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EAN : 9782070142903
88 pages
Gallimard (03/10/2013)
3/5   2 notes
Résumé :
Sur le quartier de Belcourt à Alger où Camus a vécu, la rue de Lyon où il habitait, les bancs de l'école communale, les séances de cinéma dominicales, et les matchs de foot où le futur écrivain tenait le poste de gardien de but, on n'avait recueilli jusqu'ici que des témoignages lacunaires. En réalité, on ne connaît de la jeunesse de Camus que ce qu'il en a raconté lui-même dans Le premier homme. Pour avoir été son voisin rue de Lyon, son camarade d'école, et l'avoi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un récit sous la forme d'une longue lettre, une missive datée de 1971, probablement amendée plus tard, écrite à Marseille, signée "Paupol", adressée à Albert.
Abel Paul Pitous convoque ses souvenirs, ceux qu'il entend partager avec son voisin - tous deux résidaient rue de Lyon, à Belcourt, à Alger-, à son camarade d'école - celle de la rue Aumerat -, à son copain de jeux de rue, à son coéquipier de foot, à son cher ami d'enfance, celui qu'il perdra un peu de vue quand ils poursuivront des études différentes, le lycée pour Albert, l'Ecole primaire supérieur pour Paupol.
Ils continueront, néanmoins, à se fréquenter grâce à leur amour commun du foot. Pourtant, en 1931, ils se quitteront définitivement , la vie étant ainsi...

Après une visite sur la tombe de son ami, à Lourmarin, il ressent le besoin impérieux de transcrire ce passé heureux.
Il s'attache longuement, avec émotion et un plaisir nostalgique, à évoquer les souvenirs , ceux liés au foot, les multiples stades fréquentés, les matchs, les championnats, les équipes, le RUA, bien sûr, les scores...
Puis il revient sur cette fameuse photo où Camus pose en gardien de but entouré de son équipe, non pas celle du Rua (Racing universitaire Algérois) comme on le croit trop souvent, mais celle de l'Ecole pratique d'industrie.
Abel Paul, grand sourire, se trouve à sa gauche.
C'est joliment écrit, un texte remanié par un tiers, par un correcteur de Gallimard ? Peut-être, pas sûr.
En tout cas, les souvenirs ressuscités sont émouvants, bien réels, authentiques car corroborés par d'autres sources, d'autres témoignages.
Il manque juste, quelques expressions bien algéroises, un peu de "pataouète" pour plus de saveur.
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Quatrième de couverture, éditions Gallimard 2013 :
Sur le quartier de Belcourt à Alger où Camus a vécu, la rue de Lyon où il habitait, les bancs de l'école communale, les séances de cinéma dominicales, et les matchs de foot où le futur écrivain tenait le poste de gardien de but, on n'avait recueilli jusqu'ici que des témoignages lacunaires. En réalité, on ne connaît de la jeunesse de Camus que ce qu'il en a raconté lui-même dans le premier homme.
Pour avoir été son voisin rue de Lyon, son camarade d'école, et l'avoir ainsi fréquenté de dix à dix-huit ans, Abel Paul Pitous (1913-2005), son exact contemporain, gardait des images précises de cette époque. Son témoignage, que l'on vient de retrouver, consigné dans les années soixante-dix, ressuscite donc pour la première fois non seulement les lieux d'enfance de Camus, mais aussi un peu de la vie des gens qui l'entouraient et qui comptèrent tant pour lui : sa mère, son oncle sourd et muet, son instituteur, et cette flopée de copains tous passionnés de football.
Autant de souvenirs qui restituent aujourd'hui d'une manière formidablement proche et touchante le climat dans lequel Camus a grandi et s'est émancipé.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ainsi Albert, je reviens de Lourmarin. Après avoir vu ta maison, je me suis rendu dans ce petit cimetière de village où tu sembles te cacher pour dissimuler ce que tu qualifies d ' '"aventure horrible et sale" et que tu classes parmi les absurdités de notre monde.
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J'ai la tête pleine de ta voix, de tes tirades, de tes vers à toi, impromptus et appuyés de gestes, de mimiques instantanément crées pour "habiller" le verbe et l'adjectif... Je te revois moqueur et impitoyablement railleur de tout ce qui pouvait être raillé !...
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