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3,4

sur 165 notes
La Maison des morts me laisse un goût mitigé. Si la plume est fluide et parfaitement adaptée au rythme, l'intrigue est plate, voire même ennuyeuse sur une bonne partie du livre. Toutefois, le dernier tiers se rattrape, en nous offrant un final où la prise de risque est grande, avec certains événements inattendus.

L'univers est trop approximatif. Que l'on ne nous donne pas l'intégralité des éléments spatio-temporels est une chose, mais que des éléments de fonds ne soient pas davantage mis en avant en est une autre, surtout quand des départs de feu visant à donner des explications sont positionnés.

Les personnages quant à eux manquent cruellement de profondeur. Pour une oeuvre ayant vocation à prendre comme support ses personnages, les clichés vus et revus auraient pu nous être épargnés, d'autant qu'ils ne collent pas avec l'ambiance générale.
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La Maison des Morts m'a de suite attiré avec son titre évoquant et sa couverture assez étrange. Je m'attendais à découvrir une histoire effrayante, ou du moins frissonnante, sauf que finalement il s'agit surtout d'une simple histoire d'amour sur un fond d'angoisse. Cependant, le résultat reste totalement agréable et je dois dire que j'ai passé un très bon moment avec ce roman.

Ce huis clos est extrêmement bien écrit et ficelé. Dès les premières pages l'ambiance est posée et les limites de l'univers de Sarah Pinborough sont très vite établies. le lecteur sera pris au piège sur une île en compagnie de Toby et de ses acolytes. Ce principe m'a beaucoup plu et m'a rappelé la saga le Labyrinthe de James Dashner. Les premiers chapitres nous laissent donc découvrir ce que cachent les murs du pensionnat. En effet, derrière cette enceinte sont enfermés de jeunes adolescents appelés les ‘Déficients'. Nous ne savons pas exactement quel mal les ronge mais une fois atteint du moindre symptôme, leur seule issue possible n'est autre que la mort. Éduqués par les matrones, nos enfermés voient inlassablement les jours défiler jusqu'à ce que Toby voit son destin basculer à l'arrivée d'une nouvelle détenue, Clara.
À partir de ce moment et alors que je m'attendais à lire un roman où la survie et l'horreur priment, l'auteure nous entraîne dans une romance touchante et émouvante à souhait. Malgré l'hostilité des lieux, nos deux protagonistes parviendront à créer leur propre bulle et leur petit bout de paradis, contrastant totalement avec l'univers noir et glauque du roman. Ce paradoxe a été pour ma part diaboliquement efficace. Alors que je progressais pour connaître l'origine de cette prison, Sarah Pinborough m'a entraîné dans une relation riche, profonde et complexe sans que je m'en aperçoive. Ainsi, je me suis énormément attaché à ce duo qui, pendant quelques instants remplis de sentiments, sont parvenus à oublier l'horreur qu'est devenu leur quotidien.

Tout comme son histoire, la plume de l'auteure est vraiment particulière. Je l'ai trouvée d'une simplicité et d'une efficacité redoutables tout en étant incroyablement enivrante et poétique. Cependant, malgré mon attachement pour cet univers, j'aurais vraiment voulu avoir des réponses à mes questions. Même si ce choix permet à Sarah Pinborough de renforcer la part de mystère qui l'entoure, je m'attendais à un minimum d'information pour le rendre encore plus cohérent et approfondi. Il est donc vrai qu'une centaine de pages en plus n'aurait pas été de refus car je reste littéralement sur ma faim et la fin ouverte favorise encore plus se sentiment d'inachevé. Voilà pourquoi j'apprécie bien plus les sagas que les one-shot car je suis toujours désireux d'en apprendre davantage.

