AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,77

sur 52 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
8 avis
2
14 avis
1
0 avis
Annuelle Histoire de Noël d'Anne Perry mais cette fois-ci c'est un raté total pour moi ! Une histoire de lettre anonyme, d'une gentille fille, dont le pasteur est amoureux mais qui va épouser un méchant !

Je vous laisse lire le résumé qui pose “l'intrigue” ! La suite se transforme en sermon sur le pardon ; sur le mariage, passage obligé pour une femme qui se respect ; sur le rôle de la femme dans le couple et son obéissance à son mari ! Un cours de morale façon 19ème !

A oublier bien vite et pourtant que ça m'a paru long à la lecture !

Challenge RIQUIQUI 2021
Commenter  J’apprécie          220
Une auteure qui me faisait de l'oeil depuis longtemps et un titre de saison, rien de mieux pour se lancer dans cette lecture !
Clémentine s'apprête à épouser un homme plus âgé qu'elle qui apparaît comme un être méchant et moralisateur. Son amie Célia, mariée à un détective s'inquiète pour elle et demande à son mari de mener l'enquête.
Une intrigue plutôt bien menée, l'écriture est agréable mais j attends de lire autre chose d'Anne Perry pour me faire une idée plus précise de son style.
Commenter  J’apprécie          190
Cette histoire de Noël est la énième qu'a écrit notre autrice anglaise disparue cette année. On doit en être à pas loin d'une petite vingtaine. Chaque année, depuis 2005, au mois de novembre sort le nouvelle opus du Noël vu par Anne Perry.
Celui est apparu il y a deux ans pour la période des fêtes. Et comme j'aime beaucoup lu Anne Perry avec ses diverses séries, je me suis dit pourquoi pas retrouver la plume fine mais souvent acerbe de notre auteure qui dénonce souvent la condition des femmes à l'époque victorienne.
Mais alors que nous raconte « le corbeau de Noël«
Une belle jeune femme est sur le point d'épouser un homme dangereux – à moins que le Détective Hooper et sa nouvelle amie ne puissent l'en empêcher.
Le détective John Hooper vient d'épouser Célia. Seth Marlowe, un homme pieux, accuse cette dernière de lui avoir envoyé des lettres menaçantes qui évoquent la mort de sa première femme, alors qu'il est sur le point de se marier avec Clémentine, une amie à elle.
Vous l'aurez compris il est question ici, d'honneur, de mariage, de religion, de chantage et aussi de manipulation. Pour autant je n'ai adhérer au propos ou alors je n'ai pas réussi à voir l'ironie de Perry dans les propos ce polar de Noël. j'ai même eu l'impression que les femmes avaient le mauvais dans cette histoire…
Ce roman aurait pu me faire frissonner devant la cheminée avec une tasse de thé. Oui mais voilà le suspense n'était pas au rendez-vous. de plus j'ai trouvé l'intrigue très embrouillée.
Et si Anne Perry est la reine des polars de Noël ! Celui-ci n'a, chez moi, rien rajouter à l'ambiance des fêtes. Et il ne m'a pas non plus apporté le mystère et le dépaysement souhaité.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          120
Décevant.

Célia apprend que Clémentinte son amie va prochainement épouser Seth Marlowe. Or, Célia n'apprécie absolument pas cet homme sans trop savoir d'ailleurs l'expliquer. Elle craint que son amie ne fasse un mauvais choix en acceptant la demande en mariage.

Seth Marlowe connaissant les sentiments de Célia à son égard la met en garde et lui interdit de donner des conseils à son amie.
Il reçoit ensuite une lettre anonyme et est persuadé que l'expéditeur n'est autre que Célia. Leurs relations se crispent encore.

Voilà pour l'intrigue. Assez creuse en somme !
L'autrice axe son texte sur le pardon, le mariage, l'obéissance... c'est daté et sexiste.
L'intrigue sans relief ne compense pas ce côté exaspérant et moralisateur.
Commenter  J’apprécie          80
Ça faisait très longtemps que je n'avais plus lu de livre concernant Monk de près ou de loin et ça m'a fait plaisir de de retrouver cet univers familier qui ma accompagnée pendant de nombreuses années. Anne Perry introduit toujours des réflexions morales et/ou religieuses dans ses livres, des réflexions qui relèvent de l'intime et c'est quelque chose qui m'a toujours plu chez elle. Ceci dit, j'ai été contente de chausser de vieilles pantoufles bien confortables en lisant ce livre mais cela ne va pas plus loin: je n'ai pas vibré comme je l'ai souvent fait en lisant les aventures de Hester et de Monk. J'ai passé un bon moment, sans plus.
Commenter  J’apprécie          80
Parce que j'aime l'écriture d'Anne Perry, je me suis toujours montrée clémente à la lecture de ses parutions de Noël qui n'ont pas la finesse de ses autres histoires policières. Avec celle-ci, je suis navrée de commencer le billet en vous disant que j'ai été très déçue car je n'ai pas reconnu sa plume féministe qui donne souvent à ses héroïnes de l'époque victorienne des personnalités avant-gardistes, aux caractères courageux, frondeurs, déterminés et passionnés. Cette déception s'accompagne aussi du fait que je n'ai pas eu l'impression de me retrouver à la veille de Noël car elle a fait l'impasse sur tout le décorum auquel je m'attendais. La dame a été parcimonieuse !

