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3,84

sur 180 notes
J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Une suite de petites histoires très mignonnes, parfois un peu coquines, mais rien de vulgaire. Très sympathique. Attention, malgré le dessin un peu "enfantin", cette BD est tout de même à réserver aux adultes. Une autre facette du travail d'Arthur de Pins, dont je connais, et j'aime beaucoup, Zombillenium.

L'album ? Format classique, 48 pages

Le dessin ? Des petits personnages tout en rondeurs, tout mignons. de jolies couleurs, bien lumineuses. Très agréable.

Donc j'en retiens... que j'ai passé un bon moment avec cette BD rigolote, ces petites histoires amusantes.

Et je l'ai lu grâce à... Canel qui en a fait une élogieuse critique, et parce que j'avais aimé Zombillenium.
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Péchés mignons a été une lecture plutôt agréable sur l'ensemble des trois tomes. Les sketches tournent autour de l'érotisme. Toujours soft jamais graveleux. C'est diablement sexy et très coquin.

Le dessin est simple mais précis. Des lecteurs pourront cependant reprocher un traitement trop informatique des planches. Cependant, le dessin vectoriel est une technique bien pratique. Les femmes ressemblent un peu à la fameuse Betty Boop. Il y a une maîtrise incontestable de l'expressivité des personnages aussi bien masculins que féminins.

Alors que les deux premiers tomes abordent la sexualité surtout à travers le regard des hommes, le troisième montre plutôt le point de vue des femmes. C'est intéressant comme approche pour varier cette série sur les réjouissances sexuelles.

Ma bibliothécaire m'a prévenu qu'il s'agissait d'une bd pour adultes malgré un trait tout à fait enfantin qui pourrait jeter le trouble. Je confirme pleinement en indiquant même que c'est à réserver strictement à l'adulte. C'est d'ailleurs ce que confirme la plupart des sites sur Internet à l'exception curieuse de bdthèque. Je n'aimerais pas que mon plus grand fils qui baigne tout doucement dans l'adolescence (13 ans) puisse le lire. Les situations sans être pornographiques sont quand même très osées et ne sont pas adaptées à une lecture pour ados. Je préfère, à mon tour, prévenir d'éventuels parents. Bien sûr, chacun fait ce qu'il veut. C'est juste une question de morale. C'est trop juste pour un ado.

Par ailleurs, cette bd est classée en catégorie « humour ». Elle pourrait aisément faire partie de la bd «érotique». C'est bien sûr de l'humour … mais de l'humour sur l'érotisme. Ceci dit, je n'ai rien contre le côté pin-up de cette série et j'ai été également un lecteur du magazine Max quand j'étais plus jeune.
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Lecture détente du dimanche matin...
Je me suis beaucoup amusée à la lecture de ces petites scènes, dont certaines sont criantes de vérité !! Et d'ailleurs, sur certaines on peut même inverser les rôles.
Mais ça ne casse pas trois pattes à un canard, non plus... je pense que je vais vite oublier

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Il s'agit du premier tome d'une série de 4, indépendants les uns des autres. Il est paru initialement en 2006, entièrement réalisé par Arthur de Pins, scénario, gags, dessins, mise en couleurs. Ce créateur est également l'auteur des séries Zombillénium et La marche du crabe.

Ce tome est un recueil de 44 gags en 1 page au parfum érotique. Il met en scène un personnage appelé Athur que le lecteur peut ou non prendre comme un avatar papier de l'auteur. Arthur se retrouve dans des situations à caractère sexuel où il n'est pas toujours à son avantage. Pour commencer, il informe ses amis, un par un au fur et à mesure qu'il les croise, qu'il a une nouvelle copine et ils lui donnent tous un conseil différent pour la première nuit, autant de conseils irrémédiablement incompatibles entre eux. Dans le deuxième gag, il effectue une course à pied et gagne à la photo de fin grâce à l'élan donné par une spectatrice exhibitionniste.

De page en page, le lecteur peut assister à une nuit d'amour au cours de laquelle Arthur s'endort au grand dam de sa compagne d'un soir, à un boulot de maintenance pour les cabines d'essayage d'un magasin de sous-vêtements féminins, à l'indécision quant à s'offrir une passe avec une prostituée, au comportement étrange d'un personnage en peluche dans un parc d'attraction. Arthur se comporte parfois aussi en frustré, à harceler une femme en la suivant, à rêver d'une relation avec une passante, alors qu'il est attablé avec sa copine en train de lui parler, à fantasmer sur la femme en train de mener son entretien d'embauche, à tenter d'intéresser sa copine en se traçant un sudoku sur le ventre. Bien souvent, il se retrouve dans la position du loser, pas à la hauteur, lâché, humilié, et même dans la position du partenaire attaché sur un lit aux mains d'une dominatrice avec de l'expérience.

