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EAN : 9782849214176
322 pages
Editions Thot (23/05/2017)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Lors d’un séminaire, le romancier Baptiste Beltram croise la route du professeur Delmont, un conférencier à la retraite qui consacre son temps et son énergie à tenter d’alerter l’opinion publique sur le désastre écologique qui menace la Terre. Cet homme semble bien connaître Baptiste et attendre beaucoup de lui… Lorsque ce dernier assiste, impuissant, au meurtre du vieux professeur, il décide d’embrasser cette cause, sans pour autant en comprendre tous les tenants e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord un grand merci aux éditions Thot de m'avoir permis de lire ce livre via Masse Critique de notre site préféré Babelio. Ceci étant dit, il est temps de rentrer dans le vif du sujet à savoir la chronique de ce livre. Tout d'abord ce qui m'a intéressé à la lecture du pitch c'est la référence aux Amérindiens mais on ne peut résumer ce livre à ça.
Le livre nous narre deux histoire en parralèlle tout d'abord le romancier Baptiste Beltram et une jeune Cheyenne du nom de Yepa qui a vécu il y a 500 ans.
Le héros romancier de son état et vivant à Lyon, Baptiste Beltram se retrouve par hasard embarqué dans une aventure qui va le conduire à Paris, Istanbul, New-York et la Chine. A la suite de circonstances pour le moins étranges Baptiste, assiste à une conférence parisienne du Professeur Delmont. Après la conférence les deux hommes discutent et c'est le début de l'aventure. Baptiste va se retrouver embarquer dans une quête environnementale. Je ne vais pas vous décrire plus en avant l'histoire car ce serait gâcher le plaisir de lecture.
La partie la plus intéressante à mon sens est la partie concernant la vie de Yepa en effet l'auteur nous décrit la vie de ces tribus amérindiennes au croisement de leur destin à savoir la rencontre avec l'homme blanc. Leur mode de vie, leurs coutumes, l'organisation de la vie en communauté tout ces points sont très bien décrits. On peut dire sans ce tromper que ces tribus amérindiennes étaient les premières organisations de la défense de l'environnement.
Car tout le propos du livre repose sur ce point l'environnement et tout ce qu'il faut, faudrait et qu'il faudra faire pour sauver notre planète.
J'ai apprécié le fait que les méchants et leur organisation car oui il y en a ne soit décrit de manière trop précise cela laisse au lecteur toute la latitude pour imaginer qui se cache derrière.
De même pour ceux qui mènent le héros vers son destin est-ce Dieu assité de ses anges, des O.M.G de l'ombre oeuvra pour le bien de la planète ou encore de riches philantropes, chacuns se fera son opinion.
C'est sûr ce n'est pas le roman de l'année mais on passe un très agréable moment à la lecture de ce livre et il nous amène à nous poser de vraies questions sur le rôle de l'Homme sur le devenir de notre planète.
Il faut se souvenir que nous n'en avons qu'une et qu'il faut la partager entre tous les Hommes de manière équitable et que l'argent n'est pas un fin en soi mais un moyen pour rendre la vie de tous la plus agréable possible.
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Un excellent thriller ésotérique sur fond d'écologie et spiritualité.

Ce roman m'avait attirée en premier lieu par son titre qui évoque la terre nourricière sur laquelle nous avons le privilège de vivre. Puis, ayant lu le résumé, celui-ci a fini de me convaincre. Finalement, je n'ai pas été déçue puisque j'ai tout aimé dans ma lecture.
L'auteur nous raconte l'histoire d'un romancier qui commence un jour à entendre une voix. Celle-ci le pousse à rencontrer un professeur à la retraite qui milite pour l'écologie, la sauvegarde de notre planète, et tente d'alerter l'opinion publique sur les lobbies financiers qui la détruisent et font de nous des esclaves modernes. Seul témoin de son meurtre, il continue malgré tout ses recherches, comme poussé par une force invisible, et parcourt le monde à la recherche d'indices et de personnes aptes à l'aider dans sa quête de vérité.
En parallèle, on suit l'histoire de Yepa, une cheyenne guérisseuse. On découvre son histoire, celle de son peuple, leur osmose avec la nature et les animaux, une vision de l'univers et de la place de l'Homme totalement à l'opposé de celle que nous avons à présent, mais qui pourrait bien être la seule façon d'éviter une catastrophe planétaire.
Ces deux histoires en apparence totalement différentes vont se rejoindre au fil des pages...

