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Seigneur, je ne suis pas sûr de bien faire. Pardonnez à votre vieux cure Antus. Je m'y risque. Je vous en prie. La guerre d'Algérie étant depuis si longtemps finie comme de mauvaises herbes étant devenu le sujet de prédilection des ouvriers du port durant la dernière heure. J'ai été muet si longtemps. En depit du côté cucu de sa réaction, j'ai été découvert.
J'ai participé avec tous ces conscrits à la guerre d'Algérie. J'ai été mobilisés pour la faire. C'est la 1ere fois que je lis un livre de cet auteur. Je ne buvais pas de mascara. ça me rappelle mon pere qui a fait la guerre d'Algérie côté Maroc. Je pense peu à mon père pourtant.
Je connais le mont Brasparts, le Roc trevezel. Les fellaghas mon père les combattait. J'étais petit certes. Dans les monts d'Arree, la montagne noire , j'aime aussi Djébel Amour le livre de Roger. ah! Grall cet auteur breton, j'aime. Ça me fait aussi penser à Chrstian natif de la bas comme on dit. Ce livre me fait penser à ceux de Stora dit Benjamin de son prénom.
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René-Victor Pilhes dont j'avais lu ,en son temps , "L'imprécateur " qui m'avait laissé une impression passablement mitigée nous offre avec "la nuit de Zelemta " une véritable parousie de la guerre d'Algérie et cet épisode de ma vie m'ayant marqué de façon indélébile comme beaucoup de ceux qui participèrent,nolens volens ,à cette page de l'histoire de notre pays , je l'ai ingurgité dans la journée d'hier . Conformément à mon habitude , je ne donnerai pas ici un résumé du roman , ce n'est pas mon idée d'une critique et d'autresl'ont fait avant moi, je m'attacherai au fond , qui est la compréhension du conflit de part et d'autre de la méditerranée ,par les métropolitains d'une part --- là règnent l'ignorance puis l'incompréhension---et par la population d'origine européenne d'Algérie ( dits "les pieds noirs" ) qui se compaisent dans une situation de semi apartheid et ne voient ni le vent qui se lève ni la catastrophe qui approche ! le général Duval ,après les émeutes de Sétif et de Guelma en Mai 1945, avait dit aux dirigeants français de l'époque qu'il leur offrait dix ans de sursis mais que, faute de véritables réformes ,le feu reprendrait et que ce serait un véritable incendie. Comme de bien entendu ,il ne fut pas entendu et les grands "feudataires de l'Algérie encore française s'activèrent pour saboter le plan Naegelen tout comme avant la seconde guerre mondiale ils avaient"neutralisé" les projets de réforme/Violette , toutcela pour le plus grand malheurde la majorité de leurs concitoyens ,les"petits blancs" qui sirotaient leur anisette Gras aux terrasses des Sauveur d'Ain -Témouchent ou d'ailleurs. le grand mérite du livre de R-V Pilhes, même s'il est parfois un peu simpliste et didactique, c'estde nous faire revivre l'ambiance de l'Agérie d'alors (on sentirait presque les odeurs de la kemia ) et il fallait du temps ,du recul, pour analyser ce magma . Je ne crois pas qu'un autre déroulement de ette fameuse nuit de Zelemta aurait beaucoup changé au déroulement ultérieur des faits (je ne me risquerai pas à une quelconque uchronie ) mais je peux dire ,à titre personnel, que je ne suis pas d'accord avec le comportement de Leutier (Pilhes non plus ,d'après son entretien avec Benjamin Stora ° et je veux ajouter ,flèche du parthe de l'éternel pinailleur que je suis, qu'un livre ,mème