Ces histoires sont initialement parues dans le magazine Fluide Glacial, et cet album est paru dans la collection Fluide-G dont l'appellation évoque le fameux point Gräfenberg (aussi connu sous le nom de point G). Effectivement chaque gag se tient sur fond de relation sexuelle, soit évoquée, soit explicite. Arthur de Pins représente les corps dénudés, aussi bien masculin que féminin, sans hypocrisie, c'est-à-dire en montrant également les organes génitaux (seins, sexe), mais sans gros plan sur eux, sans cuisses largement écartées, sans sexe en érection, et sans gros plan sur la pénétration. D'un point de vue visuel, il s'agit donc plus d'un ouvrage à ranger dans la catégorie érotisme.

Dès la couverture, le lecteur comprend que l'approche graphique de l'artiste n'est pas celle du photoréalisme. Arthur est représenté avec une tête beaucoup plus grosse que la normale. Il se produit un étrange phénomène visuel parce que ce mode de représentation évoque celui de l'enfance, où les bambins ont tendance à dessiner des têtes plus grosses que le corps, donnant plus d'importance aux émotions et à la personnalité qu'au reste du corps. Cette impression est encore accentuée par les yeux qui occupent souvent plus d'un tiers du visage, à nouveau pour renforcer les émotions.

Une fois cette approche acceptée, le lecteur se rend compte que cette manière de dessiner en exagérant la proportion de la tête a pour effet de déplacer le point focal des dessins vers les individus, reléguant finalement leurs activités au second plan, y compris les rapports sexuels. C'est une façon très originale de s'éloigner des habitudes des BD érotiques ou même pornographiques, souvent obnubilées par la perfection esthétique des corps et la performance physique, voire recourant systématiquement aux clichés de sexes masculins d'une taille telle qu'ils ne rentrent pas dans le slip, et par des tailles de bonnets de soutien-gorge qui conduisent à des douleurs dorsales de par leur poids et le déplacement du centre de gravité.

Effectivement, en découvrant les gags, le lecteur constate également qu'Arthur de Pins montre une prédilection pour une certaine morphologie féminine. Il ne semble pas obsédé par les poitrines, mais ses personnages féminins disposent bien de rondeurs très agréables à la vue. En fait elles apparaissent même potelées, avec des petits bras dodus, des cuisses très arrondies et un postérieur confortable (comme en atteste le dessin de couverture). Ce mode de représentation est indéniablement sexué, avec des seins formés, mais il évoque également une forme d'enfance, ou d'innocence. le lecteur n'a pas l'impression de lire des fantasmes pédophiles, mais il se produit une forme de distanciation, et de dédramatisation. Cela induit que ces gags ne donnent jamais l'impression d'être malsains ou de mettre en scène des rapports de force sous-jacents dans lesquelles les femmes pourraient être assimilées à des victimes. Il n'y a pas de fantasme de domination, il n'y a pas d'affrontement. le plus souvent ce sont les femmes qui tiennent la dragée haute à Arthur, qui ont la position dominante. Lorsque l'une d'elles se retrouve dans une position d'humiliation potentielle (une dame montrant ses fesses à cause d'un poisson d'avril collé qui lui remonte le bas de sa robe), le lecteur n'y voit que le gag visuel, sans volonté de dégrader l'individu.

Le lecteur s'immerge donc dans des gags de nature érotique, décomplexés et bon enfant. En outre la nudité féminine apparaît dans 22 gags sur 44, c'est-à-dire que ce n'est pas un dispositif systématique pour être sûr de retenir l'attention du lecteur mâle. le plaisir des yeux n'est pas non plus réduit uniquement à celui lié à la nudité. Arthur de Pins est un artiste complet et le reste des images s'avère tout aussi intéressant. Au fil de ces pages, il représente de nombreux décors, toujours avec cette approche un peu acidulée, mais ce qui ne l'empêche pas de créer des endroits pleinement développés et concrets : tables dans différents bars et cafés, quelques lits, des cabines d'essayage, un trottoir avec une devanture fermée par un rideau métallique, des bureaux de travail, des immeubles parisiens, une scène de théâtre, une télécabine pendant la saison de ski, une salle de sport, une plage naturiste, un chemin de randonnée en pleine montagne, un parc où se déroule un cours de taï-chi, etc. le lecteur peut également apprécier la diversité des tenues vestimentaires, la mise en couleurs acidulées, ou encore le travail de réflexion sur la façon de simplifier les formes sans perdre de leur pouvoir d'évocation (à nouveau une composante qui peut évoquer des illustrations pour enfant, mais avec une densité d'informations visuelles s'adressant à des adultes).

Le premier gag repose sur l'idée de la performance sexuelle, mais il ne s'agit pas d'une performance d'ordre athlétique, plutôt d'ordre psychologique. Arthur se demande comment s'y prendre cette première nuit. L'auteur utilise à plusieurs reprises le thème de l'insécurité masculine (légitime) pour faire rire. Il utilise également la manière dont les individus mâles pensent parfois avec ce qu'ils ont entre leurs jambes plutôt qu'avec leur vrai cerveau. Cela conduit Arthur à se fourrer dans des situations dont il ne ressort pas grandi. Ces gags mettent en avant la naïveté du mec, donnant ainsi le beau rôle à la nana. La situation est présentée de manière à mettre en évidence la bêtise du comportement d'Arthur, sans cruauté consciente de la part de sa copine du moment. de temps à autre, il arrive qu'Arthur soit à même de formuler une réflexion qui le mette à son avantage dans la relation, mais c'est loin d'être la majorité.

