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4,17

sur 315 notes
Outch !
Tchac tchac !
Pataclop pataclop pataclop
Woooouuuf
Ça court, ça se bat, ça défouraille, ça galope
Les héros sont droits et dignes et ont un grand coeur.
Les hommes et femmes de pouvoir sont ce qu'il faut de fourbes et retors.
L'espionne italienne est, comme de juste, somptueuse et mystérieuse.
Les méchants dragons sont ignobles et leurs exécuteurs de basses oeuvres, les dracs, sont dégoûtants et un peu cons.
Rochefort est toujours l'âme damnée de Richelieu (on le saura)
On croise Athos et D Artagnan (mais ils ne font que de la figuration) et non l'espionne italienne n'est pas Milady (flûte alors !)
Y a des cérémonies occultes. Ouuuuh
Y a un mi homme mi dragon hyper fort avec les sens démultipliés (il voit la nuit et entend à btravers les murs)
On dirait un film
Vraiment, on dirait un scénario, on imagine très bien les scènes.
C'est chouette
Mais ça manque un peu d'émotions et de richesse
On est loiiiiin de Robin Hoob et de l'univers ultra riche de la saga de l'Assassin-Aventuriersdelamer-citédesAnciens-Fou.
Ça aurait pu être tellement bien plus mieux
Mais c'est déjà bien.
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Ce livre m'a été recommandé par un amateur de Fantasy et pour moi c'est une déception totale. Je n'ai pas réussi à me mettre dedans et ai peiné à terminer la première partie, juste histoire de dire que j'arrive au bout. J'ai décidé de m'arrêter là, sans lire la suite et sans regret. L'histoire met trop de temps à démarrer, les personnages sont sans intérêts, plats et pas assez développés à mon goût. Quant à l'intrigue, elle ne casse pas trois pattes à un canard. J'avoue que je m'attendais à mieux, surtout que la partie « dragons » paraissait originale. Je trouve que cette oeuvre est inachevée et pour ma part ça ne me donne pas envie de relire un livre de cet auteur (peut-être à tort), sachant que c'est d'après la personne qui m'a prêté ce roman, son meilleur.
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Envie de partager ce roman parce que...
 
...J'ai adoré cet univers parallèle proposé dans cet intégral ! Nous voici plongé au coeur du Royaume de France, à l'époque de la Renaissance. La cour du roi est en tout point identique à celle d'un Alexandre Dumas : intrigues, pouvoir, Richelieu et les Mousquetaires... Enfin, presque ! Dragons, dragonniers et magie font partie du quotidien. Place à un univers fantastique, mais terriblement bien ancré dans L Histoire.
 
...Pierre Pevel est une référence en la matière ! J'ai aimé son style et sa plume. Il propose ici un roman de cape et d'épée, avec un soupçon de fantasy sans tomber dans d'interminables descriptions (ce que je regrette souvent dans ce genre littéraire). Donc considérez que les quelques 765 pages de cet intégral (3 tomes) vont à l'essentiel !
 
...Mention spéciale pour cette édition du roman ! A tous les amoureux de l'objet "livre" en lui-même : cette version est juste magique ! Papier, reliure, tenue, police d'écriture... une superbe expérience de lecture !
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Je vous la fais en court : une poignée d'hommes et de femmes au service du roi et du cardinal, fines lames, qui vont déjouer des complots terrrrrribles. En catimini.
Cape et d'épée/fantasy avec dragons sous Richelieu. Ça promet.

Alors bon je vais pas vous mentir : c'est classique de chez classique. Tant dans la structure des romans (toujours la même (un dévoilement du complot assez long, des croisements de points de vue, et un dénouement précipité : des catastrophes qui semblent imminentes mais ouuuuuf pas cette fois, c'était moins une) que dans l'intrigue (au moins c'est pas compliqué à comprendre; les méchants sont méchants et les gentils, au pire gris mais gentils quand même). C'est pas le bouquin qui va vous décoiffer ni empêcher la Terre de tourner en rond. Pas de message en profondeur, pas de renouvellement du genre, pas de questionnements qui vous mettent la tête à l'envers. Mais ce n'est pas non plus le but ici ! C'est classique, mais c'est le nec plus ultra du classique.

