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4,17

sur 313 notes
Il y a des fois je ne comprends pas, ou du moins je ne me comprends pas.

Ce roman avait pourtant tout pour me plaire.

Tout d'abord c'est un roman de capes et d'épées et j'adore ça. En plus l'un des personnages phare est Richelieu et j'ai un intérêt tout particulier pour cet étrange personnage historique.
Mais en plus de cela , l'auteur a ajouté a sa romance de la magie, des complots, des personnages attrayants, des dragons. Donc, je confirme bien que tous ces éléments auraient du faire que ce roman était fait pour moi.

Je ne peux pas non plus remettre la faute sur la façon d'écrire de l'auteur, car elle est plutôt très agréable et fluide. Et pourtant, je me suis ennuyée et n'ai pas plus accroché que cela lors de ma lecture.

Je me souviens quand j'ai lu Les salauds gentilhommes de Scotch Lynch, j'avais du m'y reprendre en deux fois. J'a commencé et je trouvais ce roman barbant a souhait. J'ai donc dit stop et repris ma lecture quelques mois plus tard.. et la je suis littéralement tombée sous le charme de cet auteur, de ses histoires et encore plus de ses personnages.

Par contre , ici, avec les lames du cardinal, malgré mon ennui , j'ai fini l'intégrale. je pense foncièrement que c'était une erreur.. car je reste convaincue que ce roman est fait pour moi. Je lui donnerais donc une seconde chance dans quelques années.

La seule explication possible, pour moi, reste que je n'ai pas du lire ce roman au bon moment.
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Quel panache ! Pierre Pevel frappe d'estoc et de taille avec ce roman épique qui mêle avec génie fantasy, cape et d'épée et histoire. Rebondissements et revirements n'ont de cesse sur fond de complots, secrets et trahisons. Une plume élégante et subtile à l'image de ces Lames que sont ces hommes et cette femme exceptionnels - "Courage, audace, vaillance : c'est là la marque des Lames..." - des plus attachants qui composent cette unité d'élite reformée par le Cardinal Richelieu afin de faire la chasse aux Dragons qui menacent la Cour de France.
Les Lames du Cardinal auront fait mouche. Un véritable "estoc dans le coeur", une lecture jubilatoire qui tient en haleine du début à la fin. Un pur moment de plaisir terminé avec regret.
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Les "Lames du Cardinal", de Pierre Pével, est un roman de cape et d'épée fantastique qui se situe, dans le temps mais dans un autre espace, peu après l'intrigue développée par Dumas dans les Trois mousquetaires.
Le Cardinal de Richelieu ordonne et contraint le Chevalier La Fargue à réunir à nouveau et à prendre le commandement des "Lames du Cardinal", une sorte de bande de mercenaires de divers horizons qui lui est vouée corps et âmes et qui mène, dans l'ombre, les missions qui protègent la France de Louis XIII des diverses menaces qui pèsent sur elle. Ces menaces sont représentées essentiellement par l'Espagne, pays ennemi qui vit sous l'égide de la griffe noire, c'est-à-dire des descendants des dragons et adeptes de la magie (noire bien entendu), mais bien sûr, les complots de Mme de la Chevreuse ou l'insoumission de la Lorraine viennent compliquer le paysage politique de la France. Souhaitant maintenir la cordialité des relations entre la France et l'Espagne, Richelieu confie aux Lames leur première mission : mettre la main sur un jeune chevalier Espagnol qui a disparu, et qui est cher au diplomate de ce pays venu négocier en France. Pendant ce temps, en plein coeur de Paris, la vicomtesse de Malicorne prépare en secret une opération qui devrait propulser sa carrière au sein de la griffe noire.

