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3,41

sur 164 notes
COUP DE CŒUR !!! Ce livre est bouleversant !

Ayant déjà lu la première sage de Sarah Pinborough (Poison, Charme, Beauté) j'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire et j'ai donc demandé au "Père Noël" alias ma soeur Stelphique de m'acheter son nouveau livre et je ne le regrette pas du tout. MERCI !

Les enfants porteurs actif du gène Déficient sont amenés au manoir que l'on appelle "la maison des morts" et attendent de savoir s'ils vont mourir. Ils sont installés dans des dortoirs où chacun reste dans son coin n'essayant pas de connaître les autres patients des autres dortoirs et vivent tous dans la crainte de tomber malade et de finir au sanatorium d'où personne ne revient.
Toby et ses amis, du dortoir 4, ont créé un lien entre eux, dont ce dernier et le chef et les protège. Chacun passe le temps comme il peut jusqu'à l'arrivée d'un nouveau groupe d'enfants dont Clara qui va bouleverser la vie de Toby et lui redonner le goût de la vie. Même si la fin est proche, la vie vaut toujours la peine d'être vécue à fond.

Ne connaissant pas ce qu'est un sanatorium, j'ai fait des recherches sur internet ce qui m'a permis de mieux comprendre l'environnement, leur maladie et l'intérêt de l'éloignement des villes.
Mais revenons-en au livre.
Déjà il m'avait plu par sa couverture brillante et ses pages noires. Et on comprend cette noirceur car la mort est omniprésente.
Toby est un jeune homme plutôt solitaire et agressif mais qui ne le serait pas en étant dans la Maison des Morts !
Il va faire la connaissance de Clara qui est son opposée, elle est gentille et représente la joie de vivre.
Tous les opposent mais une affinité va se créer petit à petit entre eux et l'auteure nous laisse le temps de nous faire à leur amour naissant.
La matrone est détestable mais avec son équipe d'infirmière l'ambiance est très oppressante : entre les pilules que les patients doivent prendre, la peur qui règne constamment, le stress de la maladie et d'atterrir au sanatorium tous les ingrédients sont là !
Mais contrairement à tous les autres enfants Toby et Clara décident de ne pas prendre leurs pilules et vivent pleinement leur vie en profitant de chaque instant surtout la nuit car le monde leur appartiennent.
On ne connaît pas les dessous du sanatorium, on ne sait pas ce qui se passe réellement en haut de cet ascenseur mais on s'en doute fortement alors je n'ai pas trouvé nécessaire de rentrer plus dans la souffrance de la mort et j'ai apprécié la façon dont l'auteure est restée soft sur le sujet.

J'ai adoré ce livre. Il est touchant, bouleversant et émouvant ! On passe par de nombreux sentiments et on s'attache à la vie de ces jeunes malades et à leur destin. L'amour, la peur, l'angoisse, la haine ou la crainte. Tout y est pour passer un bon moment de lecture.
Pour les personnes émotives, je vous conseille des mouchoirs pour la fin car elle est triste mais tellement magnifique. L'amour peut-il être plus fort que la mort ?
Lien : https://fantasydaniella.word..
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Bouleversant, prégnant, addictif.

« Réjouis-toi de cet instant, car cet instant, c'est ta vie. »
[Omar Khayyám]


Je ne suis pas prête d'oublier cette lecture de sitôt ; j'en suis encore toute retournée en écrivant ces lignes.

Lorsque j'ai ouvert le roman de Sarah Pinborough, je ne m'attendais pas à ce que celui-ci provoquerait en moi...
J'ai rapidement su que j'aimerais l'histoire et ses personnages, mais j'étais loin d'imaginer leur emprise sur moi, et encore moins la fin, qui m'a mis K.O....

« Ils disent que ça fait saigner les yeux. »

Il existe déjà quelques très belles et alléchantes critiques sur le site, alors je ne la ferai pas longue cette fois (car j'avoue, j'ai quelques difficultés à trouver les bons mots tant je suis encore viscéralement chamboulée après avoir refermé ce superbe bouquin).