Dans un petit village proche de Londres, en bordure de la Tamise, nous retrouvons John Hooper, un officier de la police fluviale adjoint du directeur William Monk. Depuis son mariage avec Celia, il connaît une existence plus stable, plus heureuse, qui le change de son sombre quotidien. Mais à la veille de Noël, sa jeune femme lui demande d'enquêter sur Seth Marlowe.
Celia aime aller à l'église pour écouter les sermons d'Arthur Roberson qui parle en cette fin de l'année de pardon et de rédemption. C'est là qu'elle rencontre Marlowe, le beau-frère du révérend, et qu'elle apprend son triste passé. L'homme est aigri car sa première femme l'a quitté en emmenant leur fille et leurs destinées furent tragiques. Rose s'est suicidée en se noyant dans la mer et Flavia a disparu. Lorsque son amie, la douce Clémentine, annonce sa future union avec lui, Celia a peur pour elle car sous ses airs d'homme pieux, elle devine la violence à fleur de peau de Marlowe. Comment dire à Clémentine ses craintes ? Orpheline et naïve, la jeune fille rêve de fonder une famille et idéalise le mariage.
L'affaire prend une tournure dangereuse quand Marlowe se retourne contre Celia en l'accusant de lui envoyer des lettres anonymes qui l'imputent de la mort de Rose. Menaçant, il la somme de ne plus interférer dans ses desseins et de ne plus voir Clémentine.
Effrayée, Celia s'en remet à John qui commence par recueillir des témoignages de gens qui ont bien connu Rose… Qui est le corbeau, auteur des lettres ? et où se trouve Flavia ? Les réponses à ces deux questions seront capitales…

Voilà en quelques phrases le début de l'histoire qui se révèle assez brève, où il n'est point nécessaire de se fouler les méninges pour suivre un suspense et découvrir un suspect. L'auteur s'étend longuement sur la rédemption, la damnation, et je la retrouve dans cette quête d'expiation si souvent présente dans ses autres romans, mais là où je ne la reconnais pas, c'est dans le scénario sans moelle et la caricature de Celia, une jeune femme qui me semble impulsive et sotte. Quant au dénouement, au final, il arrive trop vite comparé à la trame narrative et il est frustrant car l'auteur a décidé que la justice des hommes n'était rien face à la justice divine.
Commenter  J’apprécie          70
Qui aime cet animal ? Plutôt effrayant de par son cri entre autres, suivant les croyances,il peut être associé à la chance ou à la mort.
C'est dans la mythologie romaine qu'Appolon fit assassiner son épouse qui l'avait trahi. Information donnée par le corbeau blanc qu'il transformera en noir pour sa mauvaise action.
Il reste associé à l'archétype de l'escroc ou de la tromperie.
Le titre n'annonçait pas un roman joyeux et ce type de messagerie est on ne peut plus abjecte.
Je ne fus pas déçue car Anne Perry a choisi un personnage que personne n'aimerait avoir dans son entourage.
A lire près de la cheminée avec une tasse fumante afin de positiver tous les acteurs de cette histoire car en fait,un seul est affreux.
Commenter  J’apprécie          61
Je suis une inconditionnelle d'Anne Perry et chaque année, en décembre, je pioche dans ses petits crimes de Noël. Si ils n'arrivent pas à la cheville de ses romans, ses histoires tricotées pour les fêtes sont parfois très chouettes et d'autres, nettement moins.

Et pour moi, le corbeau de Noël, fait hélas indéniablement partie de cette seconde catégorie. Heureusement que cette nouvelle de Noël faisait moins de 200 pages sinon je l'aurai abandonné.

L'histoire se passe bien à Noël mais on est vraiment loin de l'ambiance festive et cocooning des fêtes, ce qui ne m'a pas gêné car je savais où je mettais les pieds, dans une enquête policière.

Celia est une jeune mariée qui va passer son premier Noël avec son mari John, un policier travaillant sous les ordres de William Monk. Son amie Clémentine vient de se fiancer avec un veuf qu'elle n'apprécie pas. C'est d'ailleurs réciproque.

