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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Annuelle Histoire de Noël d'Anne Perry mais cette fois-ci c'est un raté total pour moi ! Une histoire de lettre anonyme, d'une gentille fille, dont le pasteur est amoureux mais qui va épouser un méchant !

Je vous laisse lire le résumé qui pose “l'intrigue” ! La suite se transforme en sermon sur le pardon ; sur le mariage, passage obligé pour une femme qui se respect ; sur le rôle de la femme dans le couple et son obéissance à son mari ! Un cours de morale façon 19ème !

A oublier bien vite et pourtant que ça m'a paru long à la lecture !

Challenge RIQUIQUI 2021
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Décevant.

Célia apprend que Clémentinte son amie va prochainement épouser Seth Marlowe. Or, Célia n'apprécie absolument pas cet homme sans trop savoir d'ailleurs l'expliquer. Elle craint que son amie ne fasse un mauvais choix en acceptant la demande en mariage.

Seth Marlowe connaissant les sentiments de Célia à son égard la met en garde et lui interdit de donner des conseils à son amie.
Il reçoit ensuite une lettre anonyme et est persuadé que l'expéditeur n'est autre que Célia. Leurs relations se crispent encore.

Voilà pour l'intrigue. Assez creuse en somme !
L'autrice axe son texte sur le pardon, le mariage, l'obéissance... c'est daté et sexiste.
L'intrigue sans relief ne compense pas ce côté exaspérant et moralisateur.
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Parce que j'aime l'écriture d'Anne Perry, je me suis toujours montrée clémente à la lecture de ses parutions de Noël qui n'ont pas la finesse de ses autres histoires policières. Avec celle-ci, je suis navrée de commencer le billet en vous disant que j'ai été très déçue car je n'ai pas reconnu sa plume féministe qui donne souvent à ses héroïnes de l'époque victorienne des personnalités avant-gardistes, aux caractères courageux, frondeurs, déterminés et passionnés. Cette déception s'accompagne aussi du fait que je n'ai pas eu l'impression de me retrouver à la veille de Noël car elle a fait l'impasse sur tout le décorum auquel je m'attendais. La dame a été parcimonieuse !

Dans un petit village proche de Londres, en bordure de la Tamise, nous retrouvons John Hooper, un officier de la police fluviale adjoint du directeur William Monk. Depuis son mariage avec Celia, il connaît une existence plus stable, plus heureuse, qui le change de son sombre quotidien. Mais à la veille de Noël, sa jeune femme lui demande d'enquêter sur Seth Marlowe.
Celia aime aller à l'église pour écouter les sermons d'Arthur Roberson qui parle en cette fin de l'année de pardon et de rédemption. C'est là qu'elle rencontre Marlowe, le beau-frère du révérend, et qu'elle apprend son triste passé. L'homme est aigri car sa première femme l'a quitté en emmenant leur fille et leurs destinées furent tragiques. Rose s'est suicidée en se noyant dans la mer et Flavia a disparu. Lorsque son amie, la douce Clémentine, annonce sa future union avec lui, Celia a peur pour elle car sous ses airs d'homme pieux, elle devine la violence à fleur de peau de Marlowe. Comment dire à Clémentine ses craintes ? Orpheline et naïve, la jeune fille rêve de fonder une famille et idéalise le mariage.
L'affaire prend une tournure dangereuse quand Marlowe se retourne contre Celia en l'accusant de lui envoyer des lettres anonymes qui l'imputent de la mort de Rose. Menaçant, il la somme de ne plus interférer dans ses desseins et de ne plus voir Clémentine.
Effrayée, Celia s'en remet à John qui commence par recueillir des témoignages de gens qui ont bien connu Rose… Qui est le corbeau, auteur des lettres ? et où se trouve Flavia ? Les réponses à ces deux questions seront capitales…

Voilà en quelques phrases le début de l'histoire qui se révèle assez brève, où il n'est point nécessaire de se fouler les méninges pour suivre un suspense et découvrir un suspect. L'auteur s'étend longuement sur la rédemption, la damnation, et je la retrouve dans cette quête d'expiation si souvent présente dans ses autres romans, mais là où je ne la reconnais pas, c'est dans le scénario sans moelle et la caricature de Celia, une jeune femme qui me semble impulsive et sotte. Quant au dénouement, au final, il arrive trop vite comparé à la trame narrative et il est frustrant car l'auteur a décidé que la justice des hommes n'était rien face à la justice divine.
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Je suis une inconditionnelle d'Anne Perry et chaque année, en décembre, je pioche dans ses petits crimes de Noël. Si ils n'arrivent pas à la cheville de ses romans, ses histoires tricotées pour les fêtes sont parfois très chouettes et d'autres, nettement moins.

