Une poétique du livre

Une lecture non programmée, empruntée à ma médiathèque...lors
de mes passages" studieux et buissonniers"...Un auteur dont je
découvrais jusqu'au nom !!

je me hâte de faire une petite note de lecture, pour garder en mémoire cette lecture quelque peu désordonnée... car j'ai pioché au fil de mes envies et humeurs. Comme je dois rendre cet ouvrage à ma médiathèque... Je souhaitais rendre un modeste hommage à cet ensemble de digressions multiples sur les livres anciens comme les neufs :

- Les ex-libris, les massacreurs d'ouvrages [ ceux, entre autres
qui découpent les gravures], la typographie, la collection emblématique
de La Pleïade, le prix marqué des livres, les collectionneurs, qui ne
sont pas toujours les lecteurs les plus assidus !, l'odeur des vieux
livres, etc.

"Une mauvaise étymologie voudrait que - bouquin- descendît de -bouc- une histoire de cuir qui sentirait plus fort l'âge venant. Un bouquin pue. Cela raccourcit toute investigation philologique. Neufs, le plus souvent, les livres sentent bon. Sujet oiseux ! A la question "Qu'attendez-vous d'un livre ?" , est répondu "qu'il m'instruise, qu'il me touche". Je ne veux pas jouer sur les mots, mais si un livre nous "touche", c'est qu'il est vivant, et tout
ce qui vit sent, transitivement et intransitivement. Je fais partie de ceux qui
plongent leur nez dans tout livre juste acheté...L'odeur franchit les barrières. "(p. 23)

Digressions accompagnées des dessins originaux de Jean-Gilles Badaire,
tout à fait étonnants et réussis !

Je ne veux pas manquer d'exprimer une nouvelle fois ma reconnaissance
aux éditions du "Temps qu'il fait", pour la qualité de leurs publications,
tant au niveau du contenu, que de l'esthétique toujours très harmonieuse
de leurs livres, plaisir de la lecture et plaisir tant visuel que tactile !...