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EAN : 9782211208192
256 pages
L'Ecole des loisirs (11/05/2016)
3.77/5   13 notes
Résumé :
Une mère, on n’en a qu’une, pas vrai ? Même si elle picole toute la journée, même si elle oublie de vous acheter à manger, même s’il faut la tirer du lit le jour du versement des allocations chômage, il faut faire avec… Et Jono, du haut de ses quatorze ans, a toujours fait avec la sienne. Mais le soir où sa mère frappe sa petite soeur en pleine figure d’un coup tellement puissant que Julie valdingue à travers la pièce, Jono décide que c’en est trop.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Lecture mitigée et assez compliquée de ce livre jeunesse divisée en deux parties. L'amorce de l'intrigue m'a plue. La mise en situation et la rencontre avec cet adolescent de 14 ans devant protéger sa petite soeur des accès de folie liés à l'alcoolisme de leur mère. La seconde moitié de la première partie m'a un peu ennuyée avec leur fugue interminable qui s'achève abruptement chez leur père qui n'en a que faire de les accueillir. Heureusement la deuxième partie (et ses rebondissements) a permis que je poursuive la lecture avec succès et bien m'en a pris. L'auteure a abordé de façon intelligente le sujet qu'est la maltraitance et sa triste réalité, le placement en foyers ou familles d'accueil séparés pour les membres d'une même fratrie, la détresse causée par la disparition d'un parent, aussi peu affectueux soit-il. Lecture qui avait mal commencé mais qui s'est assez bien terminée !
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Le récit se passe en Irlande. Jonathan est une jeune garçon de 14 ans qui nous parle de sa vie : il a une soeur, Julie 8 ans, un père absent, une mère alcoolique et une grand-mère morte, ce qui est bien dommage car c'était la seule à s'occuper d'eux. Elle leur manque beaucoup. Quand un soir leur mère rentre, encore une fois ivre et avec juste des pommes pour le dîner, Julie se met à pleurer et sa mère la gifle très violemment. Celle-ci ne peut retourner en cours ainsi de peur d'alerter les services sociaux et qu'ils soient séparés juge Jonathan. Il sèche donc les cours avec sa soeur, mais panique quand l'école de celle-ci commence à s'inquiéter. Il a peur d'être à court d'excuses et prend donc la décision qu'ils fuguent tous les deux. C'est celle-ci qu'on va suivre en fin de première partie. le récit est construit en deux parties et la seconde m'a surprise, je ne m'attendais pas au tour qu'elle fait prendre au roman.
J'ai trouvé l'histoire assez juste et émouvante. Sans être originale elle est bien ficelée et assez bien écrite.
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A la lecture de son résumé, j'ai immédiatement eu envie de lire ce livre. Il y avait un je-ne-sais-quoi de très touchant qui, malgré l'ambiance qu'il laissait transparaitre, m'a vite intriguée.

Et je ne me suis pas trompée. Meurtris est un livre très émouvant, éprouvant aussi mais extrêmement sensible. J'ai été vraiment touchée par la force et la détresse qui émanent de Jonathan, notre narrateur de quatorze ans. Malgré les épreuves qu'il a eu à subir, et tout ce qu'il a du gérer malgré son jeune âge, il n'a eu qu'une seule idée en tête : veiller au bien être de Julie, sa petite soeur de huit ans.

Je m'attendais à une simple vadrouille de deux jeunes enfants qui fuient l'ambiance de leur maison. Mais Meurtris est bien plus que ça. Et la seconde partie offre tout le cadre émotionnel nécessaire à ce genre d'histoire ; ce mélange d'espoir et de désespoir, cette volonté de continuer à vivre et à se battre malgré le fait que tout se ligue contre nous.