Car la langue est belle (et riche, ça fait du bien de rouvrir son dictionnaire avec une lecture ! Car l'auteur dépeint un Paris du XVIIè réaliste : crade et puant, mais aussi vivant : on visite ses geôles, ses tavernes, ses salons littéraires... On vit au rythme de ses complots ésotériques et messes noires dans ses rues boueuses.
Et au-delà du waouh généré par les dragons, j'ai aimé les personnages plus complexes, nuancés, épais, offrant d'ailleurs de beaux développements pendant la trilogie.

Bref une lecture captivante, divertissante, qui certes ne m'a pas mis la tête à l'envers mais m'a réjouie. Classique, mais du beau classique, et diablement efficace.

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/p..
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Le Cardinal a besoin d'aide, il est désormais temps pour les lames de se reformer et de lutter contre les menaces au trône de France. le capitaine La Fargue va donc reprendre du service et convoquer ses anciens coéquipiers.

Dans cette fantasy de cape et d'épée, les personnages sont au centre du récit. Entre les membres de cette fameuse compagnie de mousquetaires, leurs alliés ainsi que ceux de la Couronnes ou encore leurs opposants, on n'a pas le temps de s'ennuyer et on peut facilement trouver chaussure à son pied !

Alors certes presque toutes les lames suivent un archétype et donc des stéréotypes bien précis mais chacun a son caractère, son passé, ses obligations mais aussi son type de combat leur donnant beaucoup de profondeur. Il faut donc être prêt à accepter que oui il peut y avoir un gascon qui ne pense qu'aux femmes et aime jouer le gigolo tout comme il y a l'alcoolique, le capitaine plein d'amertume et de secrets ou encore une femme, la seule, qui est super badass et évidemment, super belle. En bref la plupart des personnages restent intéressants et différents mais sans grande originalité.

Et pourtant ce n'est pas le seul élément de l'histoire qui peut manquer d'exotisme. L'intrigue en elle-même reste basique : des complots à débusquer, protéger la couronne ou encore faire face à certains passages du passé. En bref, un récit basique où il est question de déjouer des plans et sauver le royaume.

En outre, l'auteur ajoute à son intrigue un élément assez spécial qui nous fait retrouver ce que tout lecteur de fantasy aime : un peu de magie mystérieuse et des dragons aux forces différentes... Et pourtant ca à pu aussi être un des points négatifs que j'ai trouvé à l'histoire.

En effet, l'auteur utilisait beaucoup de facilité scenaristiques dans sa trilogie, notamment grâce aux éléments de fantasy. Et si cela peut-être négligeable une bonne partie des romans, pour la fin ça a été décéptif. Elle a été expédiée comme si l'auteur se disait qu'il voulait juste en finir avec son livre et passer à la suite.