En conclusion, ce roman n'est absolument pas ce à quoi je m'attendais mais n'en est pas moins une très bonne surprise. J'ai apprécié la plume de l'auteure pour le contraste qu'elle est parvenu à créer entre son sombre univers et ses personnages brillants par leurs sentiments.
Lien : http://plumebleuee.com/2017/..
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J'ai été prise au dépourvu par ce roman: je ne veux pas dévoiler l'intrigue, je dois avouer que je m'attendais à l'intrigue assez classique d'un roman fantastique pour ados, mais au final c'est une belle réflexion sur la vie (et la mort) que propose l'auteur, qui s'adresse à un public à partir de 12-13 ans.
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Au début, j'étais assez sceptique. L'histoire est raconté du point de vue d'un garçon d'environ 15 ans, et je l'ai trouvé parfois stupide. Et puis Clara arrive, on découvre leur amitié, les premiers émoi et on se laisse prendre au jeu. J'ai trouvé très réaliste les angoisses et les manières de réagir face à l'idée de sa propre mort. J'ai assez facilement deviné à l'avance toutes les révélations (ce qui est un élément un peu moins bien), sauf un petit détail à la fin, et c'est justement cette fin qui fait toute la beauté du roman, et qui conclut l'histoire de manière à la fois émouvante, poétique, triste et pleine d'espoir.
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Toby est un adolescent comme les autres, il est le bout-en-train de sa classe de seconde, avec son ami Jonesy ils ne seront jamais les plus populaires du lycée, alors quand la belle Julie l'invite à une fête, il ne pense plus qu'à ça, il en oublierait même son pote !
Il en oublie même les prélèvements sanguins qu'ils ont tous subi la semaine passée, il en oublie de se soucier pourquoi un van se tient devant la maison et pourquoi celle-ci est si silencieuse !
La réalité le prend de plein fouet,violemment, lorsque sa mère lui hurlé de fuir, trop tard...
Car Toby est un Déficient, les résultats de sa prise de sang sont formels, il va donc être arraché à ses parents et rejoindre d'autres ados, malades comme lui, attendre la fin de sa vie dans la Maison des Morts !
Ils sont moins d'une quinzaine, répartis en dortoir à attendre la mort, à se réjouir de ne pas être celui dont les symptômes se manifestent et être emmené en pleine nuit au sanatorium.
Toby, lui, préfère s'isoler et ne s'attacher à personne, jusqu'au jour où des nouveaux Déficients arrivent, parmi eux une jeune fille, Clara.

Sarah Pinborough écrit de la fantasy, de nouvelles versions des contes de fées qui ont bercé notre enfance, elle écrit également des romans jeunesse sous le pseudo Sarah Silverwood.
Ce roman est le premier que je lis d'elle, je l'ai dévoré, il est terriblement addictif et bouleversant, impossible de le lâcher.
Il m'a pris aux tripes, j'ai vécu l'angoisse de l'attente de la maladie avec tous ces ados en plein force de l'âge, qui prennent les choses avec légèreté, enfin jusqu'à l'apparition des premiers symptômes...
Roman narré par à la première personne par Toby, avec des très intelligents flash back judicieusement intercalés dans l'histoire.
Un roman qui traite de la fraternité qui peut s'affirmer face à l'inconnu, de l'adversité entre les groupes, de l'amitié et surtout du premier amour, qui semble être le dernier, dans tous les sens du terme.
Une ambiance pesante par moment, soulagée par de vrais moments de bonheur notamment avec la découverte des premières neiges, on en oublie presque pourquoi ils sont dans cette maison, jusqu'à ce qu'on se prenne la réalité en plein face, leur réalité !
J'avoue avoir eu les larmes, aux yeux plus d'une fois, et même d'avoir pleuré, plus d'une fois aussi, c'est dire la force de ce roman, l'attachement que j'ai éprouvé pour ses malheureux protagonistes.
C'est que le coeur lourd que j'ai quitté cette Maison de la mort ...
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Ils sont une poignée d'enfants et d'adolescents à vivre dans ce manoir désuet. Ils y ont été emmenés de force car ils sont Déficients, atteints par un virus incurable.
Personne ne connaît les conséquences de cette maladie hormis le fait que lorsque les premiers symptômes apparaissent, les patients sont emmenés, la nuit, au troisième étage du manoir, au Sanatorium... d'où personne ne revient jamais.
Toby est le chef du dortoir n°4. Depuis son incarcération, il vit comme une ombre, ne s'autorisant aucune amitié, aucun plaisir, aucun rêve. A quoi bon ? Il va bientôt mourir...
L'arrivée de Clara, une nouvelle patiente, va cependant tout bouleverser...