Personnellement, mon avis sur ces Lames du Cardinal est assez mitigé: il y a des choses que j'ai trouvées à la fois très bien et très intéressantes, et d'autres qui m'ont déplu ou ont gêné ma lecture.
Je trouve l'idée de départ excellente, refaire vivre, le temps de quelques pages, l'oeuvre de Dumas, avec une mise en contexte nouvelle. J'ai trouvé la reconstitution de Paris bien faite, et j'ai été absolument ravie de croiser, au détour de l'histoire, le noble Athos, et bien sûr D Artagnan.
Je n'ai en revanche rien trouvé dans cette intégrale de ce qui me plait tant chez Dumas : la description d'une autre époque et d'autres moeurs, l'humour (il y en a certes dans Les Lames, mais du genre : "T'as fini de cogner, alors c'est mon tour, et moi, je tape plus fort que toi !", alors ça lasse), l'interpellation du lecteur tout au long de l'histoire, et surtout, les valeurs comme l'amitié qui sont mises en valeur. Dans Pével, il n'y a quasiment pas de relations entre les Lames, à part se sauver la vie mutuellement ; on ne partage pas les petites joies et les petites misères, les serviteurs qui ont les qualités et les défauts de leur maitres, les occasions de ripailles ou d'action… Pas de naissance d'amitié, puisque les Lames se connaissent (du moins au début de l'ouvrage). Pas de difficultés non plus dans l'accomplissement de leurs missions, car ces héros hors du commun ont leurs entrées partout : chez la très recherchée Mme de Chevreuse, dans les maisons de jeu très sélect, et même dans le monde très secret des Châtelaines, ces femmes qui combattent avec l'épée et la magie les dragons. A vrai dire, nos Lames ont même le bon physique, qui permet à l'une d'entre elles de se faire passer pour quelqu'un d'autre. En plus de ça, ils ont une constitution hors du commun (chez Dumas aussi, je sais !), qui permet de les garder à moitié mort le temps qu'arrivent les secours, ou même de dévier les balles tirées en pleine tête (faut oser !!). En plus de ça, inutile de trembler : si nos personnages sont vraiment en difficulté, Saint Lucq est là pour les sauver ! Ouf !
J'ai aussi peu gouté les innombrables redites de l'auteur : oui, Paris puait en ce temps-là, mais le répéter sans cesse n'apporte pas grand-chose à l'intrigue ; oui, Rochefort est "l'âme damnée du Cardinal de Richelieu", mais si on lit "Rochefort" tout court, on comprend que c'est l'âme damnée du Cardinal même si ce n'était pas systématiquement précisé ! de même, de nombreuses actions sont "reracontées" à plusieurs reprises, et le premier chapitre du troisième volume est presque exactement le dernier du second tome… Bref, ça lasse !
Enfin, ce qui m'a le plus déçue, c'est l'exploitation faite par Pével de l'histoire de Dumas. Déjà, que D Artagnan, alors Capitaine des Mousquetaires, n'ait pas eu de rôle à tenir dans l'histoire, sachant que le trône, le Roi, et plus encore, la Reine, étaient menacés, me parait juste incompatible avec le personnage. Et puis, à qui veut-on faire croire que les Mousquetaires du Roi travailleraient main dans la main et en bonne entente avec des agents de Richelieu ?? Plus fort encore, Richelieu, celui de Dumas, ayant de quoi faire tomber en disgrâce Anne d'Autriche, se contenterait de tenir l'histoire sous silence ?! Faudrait voir à pas pousser Ellane dans les orties !!