un roman ,quand il rapporte des faits historiques se doit d'être exact ,et page 162 R-V P écrit que le 1er novembre 1954 ,dans les gorges de Thiganimine ,les premières victimes européennes de cette guerre qui devait durer huit ans ( mais qui dure encore ,d'une certaine façon ) furent les époux Monnerot qui furent tués. C'est faux , le mari fut tué mais sa femme ,grièvement blessée ,survecut pour ne mourir que dans les années 90, c'est un détail mais le diable se niche dans les détails ...comme ne dit pas ce vieux birbe de jean-marie .
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Profondément marqué par ses deux années passées sous l'uniforme en Algérie (1955 – 1957), René-Victor Pilhes, écrivain reconnu, livre à 82 ans, un roman poignant qui sort de l'oubli Abane Ramdane, « l'oublié, voire l'évacué de la révolution algérienne… Pourtant son rôle a été déterminant et capital. »
Pour faire revivre cet homme liquidé par les siens, au Maroc, le 27 décembre 1957, alors qu'il était le numéro 1 de la lutte pour l'indépendance de son pays, l'auteur donne la parole à un vieux curé qui a recueilli les confidences de Jean-Michel Leutier, jeune lieutenant en train de mourir de ses blessures.
Construisant bien son récit, l'auteur nous ramène quelques années en arrière, à Toulouse, où Leutier est élève en classe de philo car ses parents l'ont envoyé étudier en métropole. Son père est sous-officier de gendarmerie et sa mère, infirmière. Ils vivent à Aïn-Témouchent, en Oranie.
Ébloui par Rolande Jouli, soeur de son meilleur ami, il se fait inviter chez eux, à Albi. Or, Mme Jouli assure un soutien aux personnes emprisonnées, avec sa fille. Jean-Michel, pour gagner leurs faveurs, les accompagne et tombe sur Abane Ramdane avec qui il va parler de l'Algérie…
C'est l'occasion, pour l'auteur, de rappeler ce que furent ces huit années, de 1954 à 1962, avec 1 350 000 conscrits mobilisés pour deux ans, 13 000 morts, 70 000 blessés et des milliers de traumatisés, « sale guerre, honteuse, inavouable, vécue comme quasi déshonorante et perdue. » La torture est pratiquée par les services spéciaux et les unités de choc des paras.
Les colons sont environ 40 000 pour 3 millions d'indigènes mais le drame de Sétif, le 8 mai 1945 annonce ce qui va suivre. L'assassinat du couple Monnerot, deux instituteurs, montre que « les Algériens ne voulaient plus qu'on les éduque mais, désormais, aspiraient à s'éduquer eux-mêmes. »
Avec Abane Ramdane, Leutier parle de l'Algérie : « le comble, c'est qu'il éveillait ma compassion alors qu'il aurait dû me terrifier. » Plus loin, il ajoute : « Cet Abane m'avait flanqué brutalement à la figure ma famille, mon pays natal, mon enfance, mon adolescence, avec une agressivité étrange. » Loin d'Aïn-Trémouchent et de la grande plage de Béni-Saf, il aurait aimé avoir son père près de lui mais le doute instillé par ce cadre politique qui lit Marx, Mao, Lénine, fera son chemin dans la tête du jeune homme…
Lorsqu'il retourne à Aïn-Trémouchent, il constate que ses copains arabes ont changé, que le « syndrome d'Abane » fait son chemin alors que les « pieds-noirs » restent « joyeux et insouciants. »
Au lieu de se consacrer à une carrière d'avocat, Leutier résilie son sursis et devient Aspirant dans le 2ème Peloton du 6ème Chasseurs dans le grand Oranais. Il se bat, prend des risques excessifs mais n'y croit plus jusqu'à cette fameuse nuit où il patrouille dans le massif de Zelemta…

