AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,26

sur 36 notes
5
17 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un polar pur jus, addictif, animé, ça défouraille, ça cogne à tout-va. Et, à un contre tous… Pour notre plus grand plaisir.

Sur une route isolée d'Ardèche, un homme seul, sous une pluie torrentielle, espère croiser une âme charitable qui acceptera de l'emmener jusqu'à un proche abri. Mais, avec son allure de vagabond, déformée en plus par un poncho trempé, ce n'est pas gagné. Aussi fut-il agréablement surpris quand un véhicule s'arrête un peu plus loin sur la route et son étonnement augmente quand il se rend compte que c'est une femme, seule, entre-deux âges, Myriam. Très vite, il apprendra que c'est une infirmière hospitalière, qui depuis 5 ans tout juste, le jour de leur rencontre, elle erre régulièrement sur cette route, où Nicolas, son fils de pas encore 18 ans à l'époque a disparu. La conductrice, presque instantanément, se rendra compte, que l'autostoppeur, n'est pas tout à fait comme tout le monde et bénéficie d'un esprit d'analyse hors du commun. La providence l'aurait-elle sciemment mis sur sa route ?

Le vagabond, Paco Sabian, est un homme tellement mystérieux, que même les autorités n'apprennent pas grand-chose sur lui. Pourtant, cet homme possède des capacités peu communes, issues d'un entrainement intensif, commando, espion, flic d'élite ? Ils seront nombreux à chercher ses origines.

Attendri par Myriam, pas pressé par le temps et guidé par un esprit de justice, Paco s'intéressera bientôt à l'affaire de Myriam, au grand soulagement de cette dernière, mais au grand dam des gendarmes et malfrats locaux. Se mettre Paco à dos est synonyme de douleurs intenses, de problèmes osseux pouvant entraîner la mort…

Ce polar, premier roman de Marco Pianelli, est fait pour les amateurs de genre, les amateurs d'action. L'intrigue bien montée et riche en rebondissements est somme toute assez classique. Les personnages, eux, sont bien campés et ils sont nombreux, dans les deux camps. le rythme est élevé, les chapitres défilent à toute vitesse. L'ombre de la nuit, récit cinématographique, ne se veut pas film d'auteur, c'est un blockbuster. C'est une fiction qui peut déranger les lecteurs procéduriers cherchant à tout-prix à ce que tout soit réaliste. Inversement, pour ceux qui ne cherchent qu'un bon moment de lecture détente, c'est un bonbon.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
Commenter  J’apprécie          260
« Celui qui disparaîtrait sans qu'on le retrouve jamais, celui dont on ne saurait rien, celui aussi impalpable qu'une ombre et aussi tangible que la mort, allait maintenant se retirer. »
Il y a des livres comme ça qui vous mettent une claque, qui vous bouleversent. « L'ombre de la nuit » en fait partie. Âpre et tendre à la fois, ce récit m'a scotchée. Une fois commencé, je ne pouvais plus m'arrêter. Il fallait, non pas que je sache (parce que d'abord j'avais lu la fin), mais que je reste avec Paco et Myriam. Comme lorsqu'on prend fait et cause pour quelqu'un et qu'on ressent le besoin de le soutenir. Pourtant Paco n'est pas « net », qu'est-ce qu'il fait seul, sous la pluie, sur la route, avec pour tout bagage un sac ? Et qu'est-ce qui peut pousser Myriam, une femme seule à s'arrêter pour prendre un inconnu dans sa voiture ?
Ces deux-là sont des écorchés, des blessés de la vie, des personnes qui ont souffert et qui sont restées droites, continuant à avancer un jour après l'autre, un pas après l'autre. Pourtant ce serait si facile de se laisser sombrer, de couler, de se faire oublier… Mais chacun à sa manière a quelque chose qui le porte, qui le dope. Son fils a disparu il y a cinq ans et elle veut savoir, elle veut comprendre. C'est le combat d'une mère pour savoir la vérité. Lui, c'est plus subtil. Mystérieux, secret, taiseux mais expérimenté face à la violence, capable de se bagarrer, sans émotion, pour la justice, il épouse la lutte de cette femme. Il se battra avec elle, pour elle, pour lui aussi car ainsi il existera … un temps, un temps seulement … parce que ce n'est pas un homme d'attache ….
Entre eux, ça accroche tout de suite, chacun accepte l'autre dans ses silences, dans sa façon d'être, dans ses secrets. Mais c'est ensemble qu'ils vont essayer de comprendre ce qu'il s'est passé il y a cinq ans. Il faudra creuser l'enquête policière, trouver les failles, louvoyer car ils vont vite saisir qu'ils dérangent, déjouer les pièges tendus pour espérer accéder à la vérité. Mais tenaces, opiniâtre, prêts à tout, ils ne lâcheront rien.
J'ai été charmée par Paco. Pourtant les baraqués plein de cicatrices ne sont pas mon type d'hommes. Mais là, ce n'est pas pareil. Sous ses airs bravaches, il cache un vrai coeur, sinon il ne serait pas resté. Pas le genre à se dévoiler, sauf au lit peut-être, il est en permanence en vigilance exacerbée, sur ses gardes, prêt à mordre. Je crois que c'est cela qui m'a plu avec un soupçon d'âme de révolté car il n'a pas l'intention de se laisser dicter sa conduite.
Dès les premières lignes, ça a matché entre l'écriture de Marco Pianelli et moi, le coup de foudre complet, pour le style, le phrasé, les personnages, le contexte, l'histoire elle-même. Il y a du rythme, ça bouge sans arrêt, les pistes vont de ci, de là, nous entraînant vers d'autres hypothèses. C'est noir, brut, l'auteur ne s'embarrasse pas de détails, on prend les faits comme ils sont, en pleine face. Certains esprits chagrins parleront de crédibilité, de mouvements dignes des plus grands films d'action, mais ce n'a aucune importance. Ce qui est essentiel, c'est que le lecteur soit comblé, et je l'ai été. le vocabulaire, les phrases sont d'une qualité irréprochable, tout fait mouche immédiatement, vous frappent au coeur et à la tête. Je suis totalement admiratrice.
Un roman sombre, dur, avec en filigrane, une humanité qui se dévoile dans quelques gestes, quelques mots, quelques regards, simplement pour qu'on se souvienne que tout n'est pas noir…..
Monsieur Pianelli, pourquoi vous n'avez pas écrit avant ? Et c'est quand le prochain ?

