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EAN : 9782211200325
240 pages
L'Ecole des loisirs (23/05/2012)
3.5/5   7 notes
Résumé :
Le bleu du vendredi
Hal a l’air bête. Je sais qu’il n’est pas bête en réalité,
il a la tête ailleurs, c’est tout. N’empêche, parfois, on
pourrait s’y tromper. Quand je lui ai fait remarquer
que ce n’était pas la meilleure idée de peindre
son cerf-volant en bleu ciel ; il m’a simplement
répondu – tenez-vous bien – qu’il fallait qu’il soit
bleu. Bleu comme le vendredi. Non, mais on rêve !
Il a ajouté que d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Olivia et Hal ont tous deux neuf ans et ils se connaissent depuis le jardin d'enfant. Ils passent beaucoup de temps ensemble. Olivia veille sur cet ami qu'elle trouve un peu "bizarre" parce qu'il a souvent la tête ailleurs. Par exemple, quand ils décident de se fabriquer un cerf-volant, il veut absolument qu'il soit Bleu comme le vendredi et il n'en démord pas : pour lui, le vendredi est bleu avec un petit goût de sorbet au citron. Bien sûr, Hal n'a plus son papa, mais pour Olivia, cela n'explique pas tout. Cependant, elle finit toujours par se mettre de son côté. Même aujourd'hui, alors qu'Hal lui expose son plan pour faire fuir de chez lui ce beau-père qui y est de plus en plus et qui finira bien par demander le mariage, elle ne parvient qu'à se plier à sa demande. Mais leur machination aura des répercutions qu'ils n'avaient pas envisagées : un moment passé au poste de police, rongés d'inquiétude et surtout, bien pire encore, la disparition non pas du beau-père comme escompté mais celle de la maman de Hal...
Mon avis : Ce roman appartient à la collection Neuf de l'école des loisirs mais il contient cependant 237 pages ce qui le réservera à un bon lecteur même s'il se lit facilement et agréablement. L'écriture de Siobhàn Parkinson est fluide et allègre et l'histoire qu'elle nous raconte par le biais de sa jeune héroïne, la narratrice, Olivia, est touchante sans jamais être larmoyante. Cela peut-être grâce au regard à la fois naïf et sensé qu'Olivia porte sur son camarade et sur les événements ; mais aussi grâce au fait qu'elle est une grande amoureuse des métaphores et qu'elle les utilise souvent avec lui pour mieux le comprendre ou mieux se faire comprendre par lui. Hal est un enfant blessé qui utilise la rêverie pour s'échapper de ses souffrances (décès de son père) et de ses inquiétudes face à l'avenir (arrivée d'un beau-père). Les premières pages nous les montrent tous deux en train de fabriquer un cerf-volant qui reviendra régulièrement tout au long du livre et qui surtout nous réserve une fin très poétique et pleine d'espérance.
Public : à partir de neuf - dix ans.
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Un joli roman tendre.
De l'amitié, des cerfs-volants, des familles normales et pas toujours drôles.
La difficulté pour Hal de supporter la mort de son père, et la présence qui se fait envahissante d'un futur beau-père, alors qu'il voudrait bien rester dans ce cocon, seul avec sa mère.

J'avoue avoir eu un peu de difficulté à vraiment apprécier l'histoire pendant un certain temps.
Est-ce l'écriture (Ça m'avait fait un peu pareil avec "Le rire de Stella", mais pas avec "Soeurs ennemies" du même auteur)
Ou le fait, que j'ai trouvé que les réactions d'Olivia, au lieu d'aider son ami, compliquaient sérieusement la situation. Elle aurait laissé aller les choses, ça se serait passer beaucoup mieux et plus simplement (d'accord, il fallait qu'il y ait une histoire pour le roman !)
Ou simplement ne l'ai-je pas lu au bon moment ? (un peu compliqué chez moi en ce moment)
Mais vers la fin, j'ai vraiment accroché, et c'est une belle histoire.
Apprécié aussi le fait que les enfants trouvent une oreille attentive et chaleureuse en la présence d'une policière qui les écoute.