« Cette maison, qui n'en est pas une, est si étrange ; c'est le purgatoire des damnés. »

Toby, principal protagoniste du récit et narrateur, nous invite à le suivre dans un manoir, sobrement nommé par ses habitants « La maison des Morts ».
Les enfants et adolescents qui y sont envoyés sont malades, on les dit « Déficients ».
Pourquoi ? Comment ? Qu'est-ce que cette déficience provoque chez les personnes qui en sont atteintes - à part une mort certaine ?
L'auteure n'y répond pas vraiment, laissant au lecteur la part belle à son imagination.
En revanche, nous est proposé, à mes yeux, une des plus belles histoires d'amour que j'ai pu lire jusqu'ici. Celle qui unit le roi des sirènes à sa reine... À jamais.

« Le meilleur peut naître parfois du pire. »

On peut certes chercher la petite bête en décelant de ci de là quelques clichés, mais honnêtement, moi je suis complètement sous le charme (et sous le choc également...). J'ai vécu grâce à ce roman ce que d'aucuns appelle un véritable ascenseur émotionnel ; j'ai ri et j'ai pleuré, j'ai ressenti le bonheur, l'amour, la peur et la souffrance comme rarement je les avais éprouvés auparavant. Les fourmis qui me rongent actuellement les tripes ne sont apparemment pas là de les quitter.
Mais au fond, je ne me plains guère : c'est une de ces lectures dont on ne ressort pas totalement indemne, et je sais pas vous, mais personnellement c'est bien ce que j'attends d'un bon livre =)

« T & C À JAMAIS »
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De jeunes adolescents, après un test sanguin positif, sont arrachés à leur famille, drogués et amenés sur une île déserte. Ceux qu'on appelle « les déficients » sont privés de leur quotidien, répartis par dortoirs et doivent vivre au jour le jour, encadrés par des infirmières et des professeurs impassibles, indifférents à leur sort. Ce test sanguin permet de les identifier précocement afin d'éviter la contagion et la panique. Les signes, la période d'incubation change selon les individus mais la maladie se déclare inexorablement avant d'atteindre 18 ans.
Ils voient inlassablement les jours défiler, évitent tout lien affectif et se torturent mentalement en attente de symptômes qui indiquent qu'il est temps pour eux d'être conduits au sanatorium d'où personne ne revient.

Le livre s'articule autour de Toby, le meneur du dortoir 4, où dorment également Louis, Will, Ashley puis Tom. Les adolescents ont développé un esprit de clan et leur dortoir, avec leurs occupants, sont ce qu'il y a de plus important pour eux.
Un jour arrive Clara. Clara est différente car elle sait que ce qui compte, c'est la façon dont on vit chaque jour. L'amour lumineux qui naît entre eux va changer Tom. Dans ce lieu sombre, les deux ados parviennent paradoxalement à se créer une bulle de paradis. Un premier amour dans un endroit où, celui-ci ne devrait pas exister.

L'auteure, Sarah Pinborough, nous entraîne avec « La maison des morts » dans un huis-clos cruel qui s'apparente à un conte des temps modernes.
Cette dystopie décrit l'inévitable apparition de la mort. Il n'y a pas d'happy end, pas de rescapés, pas de révolte mais un ensemble de gestes pour démontrer que la vie est encore présente. On se prend d'affection pour ces ados qui ne sont que des enfants sans défense.

La plume de l'auteure est remarquable, simple et efficace.
J'ai beaucoup aimé.
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J'avoue que cet ouvrage m'avait surtout séduite pour son titre et pour son design. En effet, la couverture solide avec effet brillant est aussi jolie que les pages aux bords noirs qui me font songer aux éditions Gulf Stream (Électrogène). C'est un très beau livre objet. Pourtant, j'avoue être tombée de haut. Je pensais avoir affaire à un livre d'horreur et d'épouvante, mais on est loin d'avoir un récit de ce genre ! Je pencherais plus sur un roman sombre et dramatique avec une histoire d'amour au coeur de l'intrigue... Jusqu'au dernier tiers, je me suis dit que l'on allait enfin faire un tour au sanatorium afin de rencontrer je ne sais quelle créature ou découvrir ce que l'équipe de santé y trafique... Surtout avec cette histoire de Déficients et de maladie incurable... Mais non, on reste sur une très jolie romance. Donc si vous souhaitez un roman du genre horreur, passez votre chemin. À l'inverse, si vous souhaitez ressentir diverses émotions comme le malaise, l'agacement, l'émerveillement, la peine et le chagrin, alors « La Maison des Morts » est faite pour vous !

