La saga des Médicis se poursuit dans le deuxième tome de la bande dessinée, cette fois-ci avec Laurent le Magnifique. Parvenu au pouvoir très jeune à la suite de son père Pierre le Goutteux, il entend bien le conserver, de même que la mainmise de sa famille sur Florence.
Ma critique sera sensiblement la même que pour le premier tome : on découvre une histoire très correcte, illustrée par de bons dessins, qui permet une première prise de contact facile et pédagogique avec cette période historique, le tout à travers une histoire qui se garde de sombrer dans le manichéisme.
En effet, les gloires de Laurent sont évoquées autant que ses actes les plus sombres, notamment ceux qu'il a dû accomplir pour asseoir son autorité sur Florence et s'assurer de garder en mains les rênes du pouvoir, rênes que tenteront de lui arracher ses plus vils adversaires, à savoir les Pazzi et le pape lui-même, Sixte IV.
Les reproches que je ferai à cette BD sont également similaires à ceux que j'ai évoqués la dernière fois, à savoir des scènes de luxure pour le moins inutiles, et surtout un manque de développement. L'intrigue se contente de suivre les grandes lignes de l'Histoire, ce qui est parfait pour une découverte, mais frustrant quand on connaît déjà son sujet.
Cela reste néanmoins une très bonne oeuvre dans son ensemble, que je recommande toujours aussi chaudement.
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