J'ai littéralement adoré les passages sur les amérindiens, leurs rites et coutumes. J'avais l'impression de vivre avec eux, de connaître cette guérisseuse et sa tribu, de comprendre et d'adhérer totalement à leur vision du monde. Ils ont totalement compris que l'Homme n'était rien de plus qu'un élément toléré par notre hôte, Gaïa, la Terre-mère sans qui nous ne pourrions exister, et qu'il était au même niveau que toute créature existante végétale, animale ou minérale.
L'Homme, dans toute sa mégalomanie et son égocentrisme, va droit vers sa chute et sa destruction quasi totale, encore une fois, pour que le monde puisse revenir à l'équilibre.
Cette histoire fait réfléchir, dénonce, sous couvert d'un roman d'aventure, un système qui n'est plus vivable et nous met face à ce choix ultime : continuer sur cette voie et foncer vers notre destruction, ou suivre l'exemple des indiens en transformant nos modes de vie et façons de penser pour être en phase avec le Grand Tout.
La fin nous laisse augurer d'un second tome, ce qui me ravit car j'aimerais en apprendre plus sur la voix et les découvertes supplémentaires que Baptiste ne manquera pas de faire...
Seul petit bémol pour moi, la couverture qui ne rend pas justice à ce roman. Elle est fade, on voit peu de nature, c'est dommage.

Pour le reste, c'est un excellent roman : à lire !


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J'ai remporté ce roman suite à une masse critique de Babelio. Je l'ai choisi après avoir lu le 4ème de couverture.
Baptiste Beltram est un romancier qui, après avoir reçus des messages mystérieux, assistera à une conférence du professeur Delmont. Ce dernier essaie d'alerter la population sur le désastre écologique qui menace notre planète. Suite à son assassinat, Baptiste enquête afin de savoir ce que lui voulait Delmont.
Chaque chapitre concernant Baptiste Beltram est suivi d'un chapitre sur la vie d'une tribu amérindienne avant l'arrivée des visages pâles.
Ce roman se lit très facilement et assez prenant. L'écriture est fluide. le thème de ce roman me touche et j'ai beaucoup appris sur la vie des amérindiens qui était en harmonie avec la nature. Pour autant, j'en suis ressortie mitigée. En effet, il n'y a aucune explications sur les messages mystérieux,j'ai rapidement découvert le rôle de l'un des personnages. Quant à la fin elle est assez convenue. On pressent une suite.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"— Combien de temps faudra-t-il ?
— Ça dépend !
— Ça dépend ? De quoi ? De la volonté ? Encore un concept bien humain ! Elle a bon dos la volonté ! Que n’a-t-on pas mis sur le compte de ce concept ! « Avec de la volonté, on peut soulever des montagnes ! », « Si on veut, on peut ! », comme s’il suffisait de décréter : « Allez tiens ! Je vais avoir de la volonté » pour obtenir ce que l’on veut.
— Tu as raison.
— Alors ?
— Alors, il lui faudra puiser dans des ressources inédites. Envisager des approches différentes.
— Emprunter des chemins inconnus ?
— C’est cela ! Le plus dur sera d’abandonner ces concepts du passé : la volonté, le compromis, la compétition, la force…
— Et faire confiance à l’intuition, la coopération, le consensus ?
— Exactement ! La route est longue et ardue. Mais ça en vaut la peine.