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de l'écoute d'un podcast à l'achat d'un livre.

Oui, le matin, comme je suis un peu feignasse et que je ne me lève pas à 6h00, j'aime du coup écouter pendant mon trajet de voiture Un autre jour est possible, une émission de radio que j'écoute via un Podcast. Et donc, un matin j'écoute un entretien avec René Victor Pilhes, sur la guerre d'Algérie et voilà qu'il parle de son livre : La nuit de Zelemta. Déjà que le titre en lui même donne très envie de le lire. Car c'est exotique, car l'auteur en parlait extrêmement bien. Ensuite, par le thème abordé : la Guerre d'Algérie. Car dans ma famille on n'en parle pas ou très peu, à part pour dire que le Général de Gaulle savait tout et donc il fallait se ranger de son côté.

Bref, le fait de savoir si peu de choses sur cette période et le fait d'avoir entendu cet entretien, vous vous doutez bien que la journée même, je pars en quête du livre, pour le lire en pause midi, pour m'éclaircir un petit peu les neurones, avec des points de vue différents, ce que je vous encourage évidemment tous à faire. Et oui, parfois, je fais aussi des chroniques très sérieuses.


Je me suis de suite identifié au héros de l'histoire : Jean Michel Leutier.

Ce jeune lycéen pieds noir va faire des visites de prison, en gros pour dragouiller une jeune fille qui y va. Ce qui a provoqué mon hilarité de suite et ce qui a aussi suscité mon attention. Avec lui, j'ai pu ainsi avoir une belle prise de conscience sur la Guerre d'Algérie, et j'ai pu aussi faire mon petit bilan personnel, de mon point de vue futur, sur la situation en Algérie à l'époque. On pourrait dire que ce livre n'enveloppe pas toute l'étendue de ce conflit, ni tout le rôle historique de Abane Ramdane. Et puis, soyons honnête, ce livre n'a pas réellement le but de vous faire un cours.

Ce livre est à l'image de Jean Michel. Il est là pour vous faire comprendre, pour vous faire prendre conscience. Il est là pour vous donner des pistes pour que vous puissiez vous aussi vous instruire. Et c'est bien entendu ce que je ferai. Parce que ce genre de petite pépite, qui se lit sur une ou deux pause midi, ce n'est pas du savoir à l'état pur. C'est de la connaissance. C'est aussi une belle plume qui donne envie de se concocter une petite bibliographie, juste pour le plaisir de lire l'auteur.

En bref, ma nuit à Zelemta a été riche en émotions. Et je suis contente de ne pas m'être réveillée à 6h00 du matin, car à cette heure, je n'aurai peut être pas écouté attentivement René Victor Pilhes, et je serai passée à côté d'un bien joli livre. Et n'oubliez pas d'écouter vos émissions de radio ;)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Trois personnages sont présents dans ce roman : Jean-Michel Leutier, élève au lycée Pierre-de-Fremat à Toulouse durant l'année 1953. Il est pensionnaire, originaire d'Algérie, de Aïn-Témouchent en Oranie, localité située entre Sidi Bel Abbès et Béni-Saf, d'où sa mère est native .Son père l'a envoyé en France où il retrouve à Albi une de ses soeurs, institutrice .Il tombe amoureux d'une jeune Albigeoise, Rolande Jouli, soeur de Jaques, son meilleur ami de lycée.
Le deuxième est Abane Ramdane, l'un des chefs historiques du FLN, qui a participé au déclenchement de l'insurrection de 1954, et a été emprisonné à plusieurs reprises dans différentes prisons en Algérie et en France, puis transféré à Albi en 1953.
Le troisième personnage est le « petit curé », sobriquet donné par Jean-Michel Leutier à l'aumônier de son régiment où il accomplit son service militaire, comme officier, en 1957 dans la région de Zelemta .Tout le roman est articulé autour des récits respectifs de ces derniers, avec retours en arrière, mises en perspective et en abyme .Le grand intérêt du roman est d'illustrer le rôle de l'histoire dans la vie des individus , de présenter de nouvelles visions sur la représentation que les Français d'Algérie avaient des mouvements algériens de libération ; ce roman met aussi en évidence le manque d'intérêt des Français de métropole pour les départements français d'Algérie, terre lointaine : « L'Algérie, oui, c'était une partie rose sur la carte de l'outre-mer ;mais ce n'était que ça .Non, décidément, ce n'était pas l'Alsace et la Lorraine. »
Ce qui est aussi mis en évidence, c'est l'ébranlement occasionné dans la conscience de ce jeune lycéen, dont la mère de sa fiancée accomplit des visites en prison .Il l'accompagne et y rencontre Abane Ramdane .Suit une série d'échanges et de conversations décisives sur les motivations d'Abane Ramdane, l'avenir des européens en Algérie, la force de conviction de ce dernier, immense .Après ces entretiens avec Abane, notre jeune lycéen en vient à douter : et si les copains arabes qui jouent au foot avec lui n'étaient plus loyaux ,mais complices des terroristes du FLN ? « Et voici que, pour la première fois, il se posait une question : pourquoi appeler le « Douar »cette cité Moulay Sidi Said ? Pourquoi n'avait-on pas baptisé leur équipe de foot les « Moulay »par exemple ? Les «Moulay » contre les « Château d'eau ? »Tous ces échanges contribuent à former chez Jean-Michel Leutier le syndrome d'Abane, que l'on peut faire équivaloir à un doute terrible sur le bien-fondé de ses propres prises de position sur l'Algérie, et sur le statut de ce pays.
Il y a aussi dans ce roman la description des pouvoirs de la conscience de ce jeune officier en Algérie, en pleine guerre, qu'est devenu Jean-Michel Leutier , qui retrouve en 1957 Abane, en train de fuir vers le Maroc, et le laisse partir car il estime que sa capture n'inverserait pas le cours de l'histoire …