Sarah Pinborough nous revient avec cette romance young adult qui flirte avec le drame en mettant en scène un adolescent, Toby, qui a renoncé à vivre sous prétexte qu'il va bientôt mourir.
Préférant la solitude de la nuit, le garçon rythme ses journées pour s'isoler de ses pairs. Il ne veut plus souffrir. Il a déjà donné en renonçant à sa vie d'avant... Quand Clara fait irruption dans son univers calfeutré, Toby se rebelle avant de se laisser amadouer par la belle qui déborde de joie mais aussi de vie. Ensemble, ils expérimentent l'Amour avant de nourrir des projets d'évasion...

Les personnages sont touchants par le contraste qu'ils nous proposent. Toby incarne le solitaire qui a renoncé tandis que Clara endosse le rôle de la porteuse d'espoirs. Leur duo fait des étincelles, bouleverse le quotidien de la maison, éclabousse les seconds rôles qui profitent de ce changement pour commencer eux aussi une nouvelle vie.

La structure du récit est nette. Elle correspond à celle de la romance qui chemine entre le doute et l'euphorie depuis la rencontre jusqu'au dénouement final.
Le thème des premiers amours est ici traité avec sincérité et générosité.

Personnellement, même si j'ai apprécié ce roman, j'aurais aimé qu'il nous éclaire davantage sur la maladie et ses conséquences ainsi que sur le rôle du Sanatorium dans la vie et la mort des patients.
Dès le début du livre, cette pièce secrète fait l'objet de tous les questionnements alors on ne peut s'empêcher de se demander ce qui s'y passe, voire d'échafauder des hypothèses quant à la suite du récit... Cependant, à mesure que les pages se tournent, le lecteur comprend que cette question n'est plus centrale, comme si l'auteure avait changé de scénario en cours de route pour ne plus se concentrer que sur la romance et la dimension humaine de la mise à l'épreuve qu'elle a souhaité privilégier.

La Maison des Morts est un livre convaincant du point de vue de la romance et touchant dans les relations qu'il construit mais il manque pour moi d'intensité.
Le thème de la maladie et du Sanatorium étaient vraiment porteurs, ils auraient amené le frisson que j'attendais, la surprise qui m'aurait conduite vers le coup de coeur...
Je ne suis pourtant pas déçue car, au final, La Maison des Morts est une belle histoire d'amour que je recommande à toutes les âmes sensibles, à la recherche d'éternité.
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Voici la chronique du club des Livrophages dont je vous mets une extrait :

