Le Grand Palais de Paris et le Museo National de Arte de Mexico se sont associés pour présenter à Paris une exposition sur l'art mexicain de la première moitié du XXème siècle (Mexique 1900_1950 du 5 oct 2016 au 23 janv 2017).
Au catalogue de l'Expo, un tantinet onéreux comme toujours, j'ai préféré en rapporter cette édition de "Beaux Arts éditions" qui, si elle ne rend pas compte à proprement parler du déroulé et de l'intention de cette magnifique exposition, m'a semblé en revanche bien rendre compte de la foisonnante créativité mexicaine et de ses sources, le tout dans le contexte historique et la tourmente révolutionnaire
A lire pour mieux aborder et apprécier l'expo :
_le Mexique, géant fragile
_7 événements qui ont fait le Mexique moderne
_le muralisme, arme politique.
Et viva Mexico !
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Si Frida Kahlo a bénéficié assez tôt d'une grande visibilité grâce à sa familiarité avec des figures célèbres - Diego Rivera mais aussi Trotski et André Breton -, c'est dans les dernières décennies qu'elle a acquis une dimension prépondérante, surtout 1970, avec l'émergence du mouvement féministe. Elle réunit symboliquement en elle beaucoup d'aspirations, parfois contradictoires : elle revendique sa liberté sexuelle, mais est en même temps obsédée par la maternité ; elle est autonome mais aimantée par Diego Rivera.
Dès le début des années 1920, de puissantes fresques colorées envahissent Mexico. Lancée à l'assaut des bâtiments publics, une armée de peintres acte la naissance du muralisme : un art expressif et populaire, fer de lance de l'avant-garde mexicaine et de l'idéologie officielle.
On a trop tendance à centrer l'art mexicain du XXe siècle sur la figure de Diego Rivera.
Le Rendez-vous du jour: Rafael Pic, Le Journal des Expositions, dans Paris est à vous - 06/01