Un livre très intéressant sur les dangers et dérives des écrans (et le mal-être qu'il induit, notamment chez les ados). Je conseille ce livre à tous les parents inquiets du temps que leurs enfants passent devant les écrans, tout comme aux jeunes pour les sensibiliser à l'impact des écrans sur leur personnalité.
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On ne peut pas nier que la vente d'une - vie de rêve - n'a pas débuté sur les réseaux sociaux, mais bien avant avec l'apparition d'un véritable marché publicitaire au XIX e siècle. L'idée que l'on serait mieux si on utilisait tel produit a émergé là, en même temps que l'accroissement de la consommation.
Une consommation qui, aujourd'hui, s'est tellement emballée que chacun de nous est devenu un support publicitaire multimarques.
Je vous invite à regarder là, tout de suite, le nombre de logos publicitaires que vous portez ou dont vous affichez la consommation.
Nous sommes des publicités vivantes çà nous tout seuls... Il parait donc assez logiques que nos vies donnent envie aux autres, non ? Pour qu'ils consomment la même chose que nous...
Ne doit-on pas être beau lorsque l'on utilise tel parfum ? Sportif lorsque l'on porte tel basquets ? Heureux lorsque l'on boit tel eau minérale ?
Est-ce cette surconsommation qui nous a amenés à faire de nos vies des vitrines ?
Mails, réseaux sociaux, messageries... nous sommes en attenter de réponses, et vite !Informations, achats, réactions... nous sommes en direct live, c'est maintenant !
Cette connectivité permanente nous maintient dans une illusion de toute puissance infantile, la perdre n'est donc pas envisageable, preuve en est notre désarroi lorsque nous constatons que - ça ne capte pas ou mal !
Grâce aux notifications, messages, invitations à vous connecter à vos réseaux sociaux, à jouer, à consulter les dernières infirmations, à acheter... vous aller pouvoir esquiver, enfin croire que vous esquivez, l'angoisse que vous ressentez en rentrant chez vous.
Parce que dès qu'une émotion négative affleure, le virtuel est là pour nous sauver en sauver !
Certains ont bien compris cependant, même sans le verbaliser, qu'ils avaient de moins en moins d'espace mental, d'où l'engouement pour le yoga ou la méditation.
Pour que la vie en société soit possible, nous sommes obligés de faire semblant... semblant d'aller bien au travail, semblant d'accepter une personne pour laquelle une personne pour laquelle nous n'avons pas d'amitié, semblant d'aimer un cadeau qui ne nous plait pas.
Sabrina Philippe nous explique comment relativiser quand on a peur de la mort.
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video