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sur 3666 notes
Voici la troisième aventure de la famille Malaussène, famille nombreuse de frères et soeurs placés à la charge de l'aîné, Benjamin. Cette-fois ci, Benjamin a le moral à zéro. Sa jeune soeur Clara va se marier avec Clarence de St Hiver, directeur de prison de 40 ans son aîné. Démotivé, Benjamin démissionne de son travail de bouc-émissaire. Il ne manque plus qu'un crime au tableau … Voilà qui est fait lorsque le futur époux de Clara est assassiné le jour même du mariage. Et bien sûr, qui soupçonne-t-on ? Je vous le donne en mille ! Benjamin Malaussène… pour ceux qui n'auraient pas lu les deux premiers tomes. Très vite mis hors de cause, Benjamin va tout de même mener l'enquête et continuer à régaler sa fratrie d'histoires à dormir debout…mais vraies.

On retrouve bien sur dans ce troisième volet tout le style des précédents : drôlerie, humour, suspense. Personnellement, j'attendais peut-être un « petit plus » par rapport aux deux autres livres puisque désormais l'effet de surprise (agréable) des précédents est passé. Et un regret : l'absence de Benjamin dans une partie de l'histoire. C'est tout de même lui le "héros" !
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Même si j'ai trouvé l'intrigue un peu plus alambiquée que dans les deux précédents tomes, j'ai pris un plaisir immense pendant ma lecture. La tribu des Malaussène est dingue et je l'adore.

La tendance des membres de la famille a s'attirer les pires ennuis est hilarante d'autant que les situations sont cocasses.
Pourtant, si le ton reste léger, Pennac en profite pour parler de sujets sérieux comme le plagiat et le don d'organes. Bien sûr cela n'est jamais plombant, les Malaussène ne sont pas là pour nous déprimer mais pour nous divertir. Et c'est réussi !
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Quelle joie de lire les aventures de cette "drôle de famille"!
Ce troisième volume est une réussite. Je note une réelle progression dans l'écriture et la complexité de l'intrigue. Daniel Pennac est un grand écrivain et je prends beaucoup de plaisir à le lire. L'humour est très présent et se marie très bien avec les événements dramatiques décrits dans cette histoire.
Au suivant des tomes de cette saga addictive !
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Un univers toujours aussi fantasque bien qu'ancré dans la réalité. La famille Malaussène...
Clara va se marier avec Clarence, beaucoup plus âgé qu'elle et directeur d'une prison "artistique".
Benjamin, en qualité de bouc-émissaire des éditions du Talion se voit confier la mission d'incarner pour la promotion, le rôle de JLB, auteur best-seller de la maison qui n'a jamais dévoilé sa réelle identité.
Dans ce volume il est question de vengeance, de propriété littéraire et d'un tueur en série. J'ai adoré découvrir le parcours de la reine Zabo et ce qui la lie à Loussa.
Une histoire riche à foison mais plus sombre que les précédentes peut-être...
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« La reine Zabo est sortie pour régner sur un royaume de livres. Un petit royaume à l'échelle de son corps chétif dominé par une énorme tête. Un royaume qu'elle domine entièrement. Pourtant, elle peine à dominer Benjamin Malaussène, le bouc émissaire professionnel payé à prix d'or pour compatir avec les écrivains refusés. Alors quand Malaussène, démotivé par le mariage de sa toute jeune soeur Clara avec un directeur quasi-sexagénaire de prison modèle, se saisit d'un prétexte pour démissionner, la reine Zabo se voit contrainte de lui offrir un autre emploi : endosser l'identité de J. L. Babel, le prolifique et invisible auteur de fadaises à succès.