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Hal et Olivia sont amis depuis leur plus tendre enfance.
Quand Hal décide de fabriquer et de peindre son cerf-volant en bleu ciel, la couleur du vendredi (qui a un petit goût de sorbet citron), pour Olivia c'est une drôle d'idée !
Et lorsqu'il élabore un plan d'enfer pour se débarrasser de son beau-père devenu trop gênant et entraine sa meilleure amie, voilà nos deux héros embarqués dans une folle aventure qui les fera grandir.
Un beau roman sur l'amitié et la différence.
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Ce livre est une aventure poignante parsemée de petits moments comiques. Hal est un enfant blessé qui utilise la rêverie pour s'échapper de ses souffrances (le décès de son père) et de ses inquiétudes face à l'avenir (l'arrivée d'un beau-père). C'est ouvrage poétique qui exprime l'espoir, l'amitié et la différence. Il m'a beaucoup touchée et je le recommande, il est facile à lire et ménage le suspense.
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critiques presse (1)
Ricochet
22 août 2012
Que l'on adhère ou pas à l'intrigue, on appréciera l'écriture sensible d'une auteure qui considère ses petits personnages avec générosité et beaucoup de sérieux.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Tu as passé toute la journée à réfléchir, ai-je rétorqué, et si violemment que j'ai cru entendre tes neurones se télescoper dans ton cerveau.
Silence.
- Hal, si tu étais une tempête sous un crâne, tu serais plutôt un cyclone ou une tornade ?
[Olivia et Hal se posent souvent ce genre de questions, ils appellent cela "le jeu du biscuit". Celui qui est interrogé doit répondre et savoir expliquer son choix]
- Qu'est-ce que tu racontes, Olivia ?
- La tempête sous un crâne, ai-je expliqué. J'essaie d'imaginer : ça souffle en tourbillon ou en rafales ?
- Mais... c'est pas ce genre de tempête, a dit Hal. C'est juste une métaphore.
- Ah, là, bravo, Hal.
Il m'écoute donc, parfois, même s'il n'en a pas l'air.
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Ça part d'un bon sentiment quand elle dit ça, ma mère, mais j'ai l'impression qu'elle ne peut pas voir Hal autrement que comme " ce pauvre garçon sans père ". C'est bien les adultes, ça ! Ils sont consternés par le Terrible Malheur qui afflige telle ou telle personne et ça leur fend tellement le cœur que quand ils la regardent, ils ne voient que cet Horrible Malheur et oublient la personne elle-même. C'est comme si cet Horrible Malheur s'était incarné dans l'individu en question et que, du coup, on ne pouvait plus voir autre chose en lui.
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Hal était persuadé que ça voulait dire qu'ils allaient sûrement se marier. Chose qu'il voulait à tout prix empêcher.
Laissez-moi vous dire qu'il se berçait de douces illusions. Quand un adulte a décidé de se marier, vous ne le ferez pas changer d'avis, et les enfants n'ont pas leur mot à dire, c'est clair, sinon "ça finit par des pleurs et des grincements de dents", comme dirait ma mère. (Ma mère n'est pas trop mal pour une adulte, mais, comme toutes les mères, elle a une collection de petites expressions horripilantes.)
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- Tu peux pas avoir un portable à toi, non ? a grommelé Hal pour la forme, en me tendant son téléphone.
- Mes parents sont contre les portables pour les enfants, lui ai-je répété pour la énième fois. Ils m'ont déjà expliqué pourquoi, mais j'ai oublié.
- Par contre, si tu te sers du mien, ça ne pose pas de problème ? a-t-il demandé d'un ton grinçant. C'est ps logique.
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- De toute façon la normalité n'existe pas, a ajouté mon père.
[.......]
D'ailleurs je me demande bien pourquoi ils continuent à palabrer sur la normalité. Je n'ai jamais dit que Hal n'était pas normal. J'ai juste dit qu'il était un peu bizarre. Il y a plein de gens normaux qui ont des côtés étranges.
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