Ceci dit, j'ai quand même lu l'intégrale de ces Lames du Cardinal, malgré ce que je considère comme des faiblesses. Pourquoi ? Parce que je trouve que Pével a du talent. Il nous amène à rencontrer "La griffe noire" et à la connaitre petit à petit, son fonctionnement, sa hiérarchie, ses buts, ses multiples factions, et tous ses visages. Et il le fait bien, au fil de l'histoire, aux bons moments, faisant entrer dans la danse de nouveaux et d'anciens personnages. D'ailleurs, l'importance de la griffe noire augmente au fil des tomes, et si j'ai pinaillé sur le premier tome et trainassé sur le second, j'ai quasi-dévoré le troisième. Si la construction du récit est trop rapide à mon gout (les chapitres ou sous-parties de chapitres sont vraiment très courts), elle n'en donne pas moins un bon rythme à l'intrigue. Et puis, sur la fin, des histoires dans l'histoire commençaient à émerger "pour de vrai" (Ballardieu et Agnès, Marciac et Gabrielle, ou même les états d'âme de Leprat, qui pour le coup, commençait à me faire penser à Athos) même si ça n'a pas été suffisamment exploité (à mon humble avis, hein…). J'ai beaucoup aimé les scènes qui se passent à Notre-Dame, les attaques, les replis, le siège, etc… même si j'ai trouvé un peu ridicule la grande scène de combat finale.
Bref, en conclusion, j'aurais tendance à dire que, pour cette histoire, l'auteur a voulu faire un bel hommage à Dumas en se faisant plaisir. Pourquoi pas ? Mais au final, ce que j'ai le plus apprécié chez Pével, c'est tout ce qui n'était pas originaire de Dumas. du coup, ça me donne envie de découvrir d'autres de ses oeuvres !
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ATTENTION Pépite d'OR !

Ma passion pour Alexandre Dumas m'a fait découvrir les arcanes de l'histoire de France -, il y a "fort fort lointain""...et là! J 'ai enfourché mon cheval et je me suis précipitée au triple galop avec délice dans l'ingéniosité de Monsieur Pevel qui a mélangé de la sorcellerie et l'univers fantastique dans ce roman de capes et d'épée où l'on retrouve avec bonheur Richelieu et ses fines lames ...
Ventrebleu c'est génial ! l'écriture est troublante de similitude avec Monsieur DUMAS père..les intrigues sont là -, les coupes gorges aussi, les espions, les belles courtisanes....le mystère et le rythme est éblouissante, une très belle potion magique que j'ai lu avec délectation !

Vous ne pourrez pas résister si vous commencez...pur moment de plaisir et retrouver son âme d'enfant !
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Epoustouflant est le premier mot qui me vient pour décrire les Lames du Cardinal. Quel cardinal ? Richelieu, pardi ! Et que sont les lames ? Une équipe composée de plusieurs hommes et d'une femme à son service. Au rendez-vous : intrigues à la cour de Louis XIII et menaces venant… de dragons. Oui, des dragons ! Pierre Level propose un mélange audacieux entre fantasy et roman de cape et d'épée. Et au final, on a droit à une belle réussite.
Les points forts de ce roman sont la vivacité qui s'en dégage et les personnages auxquels on s'attache énormément.
Le seul reproche que j'ai à faire concerne le style. le roman est bien écrit mais l'auteur encombre son récit avec des répétitions de détails qui s'avèrent inutiles.
Cela n'enlève rien au plaisir que j'ai eu à le lire. J'étais sceptique quant à l'apparition de dragons au XVIIe siècle mais l'auteur jongle très bien avec les ficelles de la fantasy et je n'ai jamais eu l'impression que cela tombait à plat. Au contraire. J'ai été (re)transportée au temps des mousquetaires, j'ai renoué avec une fougue proche d'Alexandre Dumas (la comparaison est inévitable). On a même le bonheur de rencontrer Athos et D Artagnan au fil des enquêtes des lames du cardinal. du petit lait pour moi qui fut, à une époque, une lectrice acharnée des Trois mousquetaires…
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Voilà une série qui a beaucoup d'atouts pour plaire. de l'aventure de cape et d'épée avec un groupe de soldats-espions qui n'ont pas froid aux yeux et accomplissent les missions périlleuses confiées par le cardinal de Richelieu. de la fantasy avec des êtres à forme humaine descendants d'anciens dragons qui dominaient la terre. de l'Histoire, puisque les événements se passent sous le règne de Louis XIII, 5 ans après le siège de la Rochelle.
J'ai apprécié les clins d'oeil de l'auteur à Alexandre Dumas en ajoutant en guest star quelques personnages du roman "Les trois mousquetaires".
Pour autant le regard sur le Cardinal de Richelieu me semble plus réaliste que dans l'oeuvre de Dumas où il est présenté comme le méchant de l'histoire. Ici, Richelieu reste intelligent et manipulateur mais avant tout servant la France avant tout.
Ainsi, personnages réels, fictifs, et "empruntés" se retrouvent au milieu d'aventures politiques, ésotériques, religieuses, et humaines où les tensions, les drames et les victoires nous font passer par moult sentiments.
Parmi les huit personnages du groupe, nous trouvons un vieux capitaine toujours très en forme physiquement, un coureur invétéré, un mousquetaire du roi, une jeune femme aussi belle que bonne escrimeuse, son père de substitution, ancien soldat, un espagnol maître d'armes, un sang-mêlé taciturne, et un garde du cardinal et ami des livres.
L'écriture est très visuelle avec ses cascades, ses combats, ses courses. Je verrais bien une adaptation BD et une version cinéma.
Malgré quelques regrets, comme le manque d'explications sur la raison qui a empêché Agnès de prendre le voile par le passé, je me suis laissée emportée par les personnages et l'aventure de cette histoire que j'ai dévorée avec délices.
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Etant fan à la fois de l'univers de Pierre Pevel et de l'oeuvre d'Alexandre Dumas, je n'ai pas hésité une seconde à acquérir cette superbe intégrale, Les Lames du Cardinal, dans laquelle monsieur Pevel rend hommage à sa muse Dumas en mêlant leurs deux univers.