Mais la mort rôde autour de Clara et de Benjamin, victimes de la terrible tendance malaussénienne à attirer les problèmes, et la tonitruante sarabande de l'opération publicitaire croise la route d'un dangereux tueur. C'est d'abord le futur mari de Clara, assassiné le jour de son mariage, qui est découvert. Benjamin, suspecté par défaut, est rapidement mis hors de cause par le commissaire Coudrier. Celui-ci lui recommande de rester loin de cette affaire, mais même en obéissant à son conseil, Malaussène va se retrouver inextricablement mêlé à ce meurtre. » (extrait du résumé proposé sur la page Wikipedia de l'ouvrage).

Hors de question pour moi de m'arrêter en si bon chemin. Après avoir repris « Au bonheur des Ogres » et découvert « La Fée carabine », je suis bien décidée à aller jusqu'au bout. Retrouver les « choses » à l'endroit où on les a laissé et reprendre la lecture comme si aucune pause n'avait été réalisée entre l'ouvrage précédent et celui que l'on tient en main, se placer de nouveau naturellement dans un univers qui est devenu familier au lecteur… cela n'arrive pas si souvent (je vous entends d'ici me dire que si j'étais moins réfractaire à l'idée de suivre des séries en bande dessinée, j'aurais certainement plus d'opportunités de savourer cette sensation… et je vous rétorque que la consistance d'un roman n'a pas d'égale en BD… toc !).

Benjamin et son éternel penchant à se fourrer dans les ennuis. Cela ne choque même plus. Quoi que dans « La petite marchande de prose », nous avons atteint le summum et Daniel Pennac malmène outrageusement son personnage au point que l'on se demande s'il sera toujours en vie à la fin de cet opus.

En parallèle, le lecteur est maintenant bien au fait des différentes personnalités et caractères des membres de la tribu Malaussène. Des individus originaux et hauts en couleurs. Thérèse et son penchant pour les sciences occultes, Julius le chien qui ne manque pas de faire une crise d'épilepsie alors même que son maître – plongé dans un profond coma – se fait voler ses organes vitaux… et la petite dernière, Verdun, surnommée « la der des ders », qui pleure et crie jusqu'à plus soif et que seul le vieux Thian parvient à apaiser.

Daniel Pennac s'aventure dans des chemins sinueux et mène deux enquêtes de front sans perdre son lecteur. Collant à des sujets de société qui ne font pas la Une des journaux, il touche à des questions comme le trafic d'organes ou le plagia.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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La petite marchande de prose... Ou le bouquin que tu trouves alors que tu en cherchais la Fée Carabine et que tu ne trouves pas dans ton bordel que tu appelles bibliothèque.. faute de grives on mange des merles comme on dit... quoi que...

Pitch :
Benjamin Malaussène travaille toujours en tant que bouc émissaire au éditions du Talion... il a le blues... un blues monstrueux... le truc qui te fout la tête dans le sac... rendez-vous compte Clara, sa Clara, sa douce frangine avec l'oeil photographe et la voie de velours où roulent les mots en douceur... Clara se marie... nan y veut pas... y veut pas que Clara sa Clara de 19 piges se marie... en plus bonjour la gueule du beauf ! Et puis bonjour l'âge du beauf ! 58 ans... un vieux mec de 58 piges va épouser (pour pas dire plus) sa douce Clara... et pour couronner le tout maton en chef d'une prison modèle.. ça lui donne envie de se pendre, de démissionner, de dormir sur des chaises dans la position du condamné avant l'exécution... et c'est tout à fait ça !
Et puis la vie cette chienne vie... le drame, l'horreur, la mort au lieu de la noce...
Alors pour consoler, pour faire penser à autre chose, pour amuser la famille, et faire disparaître les fantômes et les idées noires, il accepte un boulot con... que lui propose la reine Zabo.. se faire passer pour un auteur à succès.. l'auteur de best seller J.L.B....
Pourtant Thérèse l'avait prévenu ce jour là... il aurait deux propositions, il devrait dire oui à l'une et non à l'autre..
Mais pourquoi personne n'écoute jamais Thérèse ?.. depuis le temps, j'aurais l'oreille plus attentive aux propos de Thérèse...