Et pour moi, le corbeau de Noël, fait hélas indéniablement partie de cette seconde catégorie. Heureusement que cette nouvelle de Noël faisait moins de 200 pages sinon je l'aurai abandonné.

L'histoire se passe bien à Noël mais on est vraiment loin de l'ambiance festive et cocooning des fêtes, ce qui ne m'a pas gêné car je savais où je mettais les pieds, dans une enquête policière.

Celia est une jeune mariée qui va passer son premier Noël avec son mari John, un policier travaillant sous les ordres de William Monk. Son amie Clémentine vient de se fiancer avec un veuf qu'elle n'apprécie pas. C'est d'ailleurs réciproque.

L'homme lui interdit de voir Clémentine et l'accuse de lui avoir écrit une lettre anonyme remplit de menaces. Il la menace à son tour. John décide alors de trouver le corbeau qui menace leur bonheur.

L'enquête arrive très, trop, tardivement et se révèle est assez simple car on devine vite l'identité de ce corbeau qui semble en savoir bien long sur Marlowe, un homme sombre et taciturne, volontiers donneur de leçons, et qui a l'air de cacher bien des secrets.

Les personnages sont un peu trop manichéens à mon goût, les gentils sont vraiment gentils et les méchants vraiment méchants, et je ressors déçue par cette intrigue peu étoffée car Anne Perry est si talentueuse et elle m'a habituée à tellement mieux, que ce roman est pour moi un flop !

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Comme chaque année depuis longtemps, je me régale des récits de Noël d'Anne Perry. Mon dernier en date, « Un Noël au bord de la Tamise » était une vraie réussite.

Celui-ci sorti en poche fin 2021, se passe aussi au bord de la Tamise, avec d'autres personnages issus de la série William Monk, dont John Hooper. La femme de ce dernier, Celia va se trouver mêlée à une sordide histoire de lettres anonymes dont le destinataire Seth Marlowe, veuf, s'apprête à épouser la jeune Clementine, amie de Celia. le beau-frère de Marlowe, a lui aussi perdu d'une longue maladie sa femme, laquelle n'était autre que la soeur de Marlowe. Les deux hommes sont très proches, quoique de caractères très différents. Marlowe est très autoritaire, agressif, au verbe haut et prompt à s'emporter, tandis qu'Arthur Roberson, le pasteur, est d'un naturel conciliant, posé et à l'écoute des autres, ils n'ont en commun que le chagrin d'avoir perdu leurs épouses respectives...
Il faudra fermer le bec à ce sinistre corbeau anonyme avant qu'il n'ait fait trop de victimes.

Les caractères étant posés et leurs liens vite établis, il n'y avait qu'à dérouler l'intrigue policière touffue, ardue à dénouer comme à chaque récit de Noël, avec ses surprises, ses rebondissements et son inévitable « happy-end » juste avant que les cloches ne résonnent. Or cette fois-ci quelle ne fut pas ma déception ; si les descriptions sont conformes à la tradition, ici point de suspense, de rebondissements, juste une enquête de routine dont on devine la solution bien avant la fin, le tout noyé (si j'ose dire) dans des bavardages interminables, des prises de conscience ou des remords désuets et un manque de rythme usant.
Bon, vous l'aurez compris, je ressors de ce récit très déçu, avec une impression de m'être ennuyé et avoir vite envie d'en finir, non pas pour le dénouement, trop prévisible, mais pour pouvoir passer à autre chose. Dommage, on verra la prochaine fois.
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Malgré son titre, peu de Noël dans ce roman d'Anne Perry: plutôt une sombre histoire de lettres anonymes sur fond de mariage à venir. Un événement a priori heureux dans un petit village proche de Londres. Nous y retrouvons John Hooper, adjoint de William Monk et son épouse Célia. La fiancée est une amie de Célia qui apprécie très peu la bonne nouvelle: elle nourrit une grande méfiance à l'égard du promis.

