N'y a-t-il pas meilleure date que la journée mondiale de l'hypersensibilité pour parler de ce livre ?
Bon, je n'y reviendrai pas, mais vous savez que Je pense trop et Je pense mieux ont changé ma vie. Ce troisième livre me faisait de l'oeil depuis longtemps. J'en avais déjà un autre sur le sujet, car mes deux enfants sont de ceux « qui pensent trop » et j'étais curieuse de voir si l'auteure proposait ici des méthodes pour des cas concrets du quotidien. Ce n'est pas tout à fait le cas, ni le but de ce livre, mais il n'empêche qu'il m'a fait du bien. Il m'a rappelé à quel point c'est formidable d'avoir un tel cerveau, une pensée en arborescence. Que ce n'est pas une tare, et que, même si le système (notamment scolaire) n'est pas adapté pour les surefficients, ceux qui « pensent trop », on peut quand même réussir à s'en sortir.
Pour ceux que ces sujets intéressent, il y a de longs passages sur les multi DYS, mais également sur la phobie scolaire et le harcèlement.
Concrètement, ce livre propose d'aider les parents à expliquer à leurs enfants comment ils fonctionnent. C'est un sujet qu'on aborde régulièrement à la maison, mais j'ai trouvé ici certaines pistes, auxquelles je n'avais jamais songé, très intéressantes.
À l'instar des deux autres volumes, j'ai beaucoup aimé ce livre. Il m'a fait du bien et je vous le conseille !
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Les initiales TDA/H signifient « trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité ». De plus en plus de voix s’élèvent à travers le monde pour dénoncer le fait que ce trouble n’existerait pas. Ainsi, dans son livre Tous hyperactifs ?2, le psychiatre français Patrick Landman parle d’une « épidémie d’hyperactivité ».
Vidéo de Christel Petitcollin