J'ai lu jadis, je ne sais plus où (pas sur Babélio) que ce troisième opus des aventures Malaussène (quand à l'époque il n'y en avait que trois) était le meilleurs, tant dans le style enfin posé, que dans la construction narrative. Quelque part le plus littéraire dirons-nous. Est-ce d'ailleurs pour ça qu'il fut directement édité en collection blanche par Gallimard, alors qu'il s'agit toujours d'une enquête policière, ou était-ce juste une histoire de sous ? Ça je n'en sais rien.
Et pour ce qui est du meilleurs des trois premiers... je ne sais pas.. Mais pas pour moi. (Moi c'est le deux, ça sera toujours le deux La fée Carabine que je ne retrouve pas !)

Je me suis demandé longtemps pourquoi cette étiquette de meilleurs ?
Alors que franchement cet opus prélude déjà, Monsieur Malaussène qui est le début de la fin à mon sens...
Impression que ça veut devenir intelligent, enfin plus que ceux d'avant, la longue gestation des deux tomes précédents, pour arriver à la maturité d'adulte.. et comme le dit la reine Zabo la maturité pour Malaussène ne marche pas, un panaris même ne pourrait pas prendre sur lui.

Personnellement des trois premiers c'est celui que j'aime le moins. Mais sur la série totale ce n'est pas le pire, le pire viendra ensuite... d'où mes étoiles.

Les pensée de Malaussène quant à l'écriture et les écrivains (assez juste au demeurant pour moi), me font doucement rigoler, parce que ce livre c'est exactement quelque part de quoi il se plaint.
Impression que l'auteur endosse un manteau trop grand pour lui, veut devenir au lieux tout simplement d'être.
Impression que Pennac le voit bien d'ailleurs, ce changement de fusil d'épaule, et qu'il lutte un peu, plus pour la forme que pour le fond d'ailleurs... Là on pourrait me dire, qu'est ce que tu t'en fiche, ce n'est qu'un livre, un polar... oui un polar mais qui veut péter plus haut que son cul (non pas au niveau de l'enquête, mais des questions pseudo philosophiques à deux balles)... ça m'agace. Non pas que dans le polar il n'y ai pas des choses très intelligentes, très biens construites et pleines de messages.. Mais là c'est si visible, si paaaas Malaussène justement.

Depuis les deux premiers tomes Pennac nous distillaient des messages ici où là, nous posait certain questionnement et c'était à nous lecteurs de les voir, de les attraper, de les accepter, d'y faire attention et d'y réfléchir si on le désirait. Là plus du tout, Pennac assène.
J'aime pas bien qu'on m'assène des trucs dans la tronche...

Tout le début, avec Belleville, les copains de Belleville et la famille ces moments sont jubilatoires comme d'habitude, et puis vient le coma, ou comme qui dirait alors que sur l'écran la ligne est droite et continue, de cette légèreté des lignes vertes, le dedans c'est les gros sabots qui assènent... qui assènent les poncifs, le coté ouvrons des portes déjà si ouvertes déjà béantes, les propos déjà tant et tant rabâché... que … là mon cerveau se demande «  c'est la maturité ? » rabâcher des truc, asséner ses pensées, sans donner au final aux autres la possibilité de trouver et de réfléchir par eux-même ? Je ne suis pas certaine, du tout... au contraire... faire ainsi m'a toujours dérangé..

La maturité, grandir... le sujet de tout ce roman, d'une façon ou d'une autre... grandir. Et j'ai l'impression d'entendre la reine Zabo au dessus de l'épaule de Pennac... le poussant à devenir, à être plus, à être mieux, à être adulte... fini avec les fadaises, bonjour la maturité... Comme s'il n'y avait pas de fadaises qui font grandir, comme s'il n'y avait pas de fadaises pleine de maturité et tout ça sans le savoir ou même le vouloir. Là ça veut... et ça se voit.