Le petit curé qui récite l'absoute aux obsèques de Jean-Michel Leutier tué le 8 janvier 1961 au combat, se souvient des lectures du lieutenant, parmi lesquelles une citation du Mythe de Sysiphe d'Albert Camus : « L'instant du désespoir est unique, pur, sûr de lui-même, sans pitié dans les conséquences, son pouvoir est sans merci. »
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Je le précise d'emblée, malgré la grande notoriété de l'auteur, La nuit de Zelemta, est le premier livre de René-Victor Pilhes que j'ai lu.
Admirablement bâti et narré, il campe des personnages aux intérêts antagonistes, mais mus par une même soif de justice.

Jean-Michel Leutier, brillant adolescent pied-noir, fils d'un gendarme et d'une infirmière, est envoyé au Lycée Pierre de Fermat, à Toulouse, dans un souci de poursuite d'excellence républicaine.
Mais en esprit se frottant à la rigueur qu'exige toute étude philosophique, le jeune Leutier représente un terrain fertile au questionnement des évidences supposées.

Amené pour une raison de galanterie envers la soeur d'un ami à effectuer des visites charitables à la prison d'Albi, il y rencontre l'artisan de la révolution algérienne. Abane Ramdane exerce sur lui, sinon une influence, tout au moins un éveil de conscience : « Il se sentait incapable d'éluder une réalité irrécusable dont il ne comprenait pas pourquoi il ne l'avait pas aperçue plus tôt : dans son Algérie natale, il y avait dans un camp ceux qui possédaient presque tout et ceux qui ne possédaient rien. » (p.132)

Méconnue, la guerre d'Algérie le demeure. le récit opère une répartition pondérée des motivations des pieds-noirs, distinguant la majorité des européens des « maquignons », qui, non contents d'être à l'origine du sentiment d'injustice, n'ont subi aucune des conséquences liées au conflit : « Cela me parait impossible vu leur attachement sincère aux idées socialistes et tant je les sais éloignés, à tous points de vue, des gros maquignons, les Borgeauds, les Schiaffino et autres Blachette, magnats de la marine marchande, de l'Alfa, des milliers d'hectares, des milliers de travailleurs, à l'heure où je vous parle, déjà à l'abri des convulsions qui vont broyer les petits pieds-noirs. » (p. 140)
Il rappelle le désintérêt des métropolitains pour l'Algérie et les pieds-noirs.

Il décrit l'aveuglement des pieds-noirs, sans toutefois le juger : « Les hommes ne se résignent pas à battre en retraite à temps, à éteindre prématurément les maigres lueurs d'espérance, ils raillent les miracles, mais les attendent toujours. »(p. 115)

On ignore si le personnage de Jean-Michel Leutier est inspiré d'un sous-lieutenant précis, ou s'il a vocation à personnifier le déchirement intérieur de tout individu épris d'un idéal de justice, et attaché à l'honneur de défendre sa patrie. Sa nation.

L'auteur a lui-même été sous-lieutenant. Il connaît les lieux. Abane Ramdane est lui, un personnage historique, sorti, à la faveur d'une écriture roborative, des oublis. L'oubli de son rôle fondateur dans l'indépendance de l'Algérie. L'oubli de son assassinat par les défenseurs de la cause qu'il a faite émerger : « Tour à tour présenté comme un Robespierre ou le Jean Moulin et même le Mao Tsé-toung africain, s'il avait survécu à la guerre, Abane Ramdane reste peu ou mal connu. Cela n'est pas fortuit. Une véritable conjuration du silence en a fait l'oublié, voire « l'évacué » de la révolution algérienne. » (p.13)

Un autre règlement de la question algérienne aurait-il été possible ?
La nuit de Zelemta est un roman qui évoque la densité de la question algérienne. Les précurseurs, les visionnaires peuvent être les oubliés des honneurs.

