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Philippe Pelaez (Autre)Hugues Labiano (Autre)
EAN : 9782344038109
64 pages
Glénat (06/03/2024)
3.84/5   19 notes
Résumé :
Vengeance meurtrière...

Ohio, 1936. Ethan Hedgeway est un truand qui a trahi Frank Milano, le parrain de la pègre de Cleveland. S’il pensait pouvoir mener une vie paisible ensuite, c’est raté. En guise de réponse, Milano réfugié au Mexique, démembre sa femme. Hanté parce massacre, Hedgeway décide de revenir à Cleveland à la grande surprise des policiers qui comptent bien profiter de son retour pour lui soutirer de précieuses informations. Les autorité... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai reçu cette BD suite à la l'opération Masse Critique de Babelio. Je remercie la Maison d'édition ainsi que Babelio pour l'envoi et pour la confiance !

Je suis toujours très intriguée de découvrir de nouvelles oeuvres, d'autant plus lorsque je ne connais pas les constructions abordées. Dans ce premier tome de « Trois touches de noir », nous allons découvrir le film noir sous forme de bandes dessinées, ce qui va comprendre des meurtres, du mystère, une enquête, une brève romance et des retournements de situation.

Honnêtement, je ne pensais pas autant aimer ce premier tome car j'avais peur qu'il soit trop sombre pour moi. En réalité, j'ai trouvé cela très intéressant. En plus d'aborder une histoire originale et prenante, on a énormément d'informations – notamment à la fin de la BD –, sur le film noir, sur sa création et sur ses particularités. Une fois que l'on a terminé cette bande dessinée, on se rend vraiment compte qu'on a cerné toutes les caractéristiques de ce genre et seulement en quelques pages.

Je suis très pointilleuse en ce qui concerne les dessins, les couleurs et le choix de l'écriture. Dans ce premier tome, nous sommes sur des teintes froides, ternes, et qui n'accrochent pas nécessairement l'oeil ; mais cela correspond totalement au genre, il faut le dire. de plus, le noir, le gris, le beige et le rouge sont des couleurs qui ressortent le plus. On joue énormément sur les ombres et cela ajoute au mystère, à l'intrigue même du récit.

Ce n'est pas forcément une bande dessinée que j'aurais cherché à découvrir, notamment par certaines scènes qui peuvent heurter un public assez jeune. de plus, j'ai facilement deviné le plot twist et certains rebondissements. C'était intéressant à lire, à voir, mais je n'ai pas vraiment été surprise par ma lecture. Bien évidemment, je vous recommande de découvrir cette bande dessinée si c'est votre genre de lecture, ou si vous aimez les films noirs !
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A peine sorti du pénitencier, Ethan Hedgeway est de retour à Cleveland pour récupérer le magot volé à son boss, Frank Milano, truand en chef du coin, celui-là même qui a envoyé à Ethan sa femme en pièces détachées dans des petits paquets.. Mais c'est l'inspecteur Merylo qui le cueille alors qu'il fait face à une cachette désespérément vide...

Philippe Pelaez propose ici un véritable roman noir, un polar des années 30 dans un Cleveland, aux mains des caîds et des flics véreux, sous la menace d'un psychopathe particulièrement sanguinaire, le "tueur aux torses". La femme fatale ne manque pas à l'appel. Elle prend le visage de la bancale Victoria, une brune incendiaire avec une jambe de bois.

Tous les ingrédients sont là et ils sont brillamment mis en scène par le dessin délicieusement noir de Hugues Labiano. Plus exactement une bichromie noir et bleu (couleurs de Jérôme Maffre) du plus bel effet qui parvient à nous immerger dans une ambiance film noir très réussie. Philippe Pelaez nous en rappelle d'ailleurs les codes dans un petit cahier final...

"Quelque chose de froid" est un roman noir graphique très bien exécuté. Les temps récitatifs alternent avec des planches de dialogues, le tout bien rendu par les atmosphères de Hugues Labiano. Un vrai plaisir pour le lecteur amateur de noir que je suis !
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Ohio, 1936. Ethan Hedgeway revient à Cleveland alors qu'il est recherché par un baron de la pègre, Frank Milano, qui a dû s'enfuir au Mexique après que Hedgeway l'a trahi. Ce dernier sait bien qu'il se jette dans la gueule du loup, les flics et les truands sont comme cul et chemise et Milano va vite savoir que celui qui l'a balancé est en ville.

Mais Hedgeway a un plan. Il se donne l'air con pour endormir la méfiance de la police mais tout ce qu'il fait est réfléchi. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'au même moment, un tueur sévit dans les faubourgs pauvres de Cleveland, laissant des morceaux de corps éparpillés. Ce tueur en série va peut-être être un coup de pouce qui tombe à pic.

Le scénario de Philippe Pelaez se fond à merveille dans le decorum noir des années 30. Tous les ingrédients y sont : la mafia, la femme fatale, les flics corrompus, les rues grises et sales, les impers et les chapeaux, les trahisons, les crimes de sang froid... La langue se pare également d'une syntaxe, d'expressions et d'une musique propre au roman noir.
Le dessin d'Hugues Labiano et les couleurs de Jérôme Maffre donnent corps à cette ambiance sombre et angoissante. On a une dominante de crème, de noir et de gris bleuté, parfois de rouge pour donner vie aux traits modernes d'Hugues Labiano qui parvient à donner des gueules formidablement vintage à ses personnages.

