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EAN : 9782354882051
88 pages
Gulf Stream Editeur (17/09/2015)
4.62/5   4 notes
Résumé :
Chez les animaux, il y a les serial killers qui, en un repas, dévorent des milliers de proies ; les parasites qui, sans pitié envers leurs victimes, leur gâchent l'existence en suçant leur sang ou en volant leur pitance ; les affreux qui se dévorent entre eux ou grignotent leur hôte de l'intérieur. Mais il y a aussi les romantiques qui lorsqu'ils sont l'un sans l'autre dépérissent ; les bons amis qui s'échangent des services et ceux sur qui l'on peut toujours compte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En découpant en 6 chapitres son ouvrage, l'auteur aborde différentes combinaisons entre animaux mais aussi entre les plantes et les animaux. Ces phénomènes de co-évolution sont présentés par le menu entre "Les prédateurs", "Les profiteurs", "Ceux qui font horreur", "Les collaborateurs", "Les coopérateurs" et "Le transformateur". Pour ce dernier, je vous laisse deviner de qui il s'agit...
Il transparaît à la fin de la lecture que ces formes allant de la prédation à la symbiose en passant par la parasitisme et l'épibiose permettent permettent des formes partagées de gestion de l'environnement proche. Que ces relations limitent ou favorisent les espèces, elles permettent la plupart du temps à l'environnement d'être équilibré.
Chaque double page renvoie à une interrelation interspécifique. Outre une petite introduction et des précisions sur les espèces (les différents noms, les lieux d'habitat), un paragraphe est dévolu à l'association et un autre à "Qui en profite?". La double page se clôt par un encart "Le saviez-vous?" qui soulignent une anecdote renforçant la stricte association de certaines espèces, soulevant les débats sur les responsabilités du varroa ou des pesticides dans l'étiolement des communautés d'abeilles, montrant les petites histoires ou légendes (?) autour de ces êtres vivants.
Les illustrations, entièrement dessinées, sont bien balancées puisque la première page possède un magnifique et précis dessin naturaliste de Matthieu Rotteleur quand la seconde a 3 vignettes humoristiques (efficaces pour moi!) mises au regard des courts paragraphes par Anne-Lise Combeaud.
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"Les bêtes associées pour le meilleur et pour le pire" de Jean-Baptiste de PANAFIEU et illustré par Anne-Lise COMBEAUD et Matthieu ROTTELEUR confirme la règle. Donner des anecdotes sensationnelles aux enfants ne peut que les attirer, à la lecture et aux notions de zoologie et de botanique.
Ce documentaire-ci met en avant quelques choses qui n'est pas si facile à comprendre: les associations vivantes.

La première relation inter-vivants évidente est la chaine alimentaire mais elle n'est pas si simple. Il existe les prédateurs qui dépendent exclusivement d'une nourriture spécifique comme le tamanoir dont l'intestin contient des bactéries permettant aux termites et aux fourmis d'être digérées (forme de symbiose avec l'insectivore). le lion entraine une sélection naturelle permettant de limiter les épidémies mais les baleines avalent tout.
Puis viennent le tour des parasites. Ils affaiblissent leur hôte ou prenne sa place, comme l'acarien de l'abeille ou le pou de la langue de ce poisson. Il peut aussi être un parasite de ponte (le coucou) et de la reproduction (comme une guêpe pour la fleur ophrus).
Les grands méchants apparaissent dans tout ce qui peut y avoir de plus effrayant (oui, oui pire que le pou de langue). Ils tuent, oeuvrent de cannibalisme. Nous apprenons ainsi que la guêpe est plus forte que les produits insectivores sur le puceron ou que la zombification des souris par les toxoplasma fait vraiment peur.
Puis certaines collaborations sont décrites, association mutuelle sans gêne, la symbiose (particulièrement étroite), quelques exemples ici entre poissons et bactéries, mollusques et algues, arbres et champignons...
Il est aussi question de ceux qui nettoient, les déchets, l'organique. Ce bousier ou géotrupe par exemple sans qui les bouses de vaches recouvrerait l'Australie. Et enfin de la seule relation ayant entrainement une transformation de l'autre participant: l'homme et la domestication.