La compassion elle, est présente chez l'auteur, pour cette population pied-noir, aveuglée par le poids des habitudes.

Le roman, dont le narrateur est un « petit curé » relatant les confidences de Jean-Michel Leutier en fin de vie, amène peu à peu le lecteur à cette fameuse nuit du printemps 1957.

L'évènement de cette nuit s'est-il produit ? Est-il simplement fictionnel ? le lecteur en reste impacté.







Lien : http://www.albin-michel.fr/L..
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La prise de conscience en 1953 d'un jeune lycéen pied-noir qui comprend que les Algériens avaient toute légitimité à demander l'indépendance : très intéressant.
C.Meaudre
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Oh! Quel beau roman que cette "Nuit de Zelemta " que vient de publier René - Victor Pilhes aux éditions s Alain Michel. J avais lu et aimé, il y a près de trente ans l Imprécateur sur le monde de de l entreprise,mais la Nuit de Zelemta me touche au coeur car ce roman concerne la période de la guerre d Algérie vue d une manière absolument originale et jetant sur l ensemble des protagonistes, algériens et français d Algérie, un regard à la fois très juste mais également bienveillant. Je n ai jamais lu sur cette question quelque chose d aussi équilibré sur les intérêts si passionnément divergents de l époque.
Le roman met en scène un jeune aumônier militaire,le "petit curé " qui reçoit une sorte de confession d un jeune lieutenant, né en Algérie et qui, au moment de ses études à Toulouse fait, par hasard la connaissance d un prisonnier qui deviendra l initiateur et l organisateur de la révolution algerienne : Abane Ramdane. Il s agit d un personnage historique d une grande qualité et qui va impressionner le jeune pied noir au point de bouleverser sa vie. Abane Ramdane ne pourra pas donner toute sa mesure puisque il sera assassiné par d autres membres du FIN.
Cette impression que fit Abane Ramdane conduisit le jeune pied noir, Jean Michel Leutier, à la nuit de Zèlemta et lorsqu'il fait sa confession il est sur le point de mourir de ses blessures physiques mais aussi morales.
Je ne donne pas d autres informations. Il faut lire ce beau roman qui conduit à se demander une nouvelle fois - même si cela est totalement inutile -si avec un homme comme Ramdane une autre Algérie, plus ouverte, aurait pu exister et faire cohabiter algériens et pied noir. Rêve! Utopie! Probablement. En tous cas histoire est passée. Puis je dire que l on pleure à la lecture de ce livre où l émotion court dans chaque phrase tout au long.
Lien : http://jpryf-actualitsvoyage..
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René-Victor Pilhes écrit un roman court sur la guerre d'Algérie, qui montre l'éveil politique d'un jeune pied-noir surdoué, au contact de Ramdane Abane révolutionnaire algérien, ayant joué un rôle clé dans l'organisation de la lutte indépendantiste , rencontré lors de visites à la prison d'Albi. L'ouverture aux idées indépendantistes ne l'empêche pas de s'engager dans l'Armée française, ce qui lui permettra de revoir une dernière fois ce personnage, cette fameuse nuit à Zelemta.

Le style ampoulé de René Victr Pilhes n'arrive pas à cacher l'indigence scénaristique de ce roman, aux situations assez convenues voire pathétiques. A côté d'informations didactiques sur le conflit franco-algérien, qui n'apportent que des éléments assez connus, on manque par contre d'informations sur ce Ramdane Abane (et on est donc content de vivre à l'ère de wikipédia). le roman est heureusement court , on n' a donc qu'à peine le temps de s'ennuyer, mais on pourra volontiers s'en passer.
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Après l'avis enthousiaste de Zazymut, et après sa proposition de me prêter son ouvrage, je dois avouer que je ressors quelque peu déçue de ma lecture.

Le style d'abord : de longues phrases, comme un récit parlé. Sauf que le vocabulaire utilisé ne peut pas être celui d'un homme qui parle. Certains mots de vocabulaire inusités viennent hacher le discours.

Ensuite la narration, faite de présent de la narration et d'aller-retours passé-futur.

Enfin, une nuit bien vite expédiée à la fin du récit, qui se termine sur une note peu optimiste.

L'image que je retiendrai :

Celle de deux hommes dans une maison de repos – le petit curé et le narrateur – discutant au bord de la mer.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=1499
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