Les grandes falaises

À mon grand regret ,je dois dire que ce roman est une mauvaise fiction préhistorique.
De nombreux passages sont des cours d'Yves Coppens déguisés en tentatives pour les
faire passer pour des passages romanesques.
L'auteur manie ouvertement des stéréotypes et des lieux communs et des clichés pour mettre en avant des sentiments, des savoirs-faire ,des dilemmes, des transtions, dès époques ...
Les personnages ont quotidiennement des rapports très contemporains entre eux et ils utilisent des mots également très contemporains entre eux pour communiquer.
Cependant ce n'est pas une lecture désagréable mais néanmoins , cette oeuvre est fondamentalement incapable de matérialiser une fiction préhistorique qui opère avec persuasion et realisme.
Autant lire Yves Coppens directement dans le texte (sourires).

Un vrai tourne-page ces Grandes Falaises ! Un de ces livres à l'écriture efficace aussi bien dans le style que dans le propos.
Aux premières clartés issues du feu de l'humanité, emmitouflé de fourrures au fond de votre caverne, il y a certains principes et règles qu'on se doit de suivre. Et qui sont toujours en vigueur de nos jours : ne viens pas t'empiffrer dans ma gamelle … Sinon, foi(e) d'omnivore, je te marque des quatre dents de ma fourchette …
Et maintenant si on translate cette morgue du bas-ventre aux braises de l'humanité, la tribu des Grandes Falaises ne va pas laisser passer la tribu des nomades qui chasse sur leur territoire et se sert donc sans vergogne dans leur garde-manger …
Là où le romanesque prend tout son sens réside dans l'altérité de ces étrangers : couleur de peau, habitations, vêtements, outils, armes et animaux domestiques.
Face à cette différence, notre homme des cavernes doit choisir entre
- détruire et combattre l'étranger
- l'ignorer
- tenter de communiquer et de comprendre ….
Finalement, la curiosité l'emporte et la tribu décide de s'approprier cette connaissance et technologie en kidnappant un de leurs membres.
Cet otage se révèle être une adolescente qui va bouleverser la vie et certains coeurs. En dire plus, ce serait trop … A vous de continuer à la lumière du feu de camp …

Trouvé par hasard sur un étal de bouquiniste (j'étais nostalgique de la grande épopée préhistorique de Jean Auel), je me suis dit que cette brève lecture devrait assouvir mes besoins littéraires préhistoriques.

Me voici mi-figue, mi-raisin, devant un court roman bien écrit, divertissant mais rempli de clichés et manquant cruellement de fond (que ce soit historique ou tout simplement scénaristique), les personnages, exceptés Marah, manquent de développement, le sujet du récit manque d'originalité, les scènes de chasse sont sous-exploitées.
Au final, un peu plus de volume aurait comblé une partie des défauts de cet ouvrage, le voyage dans le temps est présent mais avec une frustration évidente devant les multiples lacunes que possède, à mon goût ce roman.

Excellent roman qui nous entraîne à l'aube de l'humanité.
Marah le fabuleux chasseur est bien vieux. Pour oublier la passion qu'il voue à une jeune gamine kidnappée à un clan de nomades, et qui lui fait commettre les pires bêtises, il décide de partir à la recherche du dernier animal sacré de la région : un immense et vieux mammouth à qui il porte beaucoup de respect.
Ce livre rappelle un peu "le vieil homme et la mer".
Il est d'une lecture très aisée et ponctuée de dialogues écrit avec notre vocabulaire ce qui le rend drôle par-dessus le marché.
A lire

pour être franche j'ai été déçue de ce livre. pour moi, il n'est pas vraiment "représentatif" de la préhistoire, mais plutôt d'un thème "universel" qui "traverse toutes les époques"..
j'étais plutôt confiante au début du livre et quand j'ai lu la suite...j'ai déchanté...tant déchanté sur l'histoire elle même , que j'ai lu en diagonale..chose que je ne fais quasi jamais (sauf justement quand un livre ne me plait pas trop...en espérant que ça va aller mieux et donc tout lire, ensuite, "comme il faut"...)
là non...quand je lisais j'avais l'impression qu'il me manquait des infos...et c'était vrai puisque j'ai eu la confirmation de ce que je pensais à la fin du livre, par le biais d'un des fils du héros de l'histoire...
grosse déception.
ça aurait pu être très bien ou bien, ça aurait pu être une "belle" histoire..peut-être que ça se voulait plus réaliste? plus possible?
ils enlèvent ce qu'ils croient être un jeune homme et oh...c'est une jeune fille...on la met dans la "maison" d'un type pouvant être son père...il est un peu "gaga" devant elle, en clair, il devient aveugle et sourd..subjugué par cette jeune fille..et se dit qu'un de ses fils l'épousera...
cette fille a l'air d'avoir un caractère épouvantable mais toute la tribu semble être sous le charme...
bien sûr il faut un "jaloux" pour que notre héro "la protège" (le célibataire que personne ne veut épouser car il a battu sa première femme tant et si bien, qu'elle en est morte et...c'est la faute de sa femme...car elle n'était pas assez bien..donc elle devait être battue.)
donc notre héro va faire un peu n'importe quoi pour cette fille...
et quand on voit comment l'histoire se termine..avec un de ses fils qui lui ouvre les yeux et lui raconte ce qu'il s'est passé devant ses propres yeux..(aveugle et sourd notre héros, donc) ...et ensuite quand cette fille est partie avec un des ses fils...je n'ai pas vu l'intérêt du livre...
nous apprendre que les gens sont stupides? aveugles? sourds? et sont capables de n'importe pour une fille?...euh..on le savait déjà..et on se doute que c'est déjà ainsi depuis la nuit des temps...
bref..pas d'intérêt pour moi, à part le début du livre (la flèche, l'arc..les us et coutumes)...
un livre un peu décevant en ce qui me concerne.

Un livre des plus sympathiques sur la préhistoire et l'amour.

J'ai lu avec grand plaisir ce roman se déroulant à env. dix mille ans avant notre ère et qui raconte la vie et la mort de Marah, un chasseur vieillissant de la tribu des Grandes Falaises (dans la région du Périgord d'aujourd'hui).