"Quelques situations à éviter lorsque l'on arrive à la trentaine :
- Avoir une aventure d'un soir avec une collègue de travail.
- Se lancer dans des achats inconsidérés que l'on a pas les moyens de payer.
- Se faire larguer par sa femme.
- Perdre son emploi.
- Devenir, tout d'un coup, l'unique parent de votre enfant.
Quoi que vous fassiez, si vous arrivez à l'âge de trente ans, ne faites rien de tout ça. Cela gâcherait entièrement votre journée ..."
Le quotidien d'un père qui se retrouve du jour au lendemain seul à élever son fils de 4 ans. Un beau roman décrivant les relations père-fils, reconstruction et difficultés de la vie.
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Une belle histoire de maturité. de remise en question. de questionnement d'une vie, de la place d'un homme.
D'un homme "adulescent" dont la vie est totalement chamboulée. Un bon boulot, une belle voiture, une femme, un fils.... et un soir tout bascule.
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Un roman vivant, drôle, émouvant, sur les rites, pas toujours joyeux, du passage à l'âge adulte et sur le merveilleux apprentissage de la paternité.
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J'ai découvert l'auteur avec cette lecture.
J'ai aimé cette émouvante histoire du quotidien d'un homme confronté à l'éducation en solo de son fils de 4 ans sans y avoir été préparé.
L'auteur a su trouver les mots justes sur cette situation qu'il reconnaît, en grande partie, comme autobiographique.
Instagram: visionbykri
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Lu il y a une dizaine d'années en anglais.
j'en garde le souvenir (un peu vague) d'un bouquin sympathique. A lire à trente ans. Plus tard, pas sûre que cela fonctionne!
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- Cela marchait entre nous parce que nous avons fait ce qu'il fallait pour cela, dit ma mère. Nous voulions que ça se termine bien. Parce que - même quand nous manquions d'argent, même quand nous n'arrivions pas à avoir de bébé - nous n'avons pas renoncé. Il faut se battre pour que les choses se terminent bien, Harry. Ca n'arrive pas tout seul.
C'est ce qu'il y a de pire dans une séparation, pensai-je en éteignant la lumière. Cela oblige les enfants à cacher ce qu'ils ressentent. Cela leur apprend à naviguer entre deux mondes opposés. Cela les transforme en petits diplomates. La vraie tragédie est là. Le divorce transforme les enfants en tricheurs précoces.
A quinze heures trente, comme les enfants se précipitaient vers la sortie, je compris que je ne perdrais jamais mon fils même dans la pire des cohues. Même au milieu de centaines d'enfants habillés de la même façon, vous reconnaissez votre enfant.
Je continuai de m'accrocher à cet espoir car c'est ce que nous faisons tous. Il n'y a pas d'autre solution que de s'accrocher à la vie même quand elle devient atroce.
Idées noires # 4 - la chronique polar de Gaylord Kemp.
Dans le cadre de l'émission La Vie des Livres - Radio Plus - Douvrin.
Le 6 janvier 2016.
Au sommaire :
- "Des Garçons bien élevés", de Tony Parsons - éditions La Martinière
- "Igneus", de Patrick S. Vast - éditions Fleur Sauvage
- "promesses", de Jussi Adler-Olsen - éditions Albin Michel
- et une idée de sortie : le salon du polar de Dainville - près d'Arras
http://bibliodainville.free.fr/
Le blog de Gaylord Kemp : http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/