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Citations sur Martyrs, Livre 1 (60)

Ce qu'Helbrand connaissait du Martyre arserker tenait plus de la barbarie pure que d'une tradition guerrière. [...]
Le Martyre ne requérait aucune qualité, contrairement à l'Epreuve qui marquait le passage à l'âge adulte des jeunes arserkers.
Au siècle passé, secrètement conduits sur le continent l'année de leur 10 ans, les enfants aux yeux d'or n'avaient qu'un ordre à exécuter pour réussir l'Epreuve. Il leur fallait tuer un homme selon les critères des Arserkers. Les gamins, abandonnés aux abords des villes, sans un sou et sans arme, devaient se nourrir et survivre le temps de trouver une victime et un moyen de la tuer. Puis ils devaient disparaître. Ils apprenaient ainsi à se cacher, à voler, à espionner et à passer à l'acte au bon moment. [...]
Le Martyre, en revanche, n'avait aucun sens. Il consistait à torturer de jeunes guerriers arserkers durant plusieurs semaines, parfois des mois dans le seul but de les insensibilité à la douleur. Dresser leurs corps à ne jamais craindre la pointe d'une lame avait jadis été le rêve de certains hommes aux yeux d'or, mais, bien que cette souffrance inutile ait fabriqué quelques grands combattants, combien, à cause d'elle, avaient fini brisé, prêts à mourir en première ligne ?
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Sauf votre respect, messire, la confiance n'est qu'un mot auquel on fixe un prix.
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Son frère lui disait toujours que les plus grands des trésors se cachaient dans les livres et il voulait à présent satisfaire sa curiosité, savoir quelle fortune se trouvait là.
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Les Arserkers se mariaient ainsi. Sans témoins, sans promesses, sans dot, sans paroles.
Eux ne comptaient pas les étoiles. Quand ils en trouvaient une, ils l'aimaient.
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Irmine avait vu bien des endroits du monde et il en avait apprécié certains, mais cette ville mariait ombre et lumière dans un alchimie qu’il n’avait admirée nulle part ailleurs. Il l’aimait autant pour ses vertus que pour ses vices, il s’y sentait libre et à l’abri. Contrairement aux autres grandes cités du royaume, ici les hommes faisaient preuve d’une hypocrisie modérée et ne le montraient pas du doigt quand ils croisaient son regard ; tout au plus chuchotaient-ils. Les codes du négoce encourageaient la ville à prêcher la tolérance. Et puis certaines lois du roi Karmalys et de ses Fauconniers ne s’y appliquaient pas. A Alerssen, on ne donnait pas la chasse aux Arserkers.
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Le réveil des morts avait cependant bouleversé les lois et les coutumes du passé. […] Pourtant, depuis une centaine d’années, le monde des hommes survivaient. Morts et vivant partageaient leur quotidien dans un mépris réciproque.
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Avec la mort venait une pulsion de vie, et quand il tuait, il désirait parfois sentir la chaleur d’une fille sous lui. Cette pulsion assouvie, il quittait ses amantes inconnues, sans promesse ni sourire. L’attirance était un état passager. Quant à l’amour, il n’y croyait tout simplement pas. Cette passion-là était une maladie imaginaire, un mot surfait, vendu par des poètes aux belles gens, aux hypocrites et aux lâches. L’amour servait d’excuse ou de prétexte.
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[Kassis à Irmine]
- Ceux-qui-tissent ont un enfer pour chaque péché. Aux lâches, ils réservent le sort de revivre la pire journée de leur indéfiniment… Cet enfer-là, c’est mon quotidien depuis ma naissance. A cause d’un roi qui se moque bien de mon sort.
- La Loi du Roi est celle des dieux en ce pays, répondit Irmine en se gardant de dire du mal de Karmalys, même en pareil endroit.
- Je me moque de la Rey Ley, et ne me raconte pas que l’on désire toujours ce que l’on n’a pas, tempêta la jeune femme avec un agacement feint. Je connais moi aussi quelques dictons. Je sais bien qu’il y a toujours un endroit où il ne pleut pas. Ou que les plus beaux fruits tombent toujours dans le jardin d’à côté. Ou encore, que le pain est toujours meilleur de le vin…
- C’est vrai, la sagesse populaire est d’une bêtise sans fin, s’excusa Irmine.
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Ne louez pas le bonheur,
Car il est une dague au cœur.
Quand vous croyez le tenir,
Le fourbe s’empresse de fuir.
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Ferme-là ! rugit Pisen. Sois un homme, par Ceux-qui-tissent, et estime-toi heureux qu’on ne te coupe pas autre chose. Prends ça comme un avertissement. Un doigt, c’est pour t’apprendre à écouter. Si tu désobéis, ce sera un bras.
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