Que sont donc ces Lames du Cardinal... Pour faire simple, je dirais que les Lames sont à Richelieu ce que les Mousquetaires sont au roi. Ou plutôt devrais-je parler au passé, car l'intrigue commence 5 ans après la dissolution des Lames, alors que Richelieu rappelle leur capitaine, La Fargue, afin de former à nouveau cette unité d'élite pour une mission particulièrement sensible... Et là, on entre à nouveau dans cet univers des Trois Mousquetaires, entre complots politiques, combats à l'épée, intrigues de cour, amours interdites, trahisons... Les Lames du Cardinal est ainsi un véritable roman de cape et d'épée qui, je peux le dire, m'a autant enthousiasmée que la célèbre trilogie de Dumas.

Mais qu'en est-il de l'univers de Pierre Pevel là-dedans ? Ne croyez pas que l'auteur s'est complètement effacé face au géant Dumas. Au contraire, il a réussi à mêler habilement son univers fantastique à la fiction historique. Les dragons et la magie sont bien présents dans ce récit, et sont même au coeur de l'intrigue. Et là où je dis que c'est habilement fait, c'est qu'ils s'intègrent tellement bien qu'on n'y trouve aucune bizarrerie ! Jusqu'à la dernière ligne, Pierre Pevel parvient sans peine à nous raconter une version alternative de l'histoire de France, sur fond de dragons et de puissante magie.

J'aime, j'aime et j'aime (et j'en veux encore) !
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- Tome 1 : Un premier tome très plaisant et captivant qu'il faut prendre le temps d'apprécier.
En effet, il faut se familiariser avec le style (recherché mais très agréable), avec le contexte historique et politique (qui est décrit très soigneusement par Pierre Pevel), avec les nombreux personnages (et les relations qui les lient) et les différentes intrigues qui se mettent en place, le tout saupoudré de magie et de dragons (pour mon plus grand plaisir :-) ). Pour cela, il faut être patient mais cela vaut largement le coup !
Ce roman mêle habilement aventures, suspense, complots, trahisons, magie et mystères et se finit sur une révélation qui ne peut que pousser le lecteur à se jeter sur le tome 2.