La romance est très belle. Non seulement elle met du temps à s'installer, se développe crescendo, mais en plus, je la trouve crédible. Nos deux tourtereaux sont tellement mignons ! Leurs scènes nocturnes sont tellement féeriques... Adolescents, ils découvrent les premiers émois amoureux : les baisers, les câlins et bien davantage... Leur petite histoire secrète est vraiment attendrissante. On sent vraiment que Toby, le héros, change du tout au tout grâce à sa bien-aimée. Au début, il est agressif, insultant, froid et irascible avec autrui. J'avais du mal avec ses réactions. Grâce à celle qui saura toucher son coeur, il va retrouver le sourire, l'espoir et être de nouveau ouvert aux autres. Quant à Clara, c'est réellement une perle. Elle incarne la joie de vivre.

Par contre, étant donné l'ambiance de cette maison, je n'ai pas pu m'empêcher de songer au film « Vol au-dessus d'un nid de coucou » avec Jack Nicholson. C'est surtout à cause de Matrone, cette femme qui dirige les lieux d'une main de fer de façon froide et impassible... Une véritable Miss Ratched ! J'imaginais tellement ce personnage en elle que j'en frémissais. Il y a également les pensionnaires malades obligés de prendre des pilules, de vivre dans la peur et l'attente tout en tuant l'ennui comme ils le peuvent. L'ambiance médicale remplie de non-dits est assez oppressante. On ne peut que comprendre le caractère renfermé ou explosif des protagonistes... Quant à Toby, c'est typiquement McMurphy : il est plus lucide que les autres, tout en étant impulsif et intelligent. Au fil des pages, j'avais donc ce film en tête... Et, tout comme lui, ce roman est incroyablement touchant... le passage du chocolat chaud avec Will m'a terriblement émue, tout comme la conclusion, aussi belle qu'affreuse.

C'est donc un bon ouvrage si l'on ne recherche pas une atmosphère terrifiante. Par ailleurs, la plume est très simple et légère. le récit se lit donc très facilement. En revanche, vos émotions seront sans doute mises à rude épreuve, car certaines scènes sont très émouvantes. Coeurs d'artichaut, soyez avertis.

Lien : https://lespagesquitournent...
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« La Maison des morts »… Avec un titre pareil et une couverture à l'esthétisme soigné – très jolie soit dite en passant-, on pourrait se dire « Voilà encore un livre de littérature ado qui sent le marketing à plein nez ». Les critiques en quatrième de couverture sont bien sûr très élogieuses, et justement, j'ai appris à m'en méfier suite à quelques déceptions. Encore du marketing… Et puis, malgré tout ça, j'ai emprunté ce livre de Sarah Pinborough – une parfaite inconnue pour moi -, histoire de me faire mon propre avis.

Quelque part en mer, une île. Quelque part sur cette île, une demeure, appelée par ses occupants « La maison des morts ». Ces derniers sont essentiellement des garçons, enfants et adolescents, encadrés par des infirmières froides et impassibles. La Matrone, une femme austère aux allures de Cerbère, est la responsable de cette maison particulière destinée à accueillir des jeunes gens qui ont été diagnostiqués porteurs du gène d'une maladie mortelle. Ils sont les Déficients. Enlevés à leurs familles, ostracisés, les voilà regroupés dans cette demeure, attendant les premiers symptômes qui les condamneront à une mort certaine. Toby est l'un d'eux. Pour éviter de souffrir davantage de cette situation, le jeune homme s'est blindé : ne pas s'attacher à ceux qui l'entourent et se plonger dans une sorte d'apathie. Mais lorsque Clara arrive dans la maison, tout est bouleversé. Clara, c'est la joie de vivre : elle profite de chaque instant qui lui est donné. Et Toby, malgré lui, comme un papillon attiré par la lumière, est attiré par la jeune fille.