Pennac est devenu grand... c'est un peu triste.
La folie des premiers, et la légèreté aux oubliettes, il ne reste qu'un foutraque de circonstance. de façade presque... comme ces immeubles bellevillois à la Ponthar-Delmaire... convenu.

Pennac est devenu... nan c'est vraiment moche.
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A moi la suite des aventures de la famille Malaussène avec ce 3ème opus de la série, "La petite marchande de prose".

On retrouve Benjamin qui en a vraiment marre de son job aux éditions de la reine Zabo, d'autant plus que l'une de ses petites soeurs chéries lui annonce son mariage avec Clarence, le trop classe directeur de prison aux cheveux blancs comme un ange. Mais celui-ci se fait affreusement occire le jour J, entrainant bien malgré lui Benjamin dans un nouveau job improbable...

Encore une fois très difficile de résumé ce tourbillon dans lequel nous entraine Daniel Pennac : c'est frais, toujours surprenant, et ça fait du bien. Par contre je ne vous raconte pas ce retournement de situation au premier tiers du livre : nooooonnnnn !!! Enfin tout est bien qui finit bien, ouf.

Bref, un concentré de diversité, bonheur et bienveillance qui m'a mis du baume du coeur dans ce mois de janvier pas toujours facile.
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Et encore un Malaussene, hip hip hip houra ^^
Nous revoilà plongé dans cette famille dégeanté, ou rien n'est normal, mais beaucoup de chose devrait l'être, et c'est peut être la ou le bas blesse un peu, en effet Benjamin et toute ça petite famille nous paraisse étrange, pas vraiment humain, alors qu'au contraire il devrais être l'humanité même (sauf dans le choix des prénom vous en conviendrez), et nous montre des points qu'on aurais même pas eu l'idée d'envisager.
Un livre qui m'a il faut le dire un peu moins plus que les deux premier, peut être parce qu'il tourne moins autour de Benjamin à partir de la moiter du roman, enfin bon cela reste un régal à lire, de découvrir page après page comment va évoluer le fil de l'histoire, le suspens est la et bien la, même si on semble en douter, on est finalement surpris de la conclusion qui rarement celle attendu, et surprend encore plus le lecteur.
Non ici encore Pennac signe encore un très grand livre pourquoi je m'arrête à 3 dans mon vote? Ba parce que je le trouve excellant mais si je le compare au deux premiers j'ai un peu moins accroché, même si face à un autre roman du même style un 4.5 conviendrais très bien, la il vaux un 3.9 par rapport aux 2 autres.
Enfin bon, à lire.
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c'est un bonheur de lire les aventures de notre bouc émissaire favori, lui et sa "petite" famille totalement improbable s'embarquent dans de nouvelles aventures. le meurtre du futur mari de Clara le jour de la noce déclenchera tout et à trop vouloir ne pas y être mêlé, Ben verra les ennuis lui arriver en pleine tête sous forme d'une balle! Y-a-t-il d'autres auteurs qui ont tué leur héros à peine à mi-parcours de l'histoire, lui ont prélevé ses organes vitaux et ont réussi le tour de force de le ressusciter complétement?
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La série des Malaussène de Pennac est un bijou! J'ai aimé chacun de ses volumes et "La petite marchande de prose" n'en n'est pas le moindre.

C'est un roman qui nous plonge dans l'univers des romans. C'est un livre qui nous fait douter du Monde des livres. C'est un auteur qui nous parle des auteurs avec mordant dans son humour habituel.

C'est aussi l'arrivée de nouveaux personnages dans la tribu Malaussène. Une tribu déjà riche de personnages sympathiques et accrocheurs. C'Est Un Ange vient s'ajouter à cette famille déjà nombreuse. Une famille que l'on aime de tout notre coeur, mais que je prendrais pas chez moi. Trop de péripéties, pas assez de repos pour la vraie vie! Mais parfaite en roman!
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