- Tomes 2 et 3 : deux tomes qui tiennent toutes les promesses annoncées dans le 1er roman, avec plus d'actions et d'intrigues, des dragons qui prennent de plus en plus de place et avec un combat final épique (dans un lieu qui a une résonance particulière maintenant mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler).
C'est plaisant à lire grâce à la plume de l'auteur qui sait mêler récit d'aventures et récit historique même si parfois les descriptions sont redondantes (et le nom des rues par lesquelles passent les personnages qui sont systématiquement citées).

J'ai adoré cet univers très riche et cela confirme que Pierre Pevel est un de mes auteurs de fantasy préférés.
Si vous aimez les récits de cape et d'épée avec une touche de fantasy, lancez-vous.
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Cédric de 14 ans : Franchement, c'est génial. C'est l'histoire d'une bande de mousquetaires qui travaillent pour le cardinal de Richelieu. Il y a des complots, des duels et des répliques qui tuent. Mais surtout, il y a des dragons !

Cédric de 34 ans : Ah oui, des dragons ?

Cédric de 14 ans : Exactement. Il y a des dragons noirs qui veulent la chute de la France, des dracs qui servent d'hommes de mains pour les combats des méchants, des dragonnets qui font des familiers de première, une maladie qui s'appelle la rance et qui frappent les hommes qui vivent trop longtemps au contact des dragons, de la draconite qui permet d'annuler les pouvoirs des dragons...

Cédric de 34 ans : Waow, ce n'est donc pas juste une resucée de DragonLance, ça puise aussi dans Superman...

Cédric de 14 ans : Et les héros, c'est des durs de durs. Ils forment les Lames du Cardinal, un groupe secret qui reçoit des missions. Il y a un maître d'armes espagnol, un Gascon dragueur et joueur, une jeune noble qui couche facilement même si c'est une ancienne nonne, mais surtout, surtout, il y a un sang-mêlé dragon/humain qui cartonne tout ce qui bouge. Une vraie brutasse de combat...

Cédric de 34 ans : Attends, c'est quoi le truc de la nonne ?

Cédric de 14 ans : Ah ouais, ça aussi, c'est cool. Avant, elle appartenait à un ordre religieux avec des bonnes soeurs qui luttent contre les dragons. Les louves, qu'elles s'appellent. Leur QG c'est le mont St-Michel.

Cédric de 34 ans : Ah ouais, donc c'est un peu comme les soeurs de Sigmar dans Warhammer, non ?

Cédric de 14 ans : Peut-être, mais ça dépote. Je t'ai dit qu'il y avait de la magie, aussi ? Des rituels où les méchants invoquent des dragons, mais heureusement, les Lames du Cardinal arrivent toujours à la dernière minute pour tout péter. Sauf que des fois, ben y'a une Lame qui doit se sacrifier pour le reste de l'équipe.

Cédric de 34 ans : Et le style de l'auteur, tu trouves ça comment ?

Cédric de 14 ans : Ben, il écrit vieux mais moderne. Tu vois, au lieu de dire "Aujourd'hui", il dit "Ce jourd'hui". Et les héros, ils "portent beau" au lieu d'être bien sapés. C'est comme du Dumas, mais que je comprends.

Cédric de 34 ans : Et tu as aimé sa description de Paris ?

Cédric de 14 ans : J'ai A-DO-RÉ. Il a toujours une anecdote sur le nom d'une porte ou pourquoi telle rue s'appelle machin-chose. On s'y croirait.

Cédric de 34 ans : Mais ça ne t'as pas gêné que la magie n'ait pas d'impact sur l'univers ? Si l'Espagne est le refuge de dragons capables de foutre Paris à feu et à sang, pourquoi est-ce qu'elle n'a pas envahi son voisin une bonne fois pour toute ? Tu ne crois pas que si la magie existait pour de vrai et qu'il y avait des dragons en Europe, L Histoire serait chamboulée un peu plus que ça ? L'uchronie, ce n'est pas juste mélanger des trucs cools comme des mousquetaires avec des dragons.