Quand on aime les films et romans noirs, on trouve son compte avec cet album qui relève de l'exercice de style maîtrisé et réussi. Il y a l'ambiance, les dialogues, une tension, et même si je n'aurais pas été contre une pointe de perfidie en plus (j'aime quand le noir est ultra noir)(pas gore, rien à voir), cette histoire de vengeance est bien agréable à suivre.

L'album s'achève sur un cahier bonus fort intéressant sur l'âge d'or du film noir, avec en plus une liste de classiques qui donne très envie de parfaire sa culture ciné.

J'ai aimé !
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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Hedgeway est un petit truand qui a trahi son patron, Milano, et a détourné de l'argent et des diamants. En fuite, celui ci a su se venger en enlevant la femme de Hedgeway et son avocat. Il a renvoyé la jeune femme bout par bout à son mari désespéré. Alors si pour les flics, le retour du truand à Cleveland est lié à la récupération du magot, il s'agit en vérité d'une vengeance. Froid et implacable, Hedgeway n'était pas un simple truand mais son ex bras droit, intelligent, il va profiter des meurtres commis par un psychopathe pour mener sa vendetta personnelle. Son passage dans une pension de famille minable et sa rencontre avec sa rencontre avec Victoria sera peut être l'une des seules occasions de manifester quelque sentiment.
Une histoire sombre rehaussé par le graphisme particulier de Labiano, particulièrement à l'aise dans ce style élégant et un peu suranné...
C'est très bien fait. Solide et intéressant.
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Dans "Quelque chose de froid", l'intrigue se noue autour d'Ethan Hedgeway, un ancien homme de main devenu truand, bien décidé à se venger de son ex-patron, le redoutable Frank Milano. La tension monte dès les premières pages, lorsque l'inspecteur Merylo le cueille à peine sorti de prison. Mais ce n'est que le début d'un jeu de dupes sanglant, où les alliances se font et se défont, et où chaque personnage cache bien des secrets.

Le scénario de Philippe Pelaez est d'une noirceur saisissante. Il dépeint avec talent l'univers impitoyable du crime organisé, où règnent la violence et la trahison. Chaque rebondissement est savamment orchestré, et le lecteur se laisse happer par cette histoire sombre et captivante jusqu'à la dernière page.

Côté graphique, Hugues Labiano excelle dans l'art du noir et blanc. Ses illustrations, aux traits nets et précis, captent l'essence même du film noir. La bichromie noir et bleu ajoute une dimension supplémentaire à l'atmosphère déjà dense du récit, plongeant le lecteur au coeur d'une ambiance oppressante et inquiétante.

"Quelque chose de froid" est une véritable réussite, tant sur le plan scénaristique que graphique. Pelaez et Labiano nous livrent un polar noir comme la nuit, où chaque détail est soigneusement pensé pour nous tenir en haleine.
Lien : https://www.instagram.com/ph..
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critiques presse (5)
Bedeo
12 avril 2024
Une variation autour du film noir, classique, mais particulièrement crépusculaire et assez convaincante
Lire la critique sur le site : Bedeo
Auracan
03 avril 2024
Avec un suspense sans cesse grandissant, des dialogues alertes, teintés de cynisme, Philippe Pelaez tient en haleine et avec brio le lecteur. Quant au dessin, il s’avère à la hauteur de l’intrigue, bien noir et remarquablement exécuté par Hugues Labiano qui s’est emparé du récit de fort belle manière : un trait réaliste pour les personnages comme pour les décors, qui donne l’impression de se retrouver avec bonheur dans un film des années 60.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
03 avril 2024
Personnage de l’ombre, le sociopathe ne laisse pas sa place. Dans ce scénario bien construit s'entremêlent les manœuvres du gangster et celles du tueur, le premier est fasciné par le second, lequel le trouve un peu embêtant. Le deux entreront forcément en collision. Reste à savoir quand et comment, car le qui se découvre finalement plutôt aisément.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
18 mars 2024
Le présent album de 64 pages propose un passionnant cahier de huit pages consacrées au film noir, réalisé par Philippe Pelaez, lequel connaît son sujet. [...] Le lecteur amateur de dessins en noir et blanc peut poursuivre son plaisir des yeux en se procurant l’édition au tirage limité qui propose les sublimes planches du dessinateur dans leur version originale.
Lire la critique sur le site : BDZoom
LigneClaire
07 mars 2024
Hugues Labiano a un sens inné des ambiances bien noires, tordues à souhait. Son dessin toujours aussi efficace, travaillé, en évolution, en est sa marque de fabrique.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La tromperie est dans le cœur de ceux qui méditent le mal !
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Comme tous ces truands de compatriotes qui avaient connu la misère, être riche ne l'empêchait pas d'être méfiant.
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Même si j'avais une confiance relative en Dieu, j'ai compris ce jour-là qu'il n'était pas originaire de Cleveland. Il avait épinglé ces cloportes sur le lit d'une rivière asséchée, pour sa grande collection du pitoyable.
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