Alors me diriez vous : OK mais dans ce cas qu'est-ce qui est sympa dans cette histoire si tout paraît aussi banale et moyennement bien fait ? Et je vous répondrais : le côté page turner, le fait qu'on s'attache, néanmoins, facilement aux personnages. Les actions s'enchaînent, parfois avec beaucoup de facilité d'autres avec beaucoup de rebondissements et oui ça donne sacrément envie de lire la suite à chaque tome. Pevel a un don pour nous mener par le bout du nez dans son récit et nous donner envie de le continuer même si pour cela il peut faciliter certaines actions. Il y a pas mal de retournements de situation avec des éléments inattendus permettant ainsi de ne jamais se retrouver dans un creu narratif. Et surtout, c'est un des rares romans de cape et d'épée sorti en France. J'aime tellement la rapière (ne me demandez pas pourquoi) que je ne peux que vous le conseiller parce que ça fait vraiment plaisir d'avoir ce côté mousquetaire dans un roman même si celui-ci n'est pas parfait. J'ai tout de même lu les 3 tomes d'affilé, ce qui est rare. J'ai vraiment apprécié suivre ces personnages et leurs péripéties !
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Doté d'une couverture superbe, le thème même de l'ouvrage avait tout pour séduire : un roman de capes et d'épées au temps du Cardinal de Richelieu et avec des dragons... que demander de plus?
Les Lames du Cardinal sont un groupe de plusieurs hommes et d'une femme, oeuvrant en secret pour le cardinal de Richelieu, fins bretteurs et espions, protégeant le royaume des complots et menaces venant des dragons.
Les personnages sont bien campés, que ce soit nos héros ou leurs antagonistes. Présentés simplement dans un premier temps, les personnalités de chacun s'étoffent avec l'avancée du roman et leurs interactions n'en sont que plus riches.
Complots, trahisons, intrigues, rebondissements et combats, le tout au service d'un scénario bien ficelé font qu'on ne s'ennuie pas un seul instant.
La plume de l'auteur est fine et élégante, c'est un réel plaisir de parcourir les pages.
J'ai pris mon temps pour la lecture de cette trilogie, faisant souvent une pause à la fin d'un chapitre. Non pas par ennui, loin de là, mais plus pour apprécier les pages que je venais de parcourir, continuer à m'imprégner des évènements, de l'ambiance.
Car comme après un morceau de Bach, le silence qui suit est aussi de Bach, après le dernier mot du chapitre, cette absence de mot c'est aussi du Pevel.
Une superbe découverte, d'un auteur que reviendrai visiter avec grand plaisir.
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J'ai encore une fois lu d'une traite cette trilogie de Pierre Pevel.
J'ai retrouvé un univers historique très précis où le fantastique s'intègre parfaitement. L'auteur à son habitude, prend le temps d'exploiter la période historique où se déroule son récit, ici nous sommes sous le règne de Louis XIII, en utilisant du vocabulaire spécialisé, en prenant le temps de bien nous expliquer le contexte ou encore de nous décrire Paris.
J'ai retrouvé dans cette trilogie la plume de Pierre Pevel, son traitement des personnages et une trame que j'avais déjà pu lire dans « La trilogie de Wielstadt ».
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Cette version est l'intégral de la trilogie, donc j'ai eu le droit aux trois tomes dans un seul livre.
Depuis que je l'ai vu, ce livre m'appelait, je l'ai écouté et je me suis laissé tenter par cette histoire qui mélange l'histoire et la fantasy ayant comme résultat un roman de cape et d'épée très réussi.

Au début, j'ai eu un peu du mal à saisir l'histoire, il y a pas mal des personnages que je n'arrivait pas à savoir qui était qui.
L'histoire met un peu du temps à se mettre en place rendant ce début de lecture un peu forcé.

Le mélange histoire-fantasy marche très bien a mon goût, l'auteur prends soin de bien nous faire rentrer dans le contexte de l' époque et vraiment on s'y retrouve dedans.

Le rythme varie, parfois ça devient un peu lent et un petit peu pesant mais d'un revers, on se retrouve avec des scènes très prenantes et la cadence repart de plus belle.

Je trouve qu'il y a beaucoup des répétitions d'information, l'auteur nous redit et réexplique certains chose tout le long de l'histoire.
Il y a énormément d'information, ça peut être un peu lourd à encaisser tout ce qui est écris mais pour ma part, c'était vraiment plaisant et ça m'a vraiment aidé à rentrer dans l'histoire, l'époque, le contexte, etc.

C'était une lecture longue, certe, mais je ne regrette pas du tout de m'avoir laissé tenter.
J'ai apprécié énormément ma lecture, j'ai savouré chaque mot dans cette histoire.

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Après en avoir tant entendu parler et l'avoir croiser à de multiples reprises au sein de librairies et de médiathèques sans faire le geste de l'acheter/emprunter, c'est tardivement que je me penche sur cette trilogie de Pierre Pevel. « Les Lames du Cardinal » a le bon goût de mélanger le roman de cape et d'épée avec le genre fantastique.


Bien entendu, le contexte historique et géographique ainsi que les personnages rappellent forcément « Les trois mousquetaires » de Dumas. J'ai trouvé d'ailleurs cette référence trop présente dans le roman de Pevel et ce qui, selon moi, aurait pu être un mélange des genres intéressant et surtout original n'a pu se détacher de ces vieux codes usés tant par la littérature que le cinéma.


Au final, ces trois histoires m'ont semblé bien trop convenues avec son lot de clichés et de passages abracadabrantesques. Leur lecture ne fut pas non plus une torture, loin de là. Pevel a un style suffisamment fluide et dynamique pour maintenir un minimum l'intérêt du lecteur malgré de nombreuses répétitions de description assez lourdes.


