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EAN : 9782100766598
208 pages
Dunod (23/05/2018)
3.92/5   12 notes
Résumé :
Nous savons depuis peu que les premiers Homo Sapiens vivaient il y a 300 000 ans dans la Sahara vert, l'actuel Maroc. Et ils n'étaient alors pas les seuls humains à peupler la planète. D'où venaient-ils? Pourquoi les autres espèces du genre ont-elles disparu? Comment Sapiens a-t-il colonisé la planète? Laissez-vous guider par Jean-Baptiste de Panafieu à la rencontre de nos ancêtres. Confortablement installé dans votre transat, découvrez l'incroyable histoire de nos ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Sapiens à la plage... j'aime ces titres qui attirent (celui-ci est accompagné d'un dessin non moins accrocheur ! ). Pour compléter le tout, un auteur que j'avais découvert avec un essai sous forme de lexique sur le nucléaire, le nucléaire pour quoi faire ?, avec beaucoup d'enthousiasme.
L'auteur pose la question de savoir sur la naissance de l'Homme. Jean-Baptiste de Panafieu commence par raconter où les premiers os d'hominidés ont été trouvés, il détaille ensuite les évolutions (intellectuelles, physiques, comportementales) de ces derniers qui vont les amener vers ce qui deviendra l'Homme. L'ensemble manque peut-être un peu de continuité mais le propos reste intéressant. J'ai retrouvé le style accrocheur, comme celui que j'avais découvert dans son essai sur le nuéclaire. Il explique de façon simple certains points dans la théorie de l'évolution des hommes (la bipédie, le chainon manquant, ...). Il y a quelques dessins pour différencier des boîtes crâniennes, des mâchoires d'un hominidé à l'autre, des schémas pour expliquer l'évolution d'une espèce, la répartition sur Terre...
Il s'arrête aussi sur les théories qui s'opposent ( certaines restent encore avec un point d'interrogation). J'ai aimé les explications détaillées sur la vie possible de ces êtres à cette époque, c'est un sacré travail de recherche !! Dommage que la dernière partie avance plus vite, l'évolution se fait plus rapidement mais ouvre sur un avenir avec encore des questionnements...
Après la visite que j'avais fait récemment à la grotte Chauvet en famille en juin dernier, ce livre est un formidable moyen de continuer la découverte de la préhistoire (ici, la période est plus largement étudiée). Je remercie Babelio et les éditions Dunod pour cette belle lecture !
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Malgré son nom, je trouve cette collection d'un haut niveau scientifique.
Ici nous partons à la découverte de Sapiens comme le titre l'indique mais pas que... Et même il n'est finalement que la conclusion. En effet le l'histoire racontée commence dès la séparation entre l'Homme et les autres singes, notamment nos plus proches parents Chimpanzé/Bonobo. Puis les Australopithèques, les premiers Homo, l'évolution et les migrations des différents hommes, ceux avant et ceux contemporains à Homo sapiens, leurs différences et leurs similitudes, leur croisements et ce qu'il en reste. Et sapiens, seul humain restant, sa dispersion, et après le Paléolithique jusqu'à aujourd'hui.
Ce livre est très bien fait, très bien vulgarisé. Certaines notions encore hypothétiques ont été tranchées depuis et d'autres infirmées (publié il y a 6 ans). Mais à part ça, il est très intéressant.
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Malgré sa volonté de s'afficher comme une lecture de vacances, le début de ce livre m'a semblé bien ardu entre les différences découvertes archéologiques, les noms des espèces (en latin) et leur datation que l'auteur nous balance à la volée. Et cela, malgré quelques schémas explicatifs pour mieux les situer. J'étais perdue. Heureusement, le plus souvent possible, l'auteur nous rappelle leur "petit nom" (Lucy, Toumai,...) pour nous aider à les mémoriser.
Cette première partie est à réserver plutôt aux connaisseurs, les néophytes sur leur transat se contenteront de retenir que l'évolution n'a pas été une longue ligne droite de l'australopithèque à l'homme moderne mais une évolution buissonnante composée de nombreux "cousins" et mélanges.
Puis à mesure que les millénaires passent (et que les pages de ce livre se tournent), le nombre d'espèces diminue, elles entrent dans l'humanisation (si on peut dire, bien que la frontière soit difficile à discerner), et la compréhension devient tout de suite plus aisée. J'ai même retenu l'existence des Denisoviens, un nom inconnu lors de mon passage sur les bancs de l'école. de plus, la trace plus perceptible qu'ils ont laissé dans notre monde nous permet d'appréhender davantage leur mode de vie, même si beaucoup de zones d'ombres subsistent. Et l'auteur ne nous aide en rien à privilégier une hypothèse plutôt qu'une autre.
L'ouvrage finit par un passage du paléolithique au néolithique, puis la fin de la préhistoire pour passer dans l'histoire. Ces derniers chapitres m'ont semblé beaucoup plus intéressants, car moins scientifiques et plus anthropologiques.
J'aurais aimé un développement plus important de cette partie de notre évolution, même si en terme d'années, elle a été beaucoup plus courte.
Je remercie Babelio et les éditions DUNOD dans le cadre du programme Masse critique qui m'ont permis de découvrir cet ouvrage.
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Cet ouvrage révèle le caractère buissonnant de la lignée humaine sans en cacher nullement la grande complexité. C'est d'ailleurs un des petits défauts qui peuvent – dans un premier temps - décevoir le lecteur qui, sans schéma explicatif convaincant, se retrouve rapidement noyé dans la masse des appellations scientifiques sans parvenir à faire le lien entre les espèces citées.
Au fil du récit, les choses s'éclairent quelque peu et l'on se laisse assez facilement convaincre par une narration suffisamment rythmée pour maintenir l'intérêt. Des apartés viennent entrecouper le propos en apportant des éclaircissements/approfondissements bienvenus.
Un livre sympathique au titre très approprié puisqu'il permet d'en apprendre beaucoup sur l'évolution de notre espèce avec simplicité. Un livre sérieux mais fluide, intéressant sans se prendre la tête.
En résumé, j'ai aimé et je le conseille à un public ayant déjà une culture scientifique et des notions de biologie, et qui apprécie ce thème sans pour autant en être féru.