Le point fort est de vraiment partir sur des duos très enthousiasmants. le fond scientifique apparait alors avec pertinence mais sans pesanteur. Nous apprendrons le nom de toutes ses associations vivantes en oubliant ni le règne animal, ni le végétal, ni l'humain. Puis certains autres éléments reviendront à l'esprit: le sang des insectes, l'hémolymphe; d'où vient la couleur des bonbons à la fraise ou que les champignons sont plus près des animaux que des plantes par leur constitution cellulaire. Si si je vous assure, ce sont de petites histoires d'horreur, pleines d'humour (avec aussi des dessins en décalage réaffirmant le propos différemment) et nous nous prenons à tourner les pages sans s'en rendre compte et ceci à différents âges de lecture. La petite histoire étant tout à fait lue à des enfants de 5 ans!
Les illustrations sont toujours très à propos, une descriptive et d'autres caricaturales.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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Une collection extrêmement intéressante et pédagogique. Ici, ce sont les associations d'animaux et de végétaux (et de champignons) qui sont scrutés : symbiose, commensalisme, mutualisme, parasitisme… Vous découvrirez toutes les différences entre ces modes de coopération à travers de nombreux exemples : chaque exemple est présenté en 4 points : présentation des individus, principe de l'association, intérêts de l'association et enfin une petite information étonnante sur les individus concernés. le tout illustré par des dessins très drôles.
Je suis toujours stupéfait par les informations étonnantes que l'on découvre dans la nature : brochets qui mangent leurs petits ou leurs frères et soeurs, des larves de guêpes qui parasites les pucerons en se nourrissant de leur hôte, bactéries qui produisent de la lumière pour un poisson, la crevette qui nettoie la murène…
Un livre passionnant, accessible aux enfants et très intéressant pour tous.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La fourmi allomerus et l'hirtella: L'arbuste fournit un abri aux fourmis. Celles-ci protègent la plante contre les insectes qui tenteraient d'en dévorer les feuilles. Le champignon se nourrit des débris végétaux accumulés par les fourmis. En échange, ses filaments transfèrent à la plante les éléments minéraux provenant des excréments des fourmis. C'est important pour l'hirtella car, dans les milieux tropicaux, les sols sont souvent pauvres.
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Le bernard-l'ermite et l'anémone: Les deux associés profitent de l'association. Lorsqu'il se nourrit, le crustacé laisse échapper des petits fragments de nourriture qui flottent dans l'eau et que l'anémone peut récupérer avec ses tentacules. En contrepartie, l'anémone de mer protège le bernard-l'ermite car les prédateurs évitent de s'approcher de ses tentacules. Ils sont en effet hérissés de cnidocytes, des cellules capables de projeter des petits harpons empoisonnés. On appelle mutualisme cette relation à bénéfices réciproques.
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Des biologistes ont estimé la quantité de krill avalée à chaque plongée par la baleine bleue […]. Lorsqu’elle se trouve dans un banc de crevettes, elle enfourne dans sa gueule jusqu’à 100 tonnes d’eau, plus que sa propre masse !
On estime qu’elle peut engloutir plus d’une tonne de krill par plongée, ce qui équivaut à 90 fois l’énergie dépensée pour sa capture. La filtration de proies minuscules par des animaux géants est donc une technique extrêmement efficace !
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On a très longtemps considéré les champignons comme des plantes […]. Pourtant, ils n’ont ni tiges ni feuilles et ne produisent ni fleurs ni vrais fruits. De plus, les fibres qui les soutiennent ne sont pas constituées de cellulose, comme chez les plantes, mais de chitine, comme chez les insectes. Finalement, l’analyse de leur ADN a tranché : ils sont plus proches des animaux que des végétaux !
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Videos de Jean-Baptiste de Panafieu (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Baptiste de Panafieu
Avec les autrices et auteurs Charlotte Bousquet (Âmes libres, Scrinéo), Nadia Coste (Mystère, le roman, La Martinières jeunesse) et Jean-Baptiste de Panafieu (Extinction, le crépuscule des espèces, Delachaux et Niestlé – Dargaud). Présenté par Willy Richert avec Yalda Heidari.
Avec la participation de la classe de 3eD du collège Amédée Laplace de Créteil.
Et avec la participation d'Anaïs, Ariel, Chaïma, Dayann, Djibril, Elya, Julia, Lydia, Simine, Yasmina et Zoé du collège Sólveig Anspach de Montreuil pour « Nous ? le feuilleton ».
Penser un Nous qui embrasse tout ce qui vit, un Nous qui parle, qui rugit, qui s'enracine. Penser avec urgence le Nous comme un tout où toutes les espèces ont le droit de cité.
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