L’ombre de la nuit

✨Original et captivant ✨

L'auteur nous propose ici un livre prenant, sombre, mêlant plusieurs styles de la littérature noire avec brio. 

J'ai tout bonnement ADORÉ !! 

Une intrigue bien construite, dans laquelle on débute de façon posée, en mode roman noir, avec la rencontre de personnages profonds,  abîmés par la vie. 
Puis l'auteur nous balance d'un coup rebondissements et action, les protagonistes se retrouvent embarqués dans une affaire qui les dépasse. 

La plume de l'auteur m'a subjuguée. 
Cette facilité à jouer avec les mots, cette habileté, m'a immédiatement séduite. 

J'ai adoré les personnages. 
Paco est indéfinissable. du vagabond il semble passer au mercenaire. Qui est-il vraiment ? 
Myriam est une femme forte mais la disparition de son fils l'a ruinée. Elle suit une sorte de rituel, et lors de sa routine, elle va tomber sur Paco. 
Une rencontre fruit du hasard qui va changer leur destin. J'ai beaucoup aimé cette croisée des chemins.
Se joindra à ce drôle de binôme, Mathis, ce frêle lieutenant très motivé, totalement intrigué par Paco et qui désire lui aussi en savoir plus sur l'affaire de la disparition du fils de Myriam.

Un livre non dénué d'émotions. 
C'est une sombre histoire que j'ai trouvé plutôt originale grâce au phrasé de l'auteur et au mélange des styles. 

On a envie de savoir qui est notre vagabond. On souhaite découvrir ce qui est arrivé à Nicolas. 
L'histoire est bien plus complexe que ce que j'imaginais au départ. 

La partie thriller m'a un peu déroutée car bien que rythmée, j'ai eu la sensation de perdre sur le côté émotions du début du livre. 
Mais tout s'explique et l'auteur nous réserve malgré tout quelques surprises
Puis sa belle écriture apporte une touche subtile qui sublime le tout. 

Une réussite pour moi. J'ai hâte de lire "la mécanique du pire". 

Voici L'ombre de la nuit, premier roman plutôt réussi du français Marco Pianelli.
Une histoire bâtie autour d'un héros mystérieux qui se fait appeler Paco, fermé comme un coffre-fort et muet comme un pendu, une sorte de Sherlock Holmes qui aurait troqué sa pipe contre des muscles forgés aux arts martiaux.
Qui est cet homme sûr de lui, au profil d'ancien commando, à l'esprit vif et observateur et que vient-il faire la nuit sur une route déserte et pluvieuse d'Ardèche, marchant vers un but mystérieux connu de lui seul ?
L'infirmière Myriam rentre de l'hôpital et le prend en stop.
Elle a perdu son fils, disparu il y a cinq ans sur cette même route.
Le temps de quelques pages, il va l'aider dans sa quête.
Le mélange, fait de clichés improbables, est de ceux auxquels on ne croit pas une seconde.
Et pourtant Marco Pianelli sait comment (bien) écrire une (bonne) histoire, alors on se laisse captiver par le sombre héros et une prose sèche et directe, au bon parfum de série noire.
Malheureusement le récit est un peu plombé par de trop nombreuses scènes de bagarres au cours desquelles Paco fait pas mal de dégâts chez ses adversaires : l'auteur est un adepte des sports de combats, ces passages lui tiennent à coeur (et sont plutôt bien écrits) mais la coupe déborde un peu, c'est dommage.
Pour celles et ceux qui aiment les sombres héros.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..

Myriam croise la route d'un auto stoppeur par une nuit sombre et pluvieuse. Mais qui est cet étranger ? Que fait-il dehors par ce temps et si loin de la ville la plus proche ? Où va-t-il ? Il se trouve exactement à l'endroit où son fils a disparu 5 ans plus tôt... Coïncidence ?
Elle s'arrête et décide de lui venir en aide.
Il s'appelle Paco Sabian. Il est mystérieux, ténébreux et téméraire. Animé du goût pour la justice, il va être un acteur déterminant dans l'enquête qui permettra de découvrir ce qui est arrivé au fils de Myriam.

J'ai adoré ce polar ! Reçu dans le contexte d'une masse critique Babelio, j'ai choisi ce livre parmi le peu qu'il restait, et en me disant que ça devait être probablement un des moins intéressants de la liste... Et bien je suis ravie de m'être complètement trompée !