Par ailleurs, trop de questions restent sans réponse. Quelle est cette étrange maladie dont sont atteints ses enfants ? Elle présente des symptômes aussi divers que les saignements, les tremblements, l'ataxie, la modification de l'odeur corporelle… Aucun indice ne nous aiguille sur la maladie. Pourquoi ne touche-t-elle que les mineurs ? Pourquoi devoir isoler les enfants atteints ? Comment se déclare-t-elle ? le lecteur reste dans le flou complet et cela m'a dérangé.
Lien : http://leclubdeslivrophages...
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Un cadre étrange et isolé, un contexte et une époque plutôt vagues, la présence insidieuse de la Faucheuse, des gamins arrachés à leurs familles en quelques secondes ... voilà qui présageait une histoire des plus originales et palpitantes !
Et pourtant, les 3/4 du roman ne racontent qu'une banale amourette entre ados.
On n'apprend rien sur la Déficience, le personnel ou le sanatorium. Tout ce décor mystérieux ne sert qu'à raconter les premiers émois d'un petit couple. Je m'attendais à lire une sorte de dystopie, et finalement c'est une sorte de bibliothèque rose pour adolescentes de 10 ou 12 ans.
Le dernier tiers mérite plus d'intérêt, à partir du moment où l'état de Will se dégrade. On aborde réellement l'amitié, la solidarité, la compassion, et même l'euthanasie.
La toute fin demeure tirée par les cheveux. La noyade est une des pires façons de mourir paraît-il, mais là on nous la sert comme un conte poétique, une ultime déclaration d'amour.
D'ailleurs j'y pense, à propos des escapades en amoureux, un petit détail me chiffonne. La lune est leur seul éclairage nocturne ou alors le joyeux tandem a piqué une lampe torche ? Car ils sont quand même vachement doués pour se mouvoir en pleine nature au milieu de la nuit ...
En résumé, je suis très déçue, et plein de questions importantes resteront sans réponse :
Pourquoi les enfants de moins de 18 ans sont les seuls concernés par les tests sanguins ?
De quoi souffrent-ils ? Apparemment ce n'est même pas contagieux puisque professeurs et infirmiers ne portent pas de masques. Pourquoi donc cette mise en quarantaine ? Rien n'est expliqué, et c'est très frustrant.
Autrefois le sanatorium était réservé aux tuberculeux. Là on ne cesse de répéter qu'il n'y a pas de symptômes particuliers avant de "prendre l'ascenseur".
Sarah Pinborough pouvait tout aussi bien situer son histoire d'amour enfantine dans un service de cancérologie pédiatrique finalement.
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Autant j'avais beaucoup aimé la trilogie des contes des royaumes, autant là, je ressors complétement déçue par cette lecture !
Je m'attendais à une histoire mystérieuse et oppressante à souhait mais je n'ai finalement eu qu'une histoire d'amour entre adolescents, finalement bien classique, malgré les événements et le contexte. Alors, du mystère on en a, même un peu trop vu qu'on ne sait rien de la maladie dont souffrent les enfants, ce qu'elle provoque, comment elle évolue, comment ils l'inoculent, comment elle est apparue...On ne sait pas trop à quelle époque nous sommes, même si on comprend que c'est dans le futur, on ne sait pas trop où nous sommes, bref, on ne sait pas grand chose, sauf que tous ces enfants présents dans le manoir sont condamnés et que leur seule préoccupation est de deviner qui sera le prochain à monter au sanatorium, synonyme de mort...L'auteur ne nous donne aucune explication et se contente de raconter son histoire, sans chercher à expliquer quoi que ce soit pour montrer que son histoire est un tant soit peu recherchée...

Du côté des personnages, j'ai trouvé que Toby était un garçon très égoïste, même si on peut comprendre que son attitude l'aide à se protéger. Mais je n'ai pas du tout accroché avec lui, je l'ai trouvé fade, inintéressant et beaucoup trop préoccupé par sa libido que par autre chose. Même chose pour les autres "grands" de la maison, je ne sais pas trop mais je pense que même à 17 ans, si je m'étais su condamnée, je n'aurais pas cherché à vivre ces gueguerres totalement immatures qui gâchent la vie plus qu'autre chose...Le petit Louis est le seul que j'ai apprécié, trop lucide car très intelligent, c'est le seul qui semble réfléchir avec autre chose que ses hormones ! Et j'ai parfaitement compris ce qu'il reprochait à Toby, ce que lui n'a compris que beaucoup trop tard...

Bref, je n'ai trouvé aucune profondeur à ce récit, et même les scènes qui sont touchantes m'ont laissées de marbre finalement. La guimauve qui nous est servi à tout va entre Toby et sa copine, dont je ne me rappelle déjà plus le nom! prend beaucoup trop de place dans une histoire qui aurait pu être beaucoup plus travaillée et profonde. À croire que l'auteur ne veut pas assumer ces romances et préfère donc les saupoudrer avec une légère couche de mystère, mais pour le coup, ça ne marche pas sur moi.
Encore un magnifique objet livre qui nous vend du rêve mais qui finit par nous apporter une immense déception et une impression de s'être, encore une fois, fait prendre pour une poire ! Allez promis, j'arrête de craquer pour ces beaux livres !
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