Ne prévoyez rien à faire lorsque vous commencez ce livre car il est très difficile de le quitter.
Je m'attendais à une histoire fantastique mais il s'agit plutôt ici d'un roman d'anticipation. Dans un récit très prenant qui alterne passé – récit à la troisième personne sur les souvenirs de Toby – et principalement présent - à la première personne avec la narration de Toby, nous plongeons dans un univers angoissant et terriblement sombre où la mort est omniprésente. Et pourtant, malgré ces thème très noirs – la maladie, la solitude – l'auteur réussit à introduire un incroyable souffle de vie dans son histoire. Car l'essentiel est là : peu importe le temps qu'il nous reste à vivre, l'essentiel est dans la manière dont on profite de l'instant qui nous est donné. le personnage de Clara, solaire, symbolise cette soif de vivre et va devenir la personne salutaire pour Toby. La vie est là, tout autour. Il suffit juste de franchir le mur pour la redécouvrir.
Les personnes qui les entourent, d'Ashley, le religieux, au jeune Will enfantin, en passant par le surdoué Louis, sont tous extrêmement attachants. Un sentiment de fraternité lie progressivement ces jeunes condamnés, tandis que les adultes - les infirmières, menaçantes, et professeurs, vagues silhouettes – les entourent de manière diffuse.

Alors certes, on retrouve les thèmes classiques du premier amour, de l'amitié, de la mort, très souvent galvaudés dans la littérature ado. Mais Sarah Pinrobough a trouvé ce petit quelque chose qui rend cette histoire terriblement addictive et surtout, particulièrement bouleversante. Car si je m'attendais à une certaine fin, l'émotion m'a tout simplement surprise en lisant les dernières phrases. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.
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Mais que je me suis ennuyée à la lecture de ce texte... pourtant, j'aime beaucoup ce que l'auteure nous propose en thriller... mais là, franchement, ça l'a pas fait du tout ! Je n'ai accroché à rien, ni aux personnages, ni à l'histoire... Je mets deux étoiles pour la couverture magnifique et parce que bon, je suis gentille !!!
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J'ai été prise au dépourvu par ce roman: je ne veux pas dévoiler l'intrigue, je dois avouer que je m'attendais à l'intrigue assez classique d'un roman fantastique pour ados, mais au final c'est une belle réflexion sur la vie (et la mort) que propose l'auteur, qui s'adresse à un public à partir de 12-13 ans.
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J'ai craqué pour ce livre à cause de sa couverture, il faut dire qu'elle est magnifique, de plus les pages sont noires j'ai été comme happée dès que mon regard s'est posé dessus, j'avais vraiment envie de découvrir ce qui se passait derrière une présentation si originale.

L'histoire est empreinte de mystère et de suspens du début à la fin mais il manque un ingrédient, il manque quelque chose pour faire de cette lecture un livre qui restera dans ma mémoire comme un bon livre. L'histoire était pourtant originale : des adolescents qui sont parqués dans un manoir car ils sont malades, enlevés à leur famille du jour au lendemain, sans explication, ils ne connaissent rien de leur avenir, ils savent juste que régulièrement, la nuit, certains de leurs camarades disparaissent.

Trop de mystère tue le mystère . . . . ce livre est captivant car nous avons envie de réponses, c'est ce qui nous pousse à avancer dans notre lecture mais finalement nous attendons après des explications qui ne viennent pas et c'est très frustrant.

Une lecture en demi-teinte donc car même si l'écriture est très agréable, fluide et parfaitement dosée entre les dialogues et les descriptions j'ai vraiment été déçue de ne pas avoir davantage d'éclaircissements sur tous les secrets qui sont semés tout au long de l'histoire. Finalement la maladie des enfants, le pourquoi, le comment, que deviennent les enfants lorsqu'ils disparaissent, toutes ces énigmes restent sans réponse et au moment de tourner la dernière page c'est un grand moment de désillusion qui vous envahit. Dommage.
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« Waouh ! Quel magnifique bouquin ! Gris, sinistre, élégant et qui brille, le contenu va sûrement m'intéresser. Aloooors… des enfants appelés Déficients enfermés dans une maison, surveillés par des infirmières, en attendant que leur maladie se déclare… guettent les moindres symptômes dans l'angoisse…

-C'est pas un roman, ton bouquin, c'est Doctissimo.

-Tentante interprétation. Vérifions.

Or donc, Toby fait partie des Déficients et est enlevé à sa famille pour attendre la mort de mystérieuse maladie dans une sorte de manoir médicalisé. Il fait face comme il peut, les jours défilent mornes et monotones, jusqu'à l'arrivée de Clara.

-Chouette. Une histoire d'amour fou, pleine de niaiserie, c'est exactement ce que j'adore dans la vie littéraire.