Paco, le personnage principal est intriguant ! Tout au long du polar, il va nous surprendre de par son intelligence, sa patience et son talent pour la castagne ! Il va donner un grand coup pied dans cette fourmilière intouchable. On ne sait pas qui il est où, et d'où il vient mais un seul objectif l'anime : faire justice à la place de la Justice (avec un J majuscule). Il va démontrer avec professionnalisme que force et pouvoir ne rendent pas invincible.
Myriam est attachante. C'est une mère dévastée et désespérée, prête à tout pour retrouver son fils et comprendre ce qu'il s'est passé 5 ans plus tôt.
Les personnages secondaires et les méchants sont tout aussi intéressants.

L'intrigue est géniale, bourrée d'actions et de suspense.
Entre scènes de combat violent et scènes d'enquête, on ne s'ennuie jamais !
D'ailleurs, en ce qui concerne la violence, âmes sensibles s'abstenir ! L'auteur ne passe pas par 4 chemins, le sang coule à flot, les membres sont déformées, et les os et organes écrasés ! Ce récit est cru et humoristique, et j'adore !

Pour moi, le seul bémol dans ce polar, c'est la relation entre Paco et Myriam. Attention spoil : ils couchent quand même ensemble seulement au bout de la 14-15 ème page... Une scène un peu irréelle car honnêtement, de nos jours, qui se jette sur le premier auto stoppeur venu au bout de quelques heures ? J'ai vraiment trouvé ça un peu gros, et j'étais un peu sceptique au début du polar mais l'intrigue a ensuite renversé la tendance ! C'est donc un presque coup de coeur que j'ai ressenti pour ce roman !
Bravo Marco Pianelli

Je suis partagé par ce roman d'action dont l'écriture est diablement efficace et qui m'a tenu en haleine durant cette journée de lecture .
J'ai trouvé le héros un peu "too much" mélange de Lucky luke et de Bob Morane avec une pointe de super héros,le tout nourri à l'adrénaline.
L'histoire se tient mais je ne l'ai pas trouvée très originale.

Chronique sur le livre « L'OMBRE DE LA NUIT» de Marco Pianelli (2021)


Marco Pianelli est un auteur français natif du sud de la France.

Après des études littéraires, il obtiendra une bourse du Ministère des Affaires Etrangères lui donnant l'opportunité d'enseigner en Europe de l'Est et en Hongrie. Passionné d'écriture depuis toujours, il a commencé par écrire des poèmes à l'adolescence, puis s'est très vite lancé dans l'exercice d'écriture de scénarios et commencera même à écrire un roman à 25 ans.

Notre rencontre s'est faite de manière virtuelle, au fil de mes recherches, toujours en quête de nouveaux auteurs à découvrir et une belle amitié est née.

« L'OMBRE DE LA NUIT » est son premier thriller.

Parmi ses oeuvres :

2022 : « La mécanique du pire », Editions Jigal.

Rien ne prédestinait les deux protagonistes principaux à se rencontrer et pourtant … Paco Sabian, vêtu de son poncho jaune, à l'allure de vagabond longe la route par une nuit noire et pluvieuse. Cette route n'est pas très passante, cependant, il y en a une qui passe justement, conduite par une femme de surcroît. Que fait-elle sur cette route, de nuit, et seule ? Quand elle voit l'homme et son air misérable, prise de pitié elle le prendra en stop. Elle, c'est Myriam Morlek, infirmière et mère ayant perdu son fils sur cette même route, disparu sans laisser de trace, il y a maintenant plusieurs années. Pourtant, elle espère toujours trouver des indices permettant à la police de recommencer les investigations.

Les deux protagonistes vont se lier d'amitié et même peut-être un peu plus que cela au fil du temps. Qui est donc cet homme ténébreux si mystérieux ? Myriam retrouvera t-elle enfin son fils Nicolas ? Pourquoi Paco propose t-il son aide à une jeune femme qu'il ne connaît pas ?

Myriam Morlek est une femme qui a vécu une terrible épreuve, mais qui refuse la victimisation. Paco Sabian est un homme au grand coeur, qui ne pourra s'empêcher de lui apporter son aide. Une manière de la remercier de l'avoir pris en stop ? Ou bien y a t-il autre chose qui le pousse à agir ainsi ? Qui est vraiment cet homme dont on ne sait rien finalement ?

