Ce livret réalisé par
Antoine Paris, un artiste spécialisé dans l'art de rue - le street'art - est très étrange.
Je me suis "faite avoir" par le titre racoleur :
peau d'encre. Je croyais qu'on allait y parler de tatouage. Ou d'expérience de vie.
Mais non, c'est un délire de l'artiste sur le thème d'un gamin trouvé dans une poubelle qui se sort comme il peut de sa misère.
C'est mochement dessiné, mochement encré, mais tout ça est voulu. Pour faire genre artiste spontané.
Et ça marche pas. C'est moche et ça le reste.
Pas de poésie, ou peu, dans ce morceau d'arte povera.
J'aime pô
Antoine Paris comme dessinateur de petits mickeys. Ni comme peintre en fait, je suis allée voir ce qu'il faisait, par respect pour un collègue artiste, mais non, ce n'est pas mon truc. Mais je sais que ça plait son truc, cette façon de dessiner comme on gerbe, en tas, dans le tas, sans façon ni réflexion. C'est certainement salvateur pour lui, mais pour moi, c'est destructeur. ça me ravage les intestins cette peinture.