En bref, Pevel nous livre un roman de prime abord prometteur mais qui n'est finalement qu'une banale aventure dont les principales bonnes idées peuvent se retrouver en lisant la quatrième de couverture. J'en attendais plus que cette lecture qui, aussi agréable soit-elle, ne me laissera guère de traces.
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J'admets être embêtée d'avance car j'ai pas mal de reproches à faire à cette lecture, des récriminations qui seront bien plus longues à exposer que les points positifs. Pourtant, que l'on soit bien d'accord, j'ai apprécié ma lecture – je n'aurais pas avalé ainsi l'intégrale si ce n'était pas le cas – et mon sentiment reste majoritairement positif en dépit de quelques défauts.

Intrigues, complots, trahisons, manoeuvres politiques, enquêtes, passes d'armes… pas de doute, nous sommes bien dans un roman de cape et d'épée. Si le début de ma lecture fut un peu difficile du fait des changements de points de vue très rapides, laissant à peine le temps de se familiariser avec les protagonistes, je m'y suis accoutumée et le roman a alors gagné en efficacité. le rythme se fait dynamique, la curiosité est attisée. On mène alors l'enquête avec les Lames, on cherche les traîtres et on se plaît à faire les liens avant eux grâce aux points de vue multiples portés à notre connaissance. J'aimerais dire que j'ai été souvent surprise par les rebondissements, mais il faut avouer que l'on voit venir les sauvetages de dernière minute ou les traîtres qui n'en sont pas vraiment. J'admets que j'aurais apprécié une intrigue plus approfondie, avec davantage d'inattendu et un développement plus présent des antagonistes.
La fantasy se fait plutôt légère : certes, la race draconique se décline en dragonnets, vyvernes, dracs et autres sangs-mêlés plus ou moins visibles dans ce Paris alternatif, mais elle s'entremêle avec subtilité dans la réalité, d'une manière que j'ai trouvée très réussie.
Pierre Pevel nous immerge dans le Paris du XVIIe d'une plume élégante et fort jolie. Il nous emmène tourner dans les rues, visiter les lieux incontournables, se faire bousculer dans la foule grouillante et diverse et humer le doux fumet de la boue parisienne.

Les personnages sont sympathiques, mais, pour une fois, j'aurais du mal à les qualifier d'attachants du fait qu'il y a une certaine distance qui ne s'abolit jamais vraiment, une superficialité qui persiste en dépit des détails. J'ai aimé découvrir leurs histoires, leur passé, leurs liens avec d'autres personnes, c'est ce qui les a rendus intéressants à mes yeux. Même intérêt pour toutes les fois où leurs liens, leurs interactions au sein du groupe étaient mises en avant, les dialogues de Pierre Pevel étant vraiment plaisants à lire. L'aspect humain, relationnel me séduit davantage que leurs exploits.
A côté de cela, puisqu'ils sont exceptionnellement doués au combat (et dans l'espionnage et le sauvetage et toutes ces choses) – c'est le principe de l'unité d'élite – il n'y a guère de suspense lorsqu'ils et elle croisent le fer. Même si l'auteur ne cesse de les confronter à des adversaires « à leur mesure », où ils sentent qu'ils sont à égalité, que leur habilité se vaut, ils sont toujours un peu plus forts, ou un peu plus doués, ou un peu plus malins. du coup, tout semble un peu trop facile pour eux et il est difficile de réellement s'inquiéter pour eux : c'est l'inconvénient de convoquer les meilleur·es. Même si l'on se doute que certaines Lames périront – l'un a sa mort quasi annoncée dès le début du premier tome – ça ne m'a pas bouleversée ou même émue plus que ça. Peut-être parce que l'on sait que cela sera inéluctable (histoire de pimenter un peu le récit).

