La raison de ma vie

La razon de mi vida
Eva Peron
7/10
Evita Peron

Maria Eva Duarte de Perón, dit aussi Evita, est la « femme debout poing en l'air » pour l'Argentine toute entière. Sa rencontre puis son mariage avec le Colonel puis président Juan Perón sont les événements déterminants de sa vie. Elle fera plus que soutenir son mari et l'Argentine tout au long de sa très courte vie. Elle apporta sa forte contribution à l'élection de son mari. Evita actrice et femme de radio se sert de ses talents d'oratrices pour ses nombreuses luttes au service des travailleurs argentins. Ses origines modestes plaisent à une partie de la population Argentine. Au milieu du XX ième siècle Evita devient l'icône des travailleurs argentins, elle est détestée par les milieux bourgeois. le populisme n'est pas loin.
La ràzon de mi vida est dédiée à son mari, et à l'amour qu'elle lui porte. Avec la ràzon de mi vida, Evita parle de ses combats et luttes, malheureusement inachevées, pour son pays. J'ai aimé cette découverte parce qu'il montre bien la passion sans limite de certaine gens, c'est fascinant.
C'est aussi parce que j'ai eu l'occasion de me rendre à Buenos Aires que je me suis intéressé Eva Peron. Son combat risque de paraître aujourd'hui un peu désuet mais le populisme, lui reste d'actualité à travers le monde.

Livre de pure propagande, intéressant non pas pour ses qualités littéraires ni sa philosophie mais pour comprendre l'histoire de L'Argentine et ses passions pour la politique.

Le film Evita de Alan Parker, disparu il y a un an quasiment sans hommages, illustre très bien cette vision passionnée de l'Argentine pour la gauche qui en a que le nom. Comme partout, la coquille est souvent vide. D'ailleurs le film avait reçu un très mauvais accueil chez les porteños. Toujours dans ce film, Madonna y livre la seule prestation cinématographique valable. le personnage d'Evita lui va comme un gant.

Ici donc un ouvrage presque à l'image du livre rouge de Mao. Il est semé de scansions, pro-Peron, pour marteler à souhait des idées et vénérer la politique du mari, le fameux Juan.

À prendre avec recul, ça va sans dire, et sous la loupe de l'Histoire, la "vraie". Celle qui questionne au lieu d'affirmer.