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          80
Merci @marco_pianelli pour la lecture de ce SP #lombredelanuit aux éditions @jigalpolar

Sur une route de l'Ardèche, en pleine nuit, sous une pluie battante, il marche. le froid est insistant et l'eau glisse le long de son poncho. Cette masse compacte aimerait que quelqu'un le rapproche d'un lieu moins humide. Des phares déchirent alors les ténèbres. Il n'a pas beaucoup d'espoir et pourtant... la voiture s'arrête. La conductrice, Myriam, accueille dans la sécurité toute relative de l'habitacle cet homme inquiétant. Cette femme se livre alors à lui en toute confiance. Son fils, Nicolas, a disparu depuis 5 ans jour pour jour sur cette même route. Voilà ce qui a pu la faire s'arrêter. Dans un moment irrationnel a-t-elle cru qu'il pouvait être son fils ou pourquoi pas le meurtrier de celui-ci ?

L'homme est invité chez cette maman qui ne désespère pas de retrouver son enfant et de trouver des réponses. Paco Sabian regarde alors le dossier et trouve directement un problème. En effet des éléments présents sur la photo de la scène de crime se retrouvent aux abonnés absents dans la liste des pièces versées au dossier. Cela va être le déclencheur de ce polar mené tambour battant. Myriam et Paco, alliés à un officier de gendarmerie nommé Mathis, vont tout faire pour reprendre une enquête délaissée 5 ans plus tôt.

Marco Pianelli nous livre ici une histoire sombre, dure, remplie de testostérone à l'image de Paco qui est imperturbable, fort, viril. Il est tel un cowboy déboulant en Ardèche pour sauver des innocents. Il apparait comme un super héros qu'il ne vaut mieux pas embêter au risque d'avoir des os brisés, des lésions internes et même pire... Mais qui est-il exactement? Un ancien gendarme, un militaire, un malfrat, un simple inconnu arrivé là par hasard, un justicier... dans tous les cas ce qui est sûr c est qu'il est l'ombre de la nuit.

Merci pour ce western moderne au rythme haletant avec des personnages abîmés par la vie où les actions s'enchaînent dans une allure effrénée tout comme les rebondissements. Une oeuvre percutante. Bravo à l'auteur.