Quand deux bons samaritains se croisent, leur destin en sera à jamais bouleversé …

Quel beau style d'écriture pour un tout premier thriller ! Je suis immédiatement rentrée dans l'histoire, happée par l'écriture fluide, les chapitres courts qui lancent et maintiennent le rythme à la perfection. L'histoire se tient. le suspens est présent tout du long pour finir en apothéose. J'ai été prise d'empathie pour les deux personnages principaux. L'histoire, même si elle peut sembler classique, est belle au fond, malgré les terribles épreuves traversées et à traverser encore et développe bon nombre d'émotions et de sentiments chez le lecteur. Cependant, la testostérone est omniprésente dans le récit, un peu à l'image de l'auteur, sportif et ayant pratiqué les arts martiaux.

Paco Sabian, le fidèle cow-boy, seul contre tous et qui vole au secours de la jeune femme en détresse, laisse à penser à un bon film d'action, mais où les bandits sont également de la partie.

Une découverte intéressante pour ma part qui donne envie d'en découvrir encore plus.

Un grand merci à Marco Pianelli et aux Editions Jigal pour leur confiance.

L'ombre de la nuit
de Marco Pianelli

Chronique de Bruno Delaroque

Par un froid et humide début de soirée, sur une route déserte de l'Ardèche, marche un homme seul, trempé par la pluie et marqué par les éléments. Il fait du stop. Qui est-il, où va-t-il, un vagabond à la dérive ou quelqu'un qui fuit, on ne sait ? Pourtant, malgré les risques, une voiture avec une femme seule à bord, s'arrête, telle une bonne âme charitable.

Ainsi commence « L'ombre de la nuit », le premier roman de Marco Pianelli, et je peux vous dire que j'ai pris un plaisir évident à dévorer ce livre. Je me demande comment fait la maison Jigal pour publier autant de premières oeuvres aussi bonnes et récidiver très souvent en dénichant de nouveaux auteurs !

Mystérieux et opaque comme une nuit sans lune le récit baigne immédiatement dans une atmosphère particulière. Paco, l'homme qui erre, Myriam la femme qui le ramasse, deux êtres qui se croisent et se rencontrent par le plus pur des hasards. Myriam est infirmière et son fils a disparu il y a cinq ans après une fête, par une nuit semblable à celle-ci. On ne l'a jamais retrouvé, on n'a aucune piste, et elle reste toujours percluse de chagrin et habitée par l'espoir.

Paco tel « le voyageur », série télé avec Eric Cantona et maintenant Bruno Debrandt va reprendre l'enquête. Pourquoi, on ne sait pas. Par humanité, par un besoin viscéral d'apporter la vérité, on ne sait pas, pour d'autres raisons, on ne sait pas, mais il s'y colle et ne fait pas semblant.

En cinquante pages le scénario se met en place et le thème du justicier solitaire sorti de nulle part est parfaitement exploité. Rapide et précis, l'auteur maîtrise, appuie sur le champignon et passe à l'action. C'est une belle mécanique et on tourne les pages avec avidité. Paco étonne, détonne, levant très peu le voile sur lui et avançant très vite dans l'enquête.

Paco Sabian, c'est son nom, il ne faut pas le chercher, faut pas essayer de l'intimider, c'est lui qui mène la danse et tel un John Rambo ou un Hulk, lorsqu'il se met en colère, il dézingue, démonte, concasse, martyrise, réduit en bouillie et disperse façon « puzzle » dans l'unique but de remonter la piste.

Bras armé et furieux quand il le faut pour Paco, légalité douceur et malice pour Mathis, le jeune lieutenant qui après avoir vu Paco comme un délinquant, change d'avis après que ce dernier l'a obligé à ouvrir les yeux.

« L'ombre de la nuit » est un scénario huilé où les coups pleuvent et où le mal est partout présent. Combat du faible contre les puissants, scènes dignes d'un western filmé par Tarantino ou Léone, c'est un polar qui fait mouche en touchant à plein d'univers.

Chaque page qui se tourne apporte son lot de surprises. Les politiques sont comme d'habitude de véritables charognards, mais ça on le sait tous, ce n'est pas de la fake news et ce roman finalement semble raconter une histoire qui ne nous surprend même plus.

L'auteur a plus d'un tour dans son sac et maintient un suspense de tout premier ordre grâce à des chapitres courts et un sens du rythme approprié, le charisme de l'intrigant Paco faisant le reste.

Marco Pianelli signe une oeuvre remarquable au scénario ciselé, au visuel cinématographique, et aborde des thèmes indémodables. J'espère vivement retrouver bientôt ce héros taiseux ayant plus d'un tour dans son sac car il y a tout ce qu'il faut pour faire une belle série. Bravo, j'ai adoré !


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