Dans un cadre plutôt triste et désolant, les personnages partagent rancoeur et soupçons et l'intrigue demeure en quelque sorte en retrait. J'ai trouvé cela dommage et je suis restée en dehors de cette lecture que je partageais avec Syl. Son billet est à découvrir ici.
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
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Noël est juste là comme un décor inexistant et quel dommage! Il aurait pu apporter à ce récit une chaleur et une magie absentes. le côté suranné des pensées des différents personnages, le style de l'écriture et de l'époque supposée n'a pas sauvé ma lecture. Bien au contraire : les personnages féminins sont proches de la caricature. Où es-tu Superwoman ? où es-tu Catwoman ou Batgirl ?
Où es-tu Mère Noëlle ? Heureusement il y a le chocolat chaud qui sauve tout (et non ce n'est pas du thé pour cette fois... pourtant so british isn't it ?).
Wish You Merry Christmas !
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Je suis assez deçue par ce roman. Alors que je m'attendais à une super enquête policière sous fond de Noël, je suis plutôt tombée sur une énorme prêche sur le pardon.
Même s'il n'a jamais été question de mort mais de lettres anonymes, le seul danger tient dans la perte de considération de la communauté et du pasteur. Aujourd'hui cela paraît dérisoire et je ne suis donc pas entrée dans l'histoire.
Beaucoup trop de temps selon moi est consacré aux sermons du pasteur et pas assez à l'enquête qui est trop vite expédiée. Pourtant l'auteur des lettres et l'identité de la fille de Marlowe me semblaient assez évidents dès les premiers chapitres. J'ai donc passé le récit à regarder les personnages se triturer les méninges pour pas grand chose... C'est dommage.
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N'étant pas vraiment dans le mood de Noël cette année, j'ai voulu tester une intrigue plutôt qu'une romance pour changer un peu et ne pas me forcer. Malheureusement pour moi, je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture. C'est peut-être dû au fait que je ne connaisse pas ces personnages qui semblent faire parti des séries de l'auteure? Toujours est il que je me suis ennuyée, et que lire des dialogues interminables et des réflexions sur le bien, le mal, le repentir, l'amour des autres et cie, très peu pour moi. Alors oui, c'est très esprit de Noël ces sentiments, mais là, c'était vraiment trop moralisateur pour moi et lire sur ce sujet pendant près de 200 pages, bof. L'enquête, si je peux appeler ça une enquête, ne prend place qu'à la fin du roman, et quelle enquête! Trouver qui a pu écrire ces fameuses lettres anonymes n'était pas des plus compliqué, franchement je l'avais deviné depuis le départ…et comprendre le caractère de Marlowe, ma foi, ce n'était pas bien compliqué non plus. Bref, je ne vais pas m'éterniser sur cette critique, je n'ai pas accroché car je l'ai trouvé beaucoup trop simple et mielleuse à mon goût. Il faut peut-être que je lise les romans principaux pour mieux apprécier celui-ci mais ce ne sera pas pour tout de suite…
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Décidément, les dernières livraisons de contes de Noël de l'auteure nous laissent sur notre faim. Les précédents n'étaient pas emballants, celui-ci guère davantage. Alors qu'elle a pu écrire, par le passé, de très jolis contes, qui emportent réellement le lecteur. Il ne s'agit pas d'aborder un thème d'actualité (la femme victime de maltraitance) et ainsi « cocher la bonne case » pour rendre palpitante une histoire. le style est plat, l'écriture neutre, le roman délayé (questionnements, réflexions assez banals), sans rien de saillant, et déséquilibré, car c'est à la fin que se concentre l'action, d'une manière presque précipitée. Un conte à ranger, au mieux, au rayon « jeunesse ».
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