Les deux voix s’évanouirent dans la nuit. Avait-il rêvé ? Ou bien était-ce encore une de ces hallucinations toujours plus fréquentes ? Il se leva et alla se rafraîchir le visage au lavabo de la salle de bains. Il était bientôt quatre heures du matin et il décida de se remettre au travail, ce travail qui l’occupait maintenant depuis trois ans, depuis ce jour où tout avait basculé dans sa vie. Il s’assit à son bureau, alluma l’ordinateur portable et se tint la tête entre les mains en attendant le démarrage des logiciels. Après une minute, il leva les yeux et vit apparaître les icônes à l’écran. Il cliqua sur celle intitulée « Écrits ». Le document ouvert, il relut ce qu’il avait rédigé la veille, y apporta des corrections et reprit l’écriture de la suite de son récit. Avril était passé comme une flèche et il lui restait quatre mois pour finir le nouveau roman commandé par son éditeur. Quatre mois et après, il ferait une pause. Il travailla jusqu’au lever du jour et descendit pour se rendre à la maison de la presse du quartier et acheter les journaux du matin. La lecture des quotidiens était une source essentielle de sa créativité et il avait instauré ce rituel au début de sa carrière de romancier. Perdu dans ses pensées, comme en état d’hypnose, il n’entendit pas tout de suite la voix. Puis revenant à lui, il la perçut, cette fois distinctement.
— Bonjour, Baptiste !
Il s’arrêta net et, en se retournant, se demanda s’il avait manqué une étape.
— J’ai rêvé ! se dit-il pour se rassurer.
Au moment où il allait rependre son chemin, la voix se fit entendre de nouveau :
— Non, vous n’avez pas rêvé !
Cette fois-ci, aucun doute, la voix était bien réelle. Derrière lui, personne, ni sur le trottoir d’en face ni au-dessus, à l’une des fenêtres du bâtiment qu’il était en train de longer. Se pouvait-il que… ? Son regard se focalisa sur le seul occupant du trottoir : l’horodateur. Il s’en approcha à pas lents et se mit à l’examiner.
— Les horodateurs parlent maintenant ! dit-il, amusé, mais sur ses gardes. Il sourit et allait repartir.
— Parfois !
Il sursauta. Une voix distincte, humaine venait de surgir de l’appareil. Stupéfait, il hésita une minute puis sa raison prit le relais. « Encore un coup de ces gamins qui se prennent pour des génies de l’informatique et qui ont bidouillé un système pour faire parler un horodateur, pensa-t-il. Ils doivent se tapir derrière une fenêtre de l’immeuble d’en face, morts de rire, se taper sur les mains et se dire qu’ils ont ridiculisé un passant de plus. »
Son portable sonna. Il hésita un moment, déstabilisé. La voix reprit :
— Répondez, c’est Emma !
Les yeux écarquillés, pointés sur la machine, il tira le téléphone de la poche intérieure de son manteau et appuya sur le bouton. Il s’entendit bafouiller :
— Oui ?
Un silence.
— Oui, ça va !… Enfin presque… Non, je t’expliquerai. Il scrutait l’horodateur tandis qu’il écoutait son Emma. Non, non, je n’ai pas oublié… Vingt heures, oui ! D’accord… Oui, oui, ça va… OK… À ce soir… Oui… Moi aussi. Je t’embrasse.
Il resta figé devant l’appareil.
— Mais qu’est-ce que… ?
Une porte d’immeuble s’ouvrit. Un homme âgé en jogging sortit sur le trottoir, tenant un petit chien en laisse. Une voiture passa dans la rue. Le quartier s’animait, mais toujours pas de voix. Son esprit était embrouillé. Puis il se rendit compte qu’il devait paraître idiot, planté là à examiner un horodateur. Il promena son regard autour de lui et constata qu’il n’était pas observé. Il reprit sa marche en se demandant si la voix allait encore l’interpeller. Mais rien ne vint. À son grand soulagement. Au bout de la rue, il entra dans la maison de la presse et se servit sur le stand réservé aux quotidiens. Les journaux sous le bras, il rentra chez lui en évitant de repasser devant l’horodateur. Il se remit au travail jusqu’au soir. Vers dix-neuf heures, il prit une douche, s’habilla et se rendit chez Emma.
Le dîner en tête à tête lui apporta le réconfort espéré. Il ne lui parla pas de la scène vécue devant l’horodateur, mettant cela sur le compte de la fatigue. Les mets qu’elle lui servait étaient toujours simples et bien préparés. À la fin du repas, il la regarda se diriger vers la cuisine pour aller chercher le dessert et se dit qu’il avait de la chance de l’avoir rencontrée deux ans plus tôt au cours d’une séance de dédicaces dans la plus grande librairie de la ville."
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