🥊🥊🥊🥊/5

Un de mes prochains romans à acheter #la mécanique du pire de @marco_pianelli bien sûr.
Commenter  J’apprécie          60
Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement les editions Jigal Polar et plus particulièrement Jimmy Gallier pour l'envoi en service presse du livre de Marco Pianelli :  « L'ombre de la nuit ». Très belle découverte avec ce polar captivant, écrit tambour battant, que j'ai lu sans pouvoir m'arrêter avant le mot Fin. Une histoire dramatique, parfaitement maîtrisée, aux multiples rebondissements. Un enquêteur fort sympathique, au sens de l'observation très aiguisé même s'il se montre d'un naturel plutôt réservé. Une belle plume, percutante et visuelle; les bagarres et les scènes d'action sont parfaitement mises en scène. Un très bon moment de lecture avec ce premier roman de l'auteur que je ne manquerai pas de suivre.
Commenter  J’apprécie          60
Un soir de déluge Myriam la cinquantaine rentre d'une garde comme infirmière lorsqu'elle voit un auto-stoppeur à l'endroit même où, 5 ans plus tôt, son fils rentrait d'unes sa recherche obstinée de son fils.
Paco possède une capacité d'observation et de déduction exceptionnelles en même temps qu'une trempe d'acier. En consultant le dossier concernant le fils, il remarque des manquements et des pièces à conviction disparues. Seul un lieutenant intègre acceptera de reprendre l'enquête avec lui.
Un jour, Paco est agressé par 4 malabars qu'il vainc aisément. Il apprend qu'ils ont été commandité pour le massacrer et entreprend de remonter cette filière afin de comprendre pourquoi tant de mystères pour un fils disparu.

J'ai énormément aimé l'écriture de l'auteur, elle est belle dénuée de tous les clichés habituels, grâce à quoi Marco Pianelli nous dépeint des paysages et des personnages avec une inventivité et une richesse frappantes.
Malheureusement cette intrigue égrène les combats de Paco, héros incontesté, contre les couches successives de cette filière vaguement mafieuse, jusqu'à l'affrontement final avec le chef des chefs. C'est ainsi que les bagarres et les massacres se suivent, envahissent l'histoire et suscitent la lassitude ou l'écoeurement.
Bien souvent je me suis demandé ce que ce pauvre adolescent pouvait bien avoir à faire avec cette clique de mafieux.
La fin ne m'a pas éblouie, loin de là, en suite de quoi notre Paco s'en va tel un Lucky Luke de western s'éloignant vers l'horizon, sa mission accomplie



Lien : https://trancheslivres.wordp..
Commenter  J’apprécie          50
Un vrai Regal !!!
Une énorme claque!!!
Un uppercut !!!
Un polar à 100 à l'heure !!!
De la castagne à la Jason Bourne !!!💪

Impossible de s'ennuyer, un personnage principal attachant ,mystérieux et charismatique qui va mettre son nez dans une affaire de disparition qui va faire du grabuge. J'ai adoré le style d'écriture très cinématographique de l'auteur et qui nous rend accro des le premier chapitre .
Il se dévore et on en redemande.
Commenter  J’apprécie          50
Une route, la nuit, la pluie. Un auto-stoppeur. Une voiture qui s'arrête.
Paco est très étonné. C'est une femme qui accepte de l'avancer vers son lieu de destination.
Cette femme, c'est Myriam. Elle cherche depuis cinq ans son fils qui a disparu sur cette route.
Il n'en faut pas plus à Paco pour changer son programme.
La suite est explosive. Personne ne sait qui est Paco, d'où il vient et quel est son passé. Mais beaucoup regrettent vite d'avoir croisé son chemin.

J'ai tout de suite pensé à ces westerns dans lesquels un homme sorti de nulle part prend fait et cause pour les faibles et affronte une horde de méchants. Paco est un peu le cavalier solitaire de « Pale Rider ».
Il n'est pas tout à fait seul contre tous puisqu'un gendarme lui fait confiance et lui apporte son concours dans une quête de la vérité pleine de danger.

Le roman ne se démarque pas par l'originalité de son intrigue, mais devient assez vite addictif grâce à son dynamisme. le récit est rythmé par de violentes bagarres, comme autant de duels jalonnant les films de John Ford, le bon face aux méchants.
Et comme dans les bons vieux westerns, se profile l'ultime combat. Celui de deux champions sûrs de leur force, mais dont un seul doit rester debout.

