La chambre des merveilles (BD)

Je ne connaissais pas du tout le roman de Julien Sandrel et ne peux donc pas comparer cette adaptation en BD avec le roman original.
Qu'importe, je pense que la lecture de la Bd me suffira et ne me donne pas spécialement envie d'approfondir avec le roman.
Je m'attendais à une histoire touchante et très sensible, après avoir lu les premières pages. Mais, me voilà un peu déçue. Il y a un côté un peu superficiel qui me gêne, un côté un peu fourre-tout et surtout un côté un peu trop facile dans le scénario. On tombe dans une histoire rose bonbon qui manque vraiment de profondeur.
Néanmoins, cette BD aux couleurs flamboyantes se laisse lire...

Après avoir trouvé par hasard le « carnet des merveilles » de Louis, un petit cahier broché dans lequel il a dressé la liste de toutes les expériences qu'il aimerait vivre avant de mourir, Thelma décidera en effet de les vivre une à une à sa place pour pouvoir ensuite revenir à son chevet et les lui raconter avec moult détails.

Des défis plus ou moins difficiles à réaliser et qui vont aussi permettre à Thelma de se rapprocher de sa mère et de changer complétement de vie.

Si « La Chambre des merveilles » tire parfois sur des grosses ficelles narratives et que les bons sentiments sont légions pour arracher larmes et sourires, le récit est efficace et le principe épicurien qu'il faut profiter de chaque instant de notre vie éphémère fonctionne toujours bien .Une belle lecture qui sera bientôt adapté en film par Lisa Azuelos avec Alexandra Lamy dans le role titre ( au cinéma le 15 mars on en reparle vite) , mais qui l'a été auparavant au théatre et depuis septembre dernier en BD, avec Philippe Pelaez au scénario et Patricio Angel au dessin.

L'adaptation en bande dessinée de la chambre des merveilles est une belle adaptation, qui nous garde au coeur de l'action, et nous fait vibrer aux émotions traversés par une mère qui se bat pour son fils.

Les dessins sont efficaces et le jeu des couleurs bien rendus avec des tons assez ternes pour l'hôpital qui contrastent avec l'ambiance très colorée des moments où Thelma réalise la liste.

Le récit de Julien Sandel prend alors la voie d'un feel good lumineux gorgé d'espoir, d'amour avec un thème lourd à exprimer et surtout lourd à vivre quand on y est confronté.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Adaptation fidèle au roman.
Un dessin coloré et enjoué qui correspond bien à l'histoire.
A part Isadora qui a un visage trop adulte à mon goût. les autres personnages collaient avec l'idée que je m'en était faite.

Comme lors de la lecture du roman, le côté trop mielleux et bons sentiments m'ont légèrement écoeuré mais cette histoire touchante fait du bien.

Après le cinéma (un film est prévu bientôt) et le théâtre, le roman à
succès international (que je n'ai pas lu) de Julien Sandrel se voit
adapté en BD par le prolifique et talentueux Philippe Pelaez avec
Patricio Delpeche au dessin.

Le pitch est puissant: Une mère tente le pari fou de réveiller son fils
plongé dans le coma suite à un accident, en réalisant chacun de ses
rêves consignés dans un petit cahier, le cahier des merveilles. Elle a
un mois pour y parvenir.

Le récit est emballant, bien sûr les ellipses sont inévitables sur ce
type d'adaptation mais on parvient assez facilement à suivre la
narration dictée par la voix silencieuse de Louis, cloué dans son lit
d'hôpital mais malgré tout conscient de ce qui se passe autour de lui.
On suit donc la mère de Louis, Thelma, qui confrontée à cette épreuve,
va se reconnecter à ce qui l'entoure et décider de tout faire pour aider
son fils à se réveiller.

Les émotions sont bien sûr au rendez-vous, le scénario nous fait passer
du rire aux larmes et inversement, alors c'est un peu facile parfois
mais ça marche car on a tous un coeur, oui.... le dessin de Patricio
Delpeche est élégant et vivant, on sent le travail précis et exigeant
sur les lieux et les personnages.

Dans la catégorie feel good abordable dès 12 ans, cet album peut occuper
une place de choix. Cette démonstration de bons sentiments et cette
volonté de profiter de chaque instant, aussi banale soit-elle, fait
toujours du bien à lire.

Louis, 12 ans, se retrouve plongé dans le coma à la suite d'un accident de skate extrêmement bête. Sans signe de vie, il sera débranché. Sa mère, seule et débordée par un travail qui la mine, commence par quitter celui-ci. Elle découvre par hasard un carnet secret de son fils, dans lequel il a noté toutes les choses merveilleuses qu'il aurait voulu réaliser avant de mourir. Alors, pour ne pas sombrer et pour réaliser les rêves de son fiston, elle décide de les effectuer à sa place. Même les défis les plus fous ou les plus gênants.
N'ayant pas lu le roman dont est adaptée la BD, j'ai trouvé celle-ci attachante, malgré quelques ficelles parfois un peu grosses, une dose un peu trop importante de bons sentiments (qui se ressent d'ailleurs parfois dans les expressions des personnages, ne serait-ce que sur la première de couverture) et quelques invraisemblances. Mais voilà, on a envie de croire en cette histoire originale, de croire en la vie et en cette maman assez épatante. Alors ne boudons pas notre plaisir.

Le récit est une belle ode à la vie et rappelle qu'il est nécessaire de chérir la présence de ses proches, de prendre le temps de profiter de chaque instant. Les émotions sont au rendez-vous mais pas la vraisemblance : passons sur la manne financière qui permet à la mère de vivre les aventures de son fils, aucun obstacle n'en entrave la réalisation alors que la bienveillance des Hommes est souvent limitée. Tout est trop facile, naïf, manichéen (le pire étant la caricature qui ait faite des hommes) ; de la nuance aurait rendu cette histoire plus riche et profonde.