-Sauf que non, le texte ne se limite pas à ça. Il présente d'abord les rites tacitement instaurés dans cette vie close et contrainte. L'angoisse et le désespoir se révèlent quasi insoutenables. Et non, ce n'est pas niais ni gnan-gnan : Toby est un garçon ordinaire, bienveillant, mais pas un saint non plus. J'ai trouvé son portrait bien brossé, mesuré. J'ai été étonnée d'explorer si loin son intimité sans que le texte ne plonge dans le sordide, le voyeurisme ou la laideur : le ton demeure juste.

L'autre atout réside dans la représentation de la relation amoureuse.

-J'vois pas c'qu'il y a d'extraordinaire. Un mec, une fille, ils sortent ensemble…

-Vraiment ? Tu as donc oublié toutes les anecdotes de copines qui sortaient avec un mec essayant de leur forcer la main, d'une façon ou d'une autre ? La relation Toby-Clara est merveilleusement équilibrée de ce côté-là. Il n'insiste pas comme un gros relou, il respecte toujours ce qu'elle veut ou non, ils ne se dominent pas et se respectent. Cela fait du bien, quand tu as un stock de tristes histoires, littéraires, cinématographiques ou non, derrière toi, de voir qu'un mec, bien que fictif et fou de désir, puisse adopter un comportement sain et respectueux.

Je regrette cependant que plusieurs questions restent sans réponse. D'où vient la maladie ? Si elle est génétique, pourquoi enfermer des enfants jeunes et des ados moins jeunes ? On devrait la dépister à n'importe quel âge et enfermer les gamins tout de suite, non ? Pourquoi attendre qu'ils aient dix-sept ans pour certains d'entre eux ? Et pourquoi les enfermer, d'ailleurs, puisque ce n'est pas contagieux ?

Hormis ces réserves, ce roman offre un reportage intéressant de la vie en vase clos et une émouvante histoire d'amour. »
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Autant j'avais beaucoup aimé la trilogie des contes des royaumes, autant là, je ressors complétement déçue par cette lecture !
Je m'attendais à une histoire mystérieuse et oppressante à souhait mais je n'ai finalement eu qu'une histoire d'amour entre adolescents, finalement bien classique, malgré les événements et le contexte. Alors, du mystère on en a, même un peu trop vu qu'on ne sait rien de la maladie dont souffrent les enfants, ce qu'elle provoque, comment elle évolue, comment ils l'inoculent, comment elle est apparue...On ne sait pas trop à quelle époque nous sommes, même si on comprend que c'est dans le futur, on ne sait pas trop où nous sommes, bref, on ne sait pas grand chose, sauf que tous ces enfants présents dans le manoir sont condamnés et que leur seule préoccupation est de deviner qui sera le prochain à monter au sanatorium, synonyme de mort...L'auteur ne nous donne aucune explication et se contente de raconter son histoire, sans chercher à expliquer quoi que ce soit pour montrer que son histoire est un tant soit peu recherchée...

Du côté des personnages, j'ai trouvé que Toby était un garçon très égoïste, même si on peut comprendre que son attitude l'aide à se protéger. Mais je n'ai pas du tout accroché avec lui, je l'ai trouvé fade, inintéressant et beaucoup trop préoccupé par sa libido que par autre chose. Même chose pour les autres "grands" de la maison, je ne sais pas trop mais je pense que même à 17 ans, si je m'étais su condamnée, je n'aurais pas cherché à vivre ces gueguerres totalement immatures qui gâchent la vie plus qu'autre chose...Le petit Louis est le seul que j'ai apprécié, trop lucide car très intelligent, c'est le seul qui semble réfléchir avec autre chose que ses hormones ! Et j'ai parfaitement compris ce qu'il reprochait à Toby, ce que lui n'a compris que beaucoup trop tard...

Bref, je n'ai trouvé aucune profondeur à ce récit, et même les scènes qui sont touchantes m'ont laissées de marbre finalement. La guimauve qui nous est servi à tout va entre Toby et sa copine, dont je ne me rappelle déjà plus le nom! prend beaucoup trop de place dans une histoire qui aurait pu être beaucoup plus travaillée et profonde. À croire que l'auteur ne veut pas assumer ces romances et préfère donc les saupoudrer avec une légère couche de mystère, mais pour le coup, ça ne marche pas sur moi.
Encore un magnifique objet livre qui nous vend du rêve mais qui finit par nous apporter une immense déception et une impression de s'être, encore une fois, fait prendre pour une poire ! Allez promis, j'arrête de craquer pour ces beaux livres !
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