à dire que c'est un plaidoyer contre l'abandon des animaux, mais pas que. Les auteurs nous rappellent qu'il faut aussi s'en occuper et leur accorder de l'attention, du temps... Un texte d'une tendresse inouïe, aux illustrations charmantes et rigolotes qui m'ont beaucoup plu !
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Cabot caboche est une adaptation d'un roman jeunesse de Daniel Pennac. On retrouve son style de conteur, l'histoire est belle, pleine d'émotions, de sentiments, le héros est un chien, il est moche, abandonné, mais ne désespère pas de trouver une maîtresse un jour, la vie va parfois être cruelle, mais il y a tout de même de beaux moments à savourer. Grégory Panaccione l'illustre avec efficacité, mais je trouve son style parfois un peu trop brouillon. Ici c'est le cas, le dessin est très brut et trop fouillis, les couleurs souvent très lavasse, ça manque souvent de lisibilité. J'ai été séduit par l'histoire, mais moins par les choix graphiques, pas forcément adaptés au public visé.
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En 1982, Daniel Pennac publiait un roman jeunesse dont le héros est un chien errant, sale et vilain. de sa décharge à ciel ouvert, le cabot aspire à des cieux plus cléments et se met en quête d'une vie meilleure, d'une vie de chien… de compagnie.

Gregory Panaccione adapte ce roman d'une manière enchanteresse. On suit l'épopée de ce cabot plein de courage et de pugnacité, d'une seule traite, tant elle nous tient en haleine. On ne peut pas manquer de réfléchir à la relation de l'homme à l'animal, et plus largement à notre société de consommation…

Roman jeunesse ou initiatique, conte ou récit philosophique, on peut bien coller sur ce livre n'importe quelle étiquette, sa lecture est un délice dont on aimerait se délecter sans fin !

Une pure merveille !


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Quel chouette album plein d'émotion, de tendresse, d'humour aussi ! Un vrai coup de coeur totalement inattendu !

Le Chien n'est pas joli joli, dès sa naissance il est rejeté, voire condamné et pourtant ce petit être malingre et disproportionné s'accroche à la vie et ne demande qu'à être heureux auprès d'une maîtresse bien à lui.
Narrateur de sa propre histoire, il raconte ses errances et ses rencontres diverses et variées, souvent très marquantes et pleines d'enseignements : Gueule Noire, Laineux, le Hyéneux ... et sa recherche éperdue d'un foyer. C'est une histoire à la fois tragique, cruelle mais aussi pleine de tendresse, d'amour et parfois très drôle.

Grégory Panaccione illustre à merveille le parcours éprouvant de ce chien perdu si attachant. Mauvais traitements, violence, abandon, mort, les hommes font piètre figure dans le récit et le dessin très réussi accentue les émotions .... un simple regard sur un bord d'autoroute devient déchirant ! Et les grands yeux du Chien qui lui mangent la face, sa perception des événements ne peuvent laisser insensible. Les superbes dessins racontent autant que les mots : expressions, mouvements, couleurs, lumière, gros plans, ambiances crées par des paysages marqués : ville, décharge, fourrière, cimetière... C'est toujours touchant et d'une grande justesse !

Un album plein de sensibilité, avec de jolis messages sur la condition des animaux, sur la responsabilité d'adopter un chien. Une fois ouvert, impossible de le refermer tant le récit est prenant et bouleversant...

Une grand merci à Babelio et aux Editions Delcourt pour cette très belle découverte,
il ne me reste plus qu'à lire le roman de Daniel Pennac maintenant !

Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Il n'a même pas vraiment de nom, il s'appellera le Chien. Dès la naissance ça a mal commencé. Tentative de noyade puis direction la décharge. A chaque fois qu'il rencontre un humain, il tend le dos, ne sachant pas trop à quoi s'attendre avec ces bêtes là...

Cette histoire de chien maltraité, abandonné, adopté, délaissé, m'a beaucoup émue. J'ai trouvé l'histoire extrêmement bien construite, alliant un humour bien dosé à une réalité malheureusement trop courante. Et tout ça à hauteur d'enfant, pour sensibiliser au bien être animal dès le plus jeune âge.
Grégory Panaccione illustre l'histoire du Chien avec beaucoup de talent, d'émotions et de vie. Je n'ai pas lu le roman de Daniel Pennac mais ce roman graphique m'a donné envie de m'y plonger.

C'est un gros coup de coeur de début d'année pour ma part.
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*** Gros coup de coeur***

Quelle belle histoire ! Quelle pépite que cette bande dessinée qui jongle entre tristesse, humour et quête initiatique !

Un chiot, échappe à une mort programmée par l'humain et se retrouve dans une décharge. Il est pris sous la patte de "gueule noire", un chien qui va lui apprendre l'essentiel à la survie, jusqu'au jour où la fourrière passe par là et embarque le pauvre petit chiot. Ce dernier est moche et n'a aucune chance d'être adopté, il part donc mal dans la vie. Mais, un jour une fillette capricieuse, nommée Pomme décide de l'adopter et ce, contre l'avis de ses parents qui mettent la condition de s'en occuper. le chiot va s'appeler "Le Chien" et comme on le lui a appris il va tenter d'apprivoiser Pomme et ses parents. Au début avec Pomme, tout va bien mais les parents détestent ce pauvre toutou qui ne demande rien d'autre que d'être aimé. Les vacances sont terminées et Pomme retourne à l'école, laissant son compagnon à son sort enfermé toute la journée dans un appartement, préférant la compagnie de ses petites copines ne s'occupant plus de son chien.
"Le Chien", se faisant maltraiter par les parents de la fillette et ayant perdu toute confiance en sa petite maîtresse décide de s'échapper.
Il va se retrouver avec un chien nommé "Hyèneux" et avec son ami humain qu'il nomme "Le Sanglier". Grâce à ses nouveaux amis, "Le Chien" va beaucoup apprendre de la vie et va découvrir ce qu'est les humains qui sont tous très imprévisibles ...

Une petite fille, un cabot moche à souhait qui raconte sa vie pas joyeuse, et une histoire qui aura ses hauts et ses bas, tirée du roman de Pennac avec ce qu'il fait d'humour et avec beaucoup d'émotion. On ne dit rien de plus du travail de Panaccione, subtil et délicat. Un ouvrage tout public à conseiller pour les plus jeunes afin de leurs faire prendre conscience que les animaux ne sont ni des objets, ni des jouets et qu'un engagement à avoir un animal c'est du sérieux.

Une magnifique découverte à lire et à relire !

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