Meurtris se lit très facilement malgré la dureté du sujet. Mais le plus remarquable reste la plume de Siobhán Parkinson que j'ai découverte ici. Tranchante, elle va directement à l'essentiel et ne s'embarrasse pas de fioritures. Elle n'est pas là pour nous tirer les larmes et relate cette histoire dans sa véracité, avec rudesse mais sans jamais rien enjoliver. Aucune grande envolée digne d'un pathos à la grecque ; c'est ce qui fait que cette histoire paraît si sincère et si vraie.

Pour conclure : J'ai été agréable surprise par cette histoire qui aborde un sujet difficile sans tomber dans l'excès. Jonathan et Julie m'ont énormément émue, et j'ai été touchée par ce grand gaillard qui essaie tout simplement de faire au mieux, sans que personne ne le reconnaisse. Siobhán Parkinson possède une plume vraiment saisissante et permet à ce livre de ne pas tomber dans le voyeurisme. Une très « jolie » découverte.
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Tout a commencé lorsque leur grand-mère est morte. du moins, c'est là où Jonathan – Jono – pense que son histoire commence. Car c'est le jeune homme qui nous raconte, qui écrit cette histoire avec, en tête, les conseils de son professeur d'écriture créative (ou d'anglais, si on préfère). Si Jono n'est pas particulièrement ravi de cette entrée en matière, ce début nous accroche clairement et très vite, nous avons envie de comprendre comment la mort de sa grand-mère a entraîné la suite de ce que nous allons lire. Jonathan et sa petite soeur Julie ne vivent pas dans le meilleur environnement : un père disparu de la circulation, une mère alcoolique négligente qui fait l'erreur de trop en claquant Julie trop fort. Pour éviter que les services sociaux ne s'en mêlent, Jono va mentir auprès de l'école de la petite, et de son propre collège afin d'expliquer leur absence. Et lorsque les mensonges ne sont plus possibles, c'est la fuite qui lui semble la meilleure solution. Jonathan va alors emmener sa petite soeur pour une voyage de Dublin vers Galway où, il l'espère, l'attend une vie meilleure. Fin de la première partie…

Je ne vous dévoilerais pas le contenu de la deuxième, qui lorgne du côté du polar et de la recherche de la vérité. Mais entrecoupé de souvenirs de ses grands-parents et de ses parents, le récit de Jonathan nous entraîne dans cette fugue, dans cette mission qu'il se donne de protéger sa petite soeur. le ton juste et sans concession de Siobhán Parkinson fait de Meurtris un roman puissant d'émotions, qui nous remue et ne nous lâche pas avant la dernière page. Maltraitance, négligence et abandon sont les mots clés de cette histoire terrible qui, malgré tout, trouvera sa lueur d'espoir. En dépit d'une petite impression de « déjà-lu » sur ces thématiques, Meurtris est un roman vraiment très bien écrit, qui m'a beaucoup touchée. A découvrir !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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Avec une mère comme celle de Jono, on est obligé de devenir mature avant l'âge, il s'occupe en priorité de sa soeur de qui il n'a pas envie d'être séparé et je trouve en effet qu'il le fait avec beaucoup de maturité et d'amour.
Par moment Jono nous parle de ses grands-parents avec beaucoup de tendresse et on sent qu'ils lui manque.
Il est obligé de mentir à tout le monde pour ne pas que les services sociaux ne les séparent.
C'est un livre destiné à un jeune public je dirais 12 / 14 ans mais je trouve quand même certains terme assez cru, c'est d'ailleurs pour ça que le livre ne m'as pas émue car d'un coté l'auteur est en retenu pour pas trop choquer les lecteurs mais de l'autre, il n'hésite pas a utilisé un langage fleuris, et j'ai trouvé ça assez déconcertant.
Je reste un peu sur ma faim car il y a certaines questions auxquels je n'ai pas eu de réponses...
Lien : https://litteralementvotrebl..
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critiques presse (1)
Ricochet
10 août 2016
Un roman marquant qui se lit d'une traite et dont on salue la qualité d'écriture.
Lire la critique sur le site : Ricochet

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