Petit bémol : quelques fautes d'orthographe/de frappe et oubli(s) de mots entachent légèrement la qualité de l'ensemble sans nuire au propos.
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Une couverture attirante 

Un titre original pour un sujet a priori ardu ... et voilà j'ai craqué et je me suis régalée avec cet ouvrage qui fait un point rapide sur l'évoltion des connaissances en paléo anthropologie. 

De Darwin à Lucy et aux méthodes actuelles de paléogénétique, on n'a jamais autant repoussé les limites de la connaissance des sources de l'humanité et Jean Baptiste de Panafieu, dans une vulgarisation éclairée fait un point sur l'avancée des connaissances en la matière. 

Des origines buissonnantes, des évolutions simultanées sur des continents différents, sur les traces de lignées disparues dans le génome actuel, cet essai montre qu'il y a en chacun de nous quelque chose de Neandertal, voire des denisoviens ... et que nous sommes le fruit d'une évolution métissée 

Passionnant ! 

Bref, j'ai engrangé d'autres livres de cette collection ... 

A suivre, donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pour les espèces animales, les paléontologues prérerent chercher les relations de cousinage, indépendamment de la position des espéces dans le temps. Si deux fossiles présentent les mêmes caractères dérivés, c'est-à-dire les mêmes innovations anatomiques, on considère qu'ils sont apparentés. Ils ont donc un ancêtre commun, mais celui-ci n'est la plupart du temps pas défini, même si certains fossiles peuvent en être proches. Cest l'application des méthodes dites «cladistiques» qui a permis d'aboutir à des arbres phylogénétiques (décrivant ces relations de parenté) plus rigoureux, et surtout susceptibles d'ëtre discutés de façon plus objective.

Dans le cas de notre propre espèce, on laisse souvent de côté les rigueurs de la théorie, du fait de l'importance symbolique de la place d'un fossile dans notre lignée directe. A tort ou à raison, un ancêtre direct paraît plus intéressant qu'un cousin disparu sans descendants, Devant la foule des australopithèques et des espèces voisines (Kenyanthropus, Paranthropus, etc), il est tentant de chercher qui parmi eux est vraiment à l'origine de la lignée proprement humaine : qui sont les ancêtres des premiers Homo?
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Mais la sécurité a un coût! Ce cerveau surdéveloppé demande une nourriture plus riche, donc d'origine animale, qui est également plus digeste. Son assimilation demandera moins d'efforts à l'intestin qui consommera moins d'énergie, une économie dont le cerveau pourra tirer profit. Et si ce dernier est plus efficace, il sera capable de trouver plus de sources de nourriture ou de fabriquer les outils aidant à s'en procurer. C'est le cercle vertueux de l'encéphalisation ! Deuxième cercle vertueux : si un gros cerveau facilite les relations sociales, celles-ci vont en retour permettre une meilleure exploitation du milleu par exemple par la mise en commun des nouvelles ressources. Ces interactions semblent aujourd'hui expliquer, au moins en partie, l'apparition du genre Homo.
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L'étude de notre propre évolution nous fascine, non seulement par ce qu'elle dévoile de nos origines, mais aussi par ce qu'elle révèle de notre nature.
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Aujourd'hui, cette notion est devenue complètement obsolète. D'une part, l'évolution n'est plus comparée à une chaîne dont les espèces seraient les maillons, mais plutôt à un arbre portant de multiples ramifications. D'autre part, si l'on ne considère qu'une seule lignée (un rameau isolé de ce buisson), on sait qu'il manquera toujours des chaînons, des étapes du processus de transformation d'une espèce en une autre. En effet, comme la fossilisation est un phénomène rare, les formes intermédiaires n'ont certainement pas toutes été conservées, surtout si l'évolution a été très rapide (à l'échelle des temps géologiques).
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Homo sapiens est une minuscule brindille sur un improbable rameau d'une branche inattendue sur un arbre qui a eu de la chance. Stephen J. Gould. 1989
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Videos de Jean-Baptiste de Panafieu (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Baptiste de Panafieu
Avec les autrices et auteurs Charlotte Bousquet (Âmes libres, Scrinéo), Nadia Coste (Mystère, le roman, La Martinières jeunesse) et Jean-Baptiste de Panafieu (Extinction, le crépuscule des espèces, Delachaux et Niestlé – Dargaud). Présenté par Willy Richert avec Yalda Heidari.
Avec la participation de la classe de 3eD du collège Amédée Laplace de Créteil.
Et avec la participation d'Anaïs, Ariel, Chaïma, Dayann, Djibril, Elya, Julia, Lydia, Simine, Yasmina et Zoé du collège Sólveig Anspach de Montreuil pour « Nous ? le feuilleton ».
Penser un Nous qui embrasse tout ce qui vit, un Nous qui parle, qui rugit, qui s'enracine. Penser avec urgence le Nous comme un tout où toutes les espèces ont le droit de cité.
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