Cédric de 14 ans : Uchro quoi ?

Cédric de 34 ans : Pareil, tu trouves ça logique que les lettres secrètes soient encore transportées à cheval, que ça prenne des jours pour qu'elles voyagent, alors que par ailleurs il y a des wyvernes qui peuvent voler beaucoup plus rapidement sans se faire chopper par la première embuscade venue ?

Cédric de 14 ans : Ben moi, ça m'a pas frappé.

Cédric de 34 ans : Et les personnages, tu as remarqué comme c'était des coquilles vides ? Ils ont une ou deux caractéristiques marquantes, mais ils n'existent pas vraiment. Tu ne sais rien d'eux à part ce dont l'auteur a besoin pour faire avancer son intrigue.

Cédric de 14 ans : Mais on s'en fout, ce qui compte c'est comment ils réussissent leur mission.

Cédric de 34 ans : Ben moi, je ne m'en fous pas. Tu verras, avec le temps, les dragons c'est comme le fluo : ça te passera. Quand tu les croiseras dans des bouquins, ça sera aussi intéressant que quand tu entends la rime "amour/toujours" dans une chanson.

Cédric de 14 ans : Quoi ? Amour ?

Cédric de 34 ans : Laisse tomber...

Cédric de 14 ans : Moi, ce que je comprends pas, c'est que si ces trois bouquins sont si nuls que tu le prétends, pourquoi est-ce que tu les as lus d'une traite en une semaine ?

Cédric de 34 ans : Ah, ça, heu... C'est pour toi que je les ai lus. Pour te faire plaisir... Mais ne va pas croire que j'y ai pris mon pied.

Cédric de 14 ans : Vous avez l'air un peu coincés du cul, les gars de 34 ans.

Cédric de 34 ans : Oh, si j'étais toi, j'éviterai d'aller sur ce terrain glissant. Parce que toi, tu devrais un peu moins lire et t'intéresser un peu plus aux filles, si tu vois ce que je veux dire. Et au fait, écouter la BO du Grand Bleu en boucle, c'est naze.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Je vous la fais en court : une poignée d'hommes et de femmes au service du roi et du cardinal, fines lames, qui vont déjouer des complots terrrrrribles. En catimini.
Cape et d'épée/fantasy avec dragons sous Richelieu. Ça promet.

Alors bon je vais pas vous mentir : c'est classique de chez classique. Tant dans la structure des romans (toujours la même (un dévoilement du complot assez long, des croisements de points de vue, et un dénouement précipité : des catastrophes qui semblent imminentes mais ouuuuuf pas cette fois, c'était moins une) que dans l'intrigue (au moins c'est pas compliqué à comprendre; les méchants sont méchants et les gentils, au pire gris mais gentils quand même). C'est pas le bouquin qui va vous décoiffer ni empêcher la Terre de tourner en rond. Pas de message en profondeur, pas de renouvellement du genre, pas de questionnements qui vous mettent la tête à l'envers. Mais ce n'est pas non plus le but ici ! C'est classique, mais c'est le nec plus ultra du classique.

Car la langue est belle (et riche, ça fait du bien de rouvrir son dictionnaire avec une lecture ! Car l'auteur dépeint un Paris du XVIIè réaliste : crade et puant, mais aussi vivant : on visite ses geôles, ses tavernes, ses salons littéraires... On vit au rythme de ses complots ésotériques et messes noires dans ses rues boueuses.
Et au-delà du waouh généré par les dragons, j'ai aimé les personnages plus complexes, nuancés, épais, offrant d'ailleurs de beaux développements pendant la trilogie.

Bref une lecture captivante, divertissante, qui certes ne m'a pas mis la tête à l'envers mais m'a réjouie. Classique, mais du beau classique, et diablement efficace.

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/p..
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