Une lecture pas prise de tête à recommander à ceux qui ne craignent pas que l'action prenne sérieusement le pas sur la psychologie.
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman m'a pris, et je n'ai pas pu le quitter, sauf quand j'ai vu le mot "fin".
Pour un premier roman, Monsieur Marco Pianelli réalise un coup de maître.
Merci à Babélio, et aux éditions Jigal, de m'avoir fait découvrir ce livre.
Il est très attachant ce Paco Sabian, il est libre, n'a peur de personne, se sort de situations insolubles, et possède un brin d'humanité au dessus de la moyenne. J'ai été ravi de faire sa connaissance au travers de cette lecture.
Bien sûr j'ai tout de suite compris qu'il sortait du commun et nul doute que la série de ses exploits ne fait que commencer.
En marchant sous la pluie, sur une petite route il est pris en stop par une femme sans qu'elle ne lui pose de questions dans un premier temps. le courant passe, il reste chez elle et devient l'homme providentiel qui va rechercher la vérité dans la disparition de son fils 5 années auparavant. Il rencontrera l'officier de gendarmerie qui ne connaissait pas l'enquête initiale, ils vont devenir complices et presque "amis"
Le domaine de la boxe est abordé avec des personnages pas très recommandables, de nombreuses bagarres, beaucoup de sang, et des descriptions dignes d'un scénario de cinéma, on s'y croirait.
Bref, j'ai adoré cette lecture et surveillerai la suite des aventure de Paco Sabian.
J'ajoute à ce commentaire, pour les éditions Jigal, et l'auteur, si cela peut permettre de les aider, que le chapitre 47 apparaît après le 44 et avant le 46, ce qui en réalité devrait être le 45. Et surtout que Langogne ne se situe pas en Ardèche mais en Lozère.
Commenter  J’apprécie          50
A peine vous commencez les premières lignes de ce polar que l histoire vous envahie et vous tient en haleine jusqu'au mot fin.

Un héros énigmatique, des personnages attachants, des méchants sans scrupule, un meurtre non élucidé, des ingrédients agrementés d'un soupçon de finesse qui tissent une histoire pleine de rebondissements sous la plume de l'auteur.

Marco Pianelli a un style d'écriture percutant, direct et cru parsemé de sensibilité.

Vivement une suite à ce premier opus pour en apprendre un peu plus sur Paco Sabian.
Ce livre reste pour moi une très belle découverte.

N'hésitez pas à le lire
Commenter  J’apprécie          50
"La pluie s'acharnait, comme intentionnelle. Elle faisait payer quelqu'un. C'était en tout cas son impression. Il faisait du stop depuis l'aube. Il tombait de quoi noyer un navire." (p.7) Voilà les premières phrases de ce roman qui ont confirmé mon envie de l'ouvrir. Et le reste est à l'avenant, Marco Pianelli aime jouer avec les mots, les expressions, pour noircir des pages et son roman qui est déjà très très sombre : "Larmes en rétention à la limite de la fuite oculaire, en funambule." (p.12) Pour un premier roman, il fait très fort, et très noir. de la pure action, avec un Paco Sabian, sur-entraîné, capable du meilleur et surtout du pire, de se sortir de toutes les situations. Entre Sherlock Holmes pour son sens de l'observation et de la déduction et un héros de film-de-gros-bras-étasunien. Un solitaire, un taiseux dont on ne sait pas grand chose et qui ne s'épanche pas. Héros solitaire typique du cinéma hollywoodien dans un roman français noir, dur et violent. du pur testostéroné avec un gentil -mais pas seulement- qui défend la veuve -qui ne l'est d'ailleurs pas.

De l'action, des rebondissements là où l'on croyait que l'histoire se finirait facilement, un poil de finesse là où l'on pensait à des échanges musclés et virils et tout cela dans, je me répète, une langue bien choisie, des mots et des formules qui cognent. Pas mon genre de littérature noire préféré, mais c'est d'une part très bien fait et d'autre part ça l'est tellement qu'une fois commencé, il est bien difficile d'en sortir, sauf parfois pour se reposer après une altercation entre Paco et d'autres gros bras (on ressentirait presque la douleur des coups), mais c'est pour mieux y retourner voir si Paco va bien.
Lien : http://www.lyvres.fr/
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (84) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..