Savine est la jeune épouse du seigneur de la Tauzia en Gasgogne. Au 14e siècle, une période d'effroi règne ; le pays est en guerre contre l'Angleterre et, l'Inquisition, menée par l'église avec l'accord du Roi, fait régner la peur. Les guérisseuses et les sages-femmes sont dénoncées et, sans procès juste elles sont brûlées vives pour sorcellerie. Savine s'inquiète de voir sa belle-soeur, Josépha, s'adonner à des pratiques qui peuvent être considérés comme hérétiques mais quand Candide, la guérisseuse du village, est arrêtée, elle est prête à tout pour lui éviter de finir sur le bûcher.
Cette histoire reste passionnante et intéressante même si elle est ponctuée de quelques longueurs. Ce sont surtout les pensées de Savine tout au long du livre qui donnent cette lenteur au récit. L'injustice qu'elle ressent, son impuissance face à l'Inquisition et aux idées reçues. C'est redondant finalement.
Tout comme la tension, l'état de nervosité, l'inquiétude et la peur dans lesquels se trouve cette jeune femme qui essaye tant bien que mal de venir en aide à sa famille. Cependant, ses sentiments et ses émotions y sont très bien dépeints et présents pendant toute ma lecture.
Cela reste une histoire bouleversante, ces femmes victimes de leurs connaissances médicinales et dénoncées à cause des superstitions, des croyances populaires, de la folie ou de l'ignorance des hommes mais qui malgré tout restent elles-mêmes.
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- Toute une enfance avant de prendre part à la vie, disait-elle à Olmir, une longue enfance. Mais je ne savais pas que prendre part à la vie est aussi périlleux. Une lutte contre la mort... mais nous perdons toujours, n'est-ce pas ? Toujours. C'est pourquoi la vie est précieuse.