L'homme lui interdit de voir Clémentine et l'accuse de lui avoir écrit une lettre anonyme remplit de menaces. Il la menace à son tour. John décide alors de trouver le corbeau qui menace leur bonheur.

L'enquête arrive très, trop, tardivement et se révèle est assez simple car on devine vite l'identité de ce corbeau qui semble en savoir bien long sur Marlowe, un homme sombre et taciturne, volontiers donneur de leçons, et qui a l'air de cacher bien des secrets.

Les personnages sont un peu trop manichéens à mon goût, les gentils sont vraiment gentils et les méchants vraiment méchants, et je ressors déçue par cette intrigue peu étoffée car Anne Perry est si talentueuse et elle m'a habituée à tellement mieux, que ce roman est pour moi un flop !

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          51
Comme chaque année depuis longtemps, je me régale des récits de Noël d'Anne Perry. Mon dernier en date, « Un Noël au bord de la Tamise » était une vraie réussite.

Celui-ci sorti en poche fin 2021, se passe aussi au bord de la Tamise, avec d'autres personnages issus de la série William Monk, dont John Hooper. La femme de ce dernier, Celia va se trouver mêlée à une sordide histoire de lettres anonymes dont le destinataire Seth Marlowe, veuf, s'apprête à épouser la jeune Clementine, amie de Celia. le beau-frère de Marlowe, a lui aussi perdu d'une longue maladie sa femme, laquelle n'était autre que la soeur de Marlowe. Les deux hommes sont très proches, quoique de caractères très différents. Marlowe est très autoritaire, agressif, au verbe haut et prompt à s'emporter, tandis qu'Arthur Roberson, le pasteur, est d'un naturel conciliant, posé et à l'écoute des autres, ils n'ont en commun que le chagrin d'avoir perdu leurs épouses respectives...
Il faudra fermer le bec à ce sinistre corbeau anonyme avant qu'il n'ait fait trop de victimes.

Les caractères étant posés et leurs liens vite établis, il n'y avait qu'à dérouler l'intrigue policière touffue, ardue à dénouer comme à chaque récit de Noël, avec ses surprises, ses rebondissements et son inévitable « happy-end » juste avant que les cloches ne résonnent. Or cette fois-ci quelle ne fut pas ma déception ; si les descriptions sont conformes à la tradition, ici point de suspense, de rebondissements, juste une enquête de routine dont on devine la solution bien avant la fin, le tout noyé (si j'ose dire) dans des bavardages interminables, des prises de conscience ou des remords désuets et un manque de rythme usant.
Bon, vous l'aurez compris, je ressors de ce récit très déçu, avec une impression de m'être ennuyé et avoir vite envie d'en finir, non pas pour le dénouement, trop prévisible, mais pour pouvoir passer à autre chose. Dommage, on verra la prochaine fois.
Commenter  J’apprécie          50
Si l'on considère qu'il s'agit d'une réflexion sur le pardon, sa relation à la foi profonde, au dogme et aux attentes de la société anglaise du 19e siècle, on peut trouver le livre intéressant : qu'en est-il d'une croyance qui vous égare au point de vous rendre cruel quand bien même vous seriez fidèle à la lettre ? En revanche, si on attendait de ce livre une intrigue policière palpitante comme Anne Perry sait les mener, on risque d'être déçu.
J'avoue que c'était mon cas et que, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, j'ai accepté de changer d'objectif, mais non sans regret. Car si la réflexion est intéressante, elle perd un peu de sa saveur quand on sait qu'elle est menée par un auteur de notre 21e siècle et non par quelque écrivain victorien aussi imprégné de religion que ses personnages. Sans doute que les autres romans policiers d'Anne Perry procèdent tous de la même manière : ils exposent les hiatus entre les codes d'une société, souvent victorienne, et les éternelles contradictions de l'âme humaine. le prétexte de la distance historique place le lecteur effaré devant l'immuable monstruosité des malentendus, des peurs et des faux-semblants, opérant ainsi, peut-être, une saine catharsis. Mais pour que cela prenne, le suspens lié à l'intrigue policière doit suffisamment détourner l'attention de cet objectif moraliste. Ici rien de tel et le décalage historique, plutôt que de montrer la permanence des drames sociaux, enferme plutôt les personnages dans des considérations que nos grilles de lecture contemporaines rendent abscondes. Et le sel de l'intrigue comme l'intention morale se sont bel et bien perdus, à mes yeux tout au moins.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (106) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

Quelle est la particularité des titres dans cette série ?

ils indiquent toujours le type de crime commis
ils indiquent toujours le lieu du crime
ils indiquent toujours l'heure du crime
ils indiquent le nom de l'assassin

8 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Anne PerryCréer un quiz sur ce livre

{* *}