Détaillons tout de même deux points négatifs m'ayant fortement lassée.
Premièrement, les femmes sont toutes plus belles les unes que les autres. A l'exception des plus âgées – bizarre ! –, pas une n'échappe à la mise en avant de son physique et à l'inventaire de ses atouts de la tête aux pieds. Et en prime, l'auteur nous le rappelle presque à chaque apparition de ladite demoiselle. Arrivée à une énième description de chevelure soyeuse, de lèvres pleines, de « charmant minois », de lourdes boucles et de corps souples, j'étais écoeurée de tant de magnificence féminine. Sont-elles obligées d'être toutes parfaites ? Ne pourraient-elles pas présenter quelques défauts – qui n'entameraient pas nécessairement leur charme ? Au moins une ? On est au XVIIe siècle, mais elles semblent toutes sortir d'un institut de beauté. Physiquement, c'est bien simple, j'ai l'impression qu'elles se ressemblaient toutes, si ce n'est pour leur couleur de cheveux. A vouloir trop de beauté, on tombe dans une uniformisation totalement dénuée de charme et de personnalité…
(En parcourant ma chronique du Paris des Merveilles, je m'aperçois que ces descriptions physiques rabâchées m'avaient déjà agacées, serait-ce une manie de l'auteur ?)
Concernant les hommes, l'effet n'est pas le même. Certes, ils n'échappent pas aux redites, mais c'est davantage leur allure qui est mise en avant – La Fargue et son côté « vieux chêne inébranlable », Marciac et sa nonchalance, Saint-Lucq et sa mortelle efficacité, etc. L'on peut se dire que Marciac, irréductible séducteur, ne doit pas être trop vilain, pourtant l'auteur se contente de dire qu'il était « bel homme » et semble oublier de nous détailler ses muscles saillants, ses fières pommettes, ses boucles lumineuses ou ses fesses bien fermes… étrange, non ?

Deuxièmement, faisant un peu écho au premier point, j'ai trouvé qu'il y avait énormément de répétitions de manière générale. Les choses sont répétées des dizaines de fois. Par exemple, combien de fois a-t-il été répété que le chevalier d'Ombreuse, Garde noir, avait disparu pendant une expédition en Alsace depuis les faits racontés dans le prologue du second tome ? Et ne pensez pas que les répétitions se retrouvent seulement d'un tome à l'autre, histoire de rafraîchir la mémoire de qui n'enchaînerait pas les trois tomes. Elles sont aussi multiples au sein d'un même volume. Athos (quelques célèbres mousquetaires viennent faire un clin d'oeil, oui) vient expliquer quelque chose à l'une des Lames : quelques pages plus loin, un récapitulatif sera fait de ce qui a été dit. Ça m'a vraiment exaspérée ; combien de fois ai-je eu envie d'hurler – aux personnages, à l'auteur, à quelqu'un – que je savais déjà telle ou telle chose parce que, surprise, j'avais lu les pages précédentes ?!
(Peut-être n'aurais-je pas dû enchaîner ainsi les trois tomes…)

La nouvelle inédite, La Louve de Cendre, est sympathique dans le sens où elle permet de retrouver Agnès (la seule femme faisant partie des Lames du Cardinal) un petit coup, mais elle semble plutôt constituer un début d'aventure plutôt qu'un récit complet. L'antagoniste – l'adversaire « le plus terrible qu'il [leur] sera sans doute donné d'affronter depuis longtemps » (alors que trois moins plus tôt, Agnès affrontait un dragon qui menaçait d'incendier la capitale… du coup, n'aurait-il pas fallu écrire un roman autour de la Louve de Cendre ?) – s'enfuit et laisse présager d'autres péripéties et dangers pour le royaume de France. Pour être honnête, je suis restée un peu perplexe face au pourquoi de cette intrigue ébauchée, si ce n'est qu'elle permet de voir de l'intérieur la vie menée par Agnès après les événements de la trilogie.

Je ne peux pas nier que ce ne fut pas du tout le coup de coeur espéré après cette énumération de défauts (oups, j'allais oublier les portes ouvertes sans être fermées et les questions non résolues). Néanmoins, ce fut une bonne lecture, un bel hommage aux romans de cape et d'épée, avec un côté quelque peu flamboyant, des personnages que j'ai eu plaisir à rencontrer et une plume fine et précise. Ça ne vaut pas le Paris des Merveilles, ce n'est pas un indispensable à mon goût, mais cela reste un bon divertissement, globalement prenant qui m'a fait passer un bon moment.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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