Le Corbeau de Noël

Mais quelle déception! C'est dommage parce que l'histoire n'est pas mauvaise en soit, elle est juste trop simple, j'ai eu le sentiment d'une histoire bâclée...

Je m'attendais à suivre une enquête et il s'agit finalement d'une simple histoire de moeurs! Non pas que ce genre de sujet est inintéressant, c'est juste qu'ici elle est ultra simple. Il n'y a même pas de véritable secret, alors que c'est quand même ce à quoi on s'attend quand on évoque une histoire de lettres et de corbeau, non?

Le livre ne fait que 184 pages et il faut attendre la page 109 pour que "l'enquête" commence... avant il ne s'agit que debla présentation des personnages et de la situation et beaucoup de blablas sur le pardon. D'ailleurs tout le discours religieux sur le pardon et le véritable repentir m'a pas mal gonflé! Pourtant je ne suis pas contre ce genre de réflexion mais là j'ai trouvé que c'était vraiment lourd!

Et puis cette fin, l'auteure nous laisse là comme des c**** sans savoir ce que vont devenir différents protagonistes... d'où mon impression d'écriture bâclée!

Et je me demande encore où est Noël dans ce livre, mis à part dans le titre?!

L'année dernière, j'avais découvert ma première enquête de Noël de Anne Perry et j'avais été très séduite par ma lecture. Aussi, cet été, lorsque j'ai trouvé le corbeau de Noël , son roman de Noël paru l'an passé, en occasion , j'étais plus que ravie et je me réjouissais de pouvoir le découvrir cet hiver. La couverture me plaisait beaucoup et le résumé semblait alléchant.

Nous suivons la jeune Célia, qui a épousé depuis peu l'enquêteur John Hooper, collègue de l'inspecteur William Monk à la brigade fluviale. Cette dernière est dépitée: sa plus proche amie, Clémentine, vient de lui annoncer son prochain mariage avec Seth Marlowe, un veuf très pieux et moralisateur que Célia n'apprécie guère. Les choses s'enveniment quand ce dernier reçoit une lettre anonyme évoquant la mort de sa première femme et accuse Célia de la lui avoir envoyée.

Le roman est très court, à peine 180 pages, et pourtant j'ai mis une semaine à le lire. Je n'ai pas retrouvé la plume que j'apprécie habituellement chez Anne Perry, j'ai trouvé le style lourd, plein de répétition. La réflexion sur le pardon aurait pu être intéressante mais je l'ai trouvée extrêmement moralisatrice. L'ambiance de Noël est quasiment inexistante et, plus gênant, l'enquête patine et on devine très vite le fin mot de l'affaire, perdant peu à peu tout intérêt pour l'histoire.

Je considère ce roman comme un rendez-vous raté, je ne cesserai pas pour autant de lire cette autrice car habituellement j'aime beaucoup ce qu'elle fait mais cette fois-ci, j'ai été déçue.

Ce livre m'a plutôt déçue, même si je trouve tous les ingrédients habituels qui me plaisent , la fin du XIX eme siecle, Londres, une intrigue. C'est justement cette dernière qui pèche par sa faiblesse, par un suspens qui n'est pas… Pas franchement de meurtre, une histoire de commérages et un dénouement qui n'a absolument rien d'étonnant. On frise le roman à l'eau de rose. Pas un problème, s'il était annoncé comme tel…

Magnifique couverture qui m'a tapée dans l'oeil.
malheureusement l'intérieur m'a bien convaincue… Je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette histoire de lettre anonyme, de menace et de mariage. Les personnages n'ont pas su se faire apprécier.

Seule l'épigraphe m'a enchantée!

Un joli flop!