L'intégralité des gags repose sur l'éventualité ou la réalité d'une relation sexuelle entre Arthur et une belle demoiselle. Il s'agit de situations frivoles qui ne sous-entendent pas d'engament à moyen ou long terme. Systématiquement Arthur est attiré par le physique d'une femme, il n'est quasiment jamais question de la personnalité de l'un ou l'autre des 2 partenaires. La tonalité est à la gaudriole, pas à la comédie dramatique. Les histoires sont racontées du point de vue d'Arthur qui est le personnage récurrent, apparaissant dans toutes les pages. Cela n'empêche pas que ces dames aient une personnalité et qu'elles puissent prendre des initiatives, et régulièrement l'ascendant sur Arthur. le thème central est donc celui de l'attraction physique qui conduit à des flirts plus ou moins heureux et à des aventures d'une nuit qui se passent plus ou moins bien.

Ce premier tome (sur 4) propose une approche du comique érotique tout à fait rafraîchissante. Arthur de Pins a choisi une approche graphique à l'opposé de la production habituelle, donnant un air mignon et inoffensif à ses personnages, ce qui dédramatise les relations et évite de tomber dans le racolage vulgaire et les anatomies stéréotypées. Il se tient également à l'écart de toute velléité dramatique, pour rester dans un registre humoristique léger et coquin. Les gags sont irrésistibles, avec une forme de gentillesse et de prévenance à l'opposé du sentiment de frustration ou de grossièreté qui peut être associé avec la galipette.
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Tout d'abord, je dois bien avouer que j'ai un peu moins apprécié cette bande dessinée que je n'aurais dû, car je l'ai lu sur ma liseuse et c'est vraiment loin d'être le top pour lire ce genre de format.
Nous suivons grâce à de petites histoires les aventures coquines d'Arthur, et il faut bien avouer que sa sexualité n'est pas des plus simples. Il se pose un peu trop de question, a un peu trop d'imagination et surtout son pouvoir de séduction n'est pas vraiment des plus faciles.
J'ai bien aimé cette bande dessinée qui met en avant le sexe, tout cela sans être vulgaire et qui permet de sourire à plusieurs reprises. Je ne possède pas les autres tomes, mais si jamais celles-ci se mettent sur mon chemin, je ne dis pas que je ne les lirais pas, mais en tout cas, pas dans le format numérique sur une liseuse, expérience de lecture vraiment très désagréable.
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Péchés Mignons parle de fesses, mais avec humour.
Ou
Péchés Mignons parle d'humour, mais avec des fesses.

Voila comment on pourrait en gros résumer l'album. Les deux sont possibles.
Arthur de Pins nous envoie un recueil de gags d'une page, tournant tous autour du besoin d'amour (physique) d'un trentenaire que rien n'arrête.
Alors forcément, c'est drôle, ça parle de sexe, mais nous ne sommes pas non plus ici dans la catégorie Jean-Marie Bigard. (Faut pas pousser)
Chacun y trouvera son compte, et ce premier album un peu hésitant parfois ne donnera que davantage envie de jeter un oeil (lubrique ?) aux tomes suivants.
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Plutôt mignon comme BD et sympatique.
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J'aime tout dans cette bande dessinée :
- les dessins sont beaux, colorés, et les femmes très belles : pulpeuses ! Ça fait du bien de voir des femmes comme celles-ci !
- c'est drôle et, en plus, on se reconnait dans ces histoires de couples...
- c'est coquin mais jamais vulgaire.

Bref, j'adore !!!
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Nous suivons les aventures érotico-comiques d'Arthur, la trentaine, plus ou moins célibataire (le fameux “c'est compliqué”) et complètement obsédé par la gent féminine et ses attributs.

J'adore le dessin, rond, coloré, des personnages aux grands yeux, vraiment très mignon, c'est certain! Les aventures d'Arthur, la misère de sa vie amoureuse et sexuelle, bon, voilà, voilà, ça s'enchaîne et ce n'est pas hilarant non plus. de prime abord, on pourrait crier au sexisme mais il faut voir plus loin et même si je suis contente de n'avoir jamais croisé d'Arthur, les femmes ne sont pas en reste non plus, il y a beaucoup (trop?) de liberté. Pas de fil rouge qui aurait pu rendre cette histoire un peu plus consistante mais une suite de situations qui tourne toujours autour d'Arthur et de ses fantasmes. La lecture est donc simple et rapide. Quelques bons mots/situations font mouche mais dans l'ensemble, ces planches de mini histoires contemporaines et coquines ont été vite lues et seront vite oubliées!
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Péchés mignons est réalisée par Arthur de Pins, et raconte les aventures coquines d'Arthur et Clara, de jeunes adultes.
Avec un dessin tout en finesse et en rondeur, Arthur de Pins nous amuse et ne nous choque jamais. Situations cocasses, hilarantes, parfois honteuses pour les personnages, Péchés mignons est la bande dessinée du XXIe en matière de relations entre hommes et femmes.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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