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EAN : 9782930607146
100 pages
Les Carnets du Dessert de Lune (01/04/2015)
2.96/5   12 notes
Résumé :
Octobre 1962 : c'est l'affaire des missiles russes à Cuba. Quelques dix-sept ans après la deuxième guerre mondiale, voici de nouveau des menaces de guerre entre l'Est et l'Ouest, entre les bons et les méchants, entre les cow-boys et les Indiens.

L'action du roman se déroule dans une petite ville française, le 27 octobre de cette année-là. La veille du jour de l'ultimatum.

Tête-Dure est un enfant qui essaie de ne pas se faire remarquer p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Tête-Dure, c'est Maman qui lui a donné ce surnom parce qu'il ne se plaint jamais. Et pourtant, il pourrait. Car tout ce qu'il voit ou entend de ses parents l'émeut, le transperce, l'afflige et lui fait mal.
Papa est un râleur né. Avec lui rien ne va. Les gens sont tous des cons. Il hait les capitalistes, les Américains, les Grecs et surtout les Français. Et s'il est venu ici travailler c'est uniquement parce que ce pays avait besoin de lui et qu'il a tout appris à ces ignares de Français. Et puis la politique c'est un vrai foutoir, avec cette menace de guerre à cause des missiles russes à Cuba. Ça hérisse Papa cette possible guerre, alors il boit, il fume.
Quant à Maman, elle ne supporte plus la vie avec Papa, le manque d'amour et d'argent constants, et d'être toujours à la maison à attendre le retour de Papa, préparer le repas, faire le ménage et Papa jamais content. Alors Tête-Dure encaisse ses mouvements d'humeur qu'elle a bien du mal à diriger vers le seul responsable.
C'est difficile pour Tête-Dure d'être seul au milieu de tout ça, d'essayer de comprendre les adultes et de servir de tampon entre ses parents. Alors, il se tait, se cache sous la table abrité par les franges de la nappe, et vit dans son imagination des histoires fantastiques d'indien capable de traverser le désert sans boire ni manger ou de piloter un magnifique camion rouge...
Ha si seulement demain pouvait être un autre jour !

Voilà un roman qui se lit très vite et qui vous fend le coeur.
Il se lit vite car l'histoire est bâtie sur un week-end, celui du 27 et 28 octobre 1962, date que l'Histoire a retenu pour la tension qui régnait entre Américains et Russes à propos des missiles installés à Cuba.
Il vous fend le coeur car il est à hauteur d'enfant, victime innocente des enjeux familiaux. Ce petit garçon qui ne pleure pas et ne dit rien, a bien retenu la leçon de Papa « un homme ça ne pleure pas » et à travers son histoire, nous est contée celle des travailleurs immigrés italiens, des familles dont les pères sont abrutis de travail et les mères abruties par la dictature maritale.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour cette découverte. Un auteur à la plume imaginative qui convoque immédiatement les images et l'ambiance sonore grâce au choix des mots.
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Francesco Pittau est un écrivain et un concepteur fertile. Très.
Sur son livret de famille sont répertoriés depuis une vingtaine d'années pas moins d'une centaine d'albums pour la jeunesse, des recueils de poésie (jeunesse et grandes personnes) et des nouvelles que l'on peut également lire sur son blog.
Son approche des chapelles éditoriales est relativement oecuménique, puisqu'il publie ses textes indifféremment aux éditions Gallimard, Albin Michel, Seuil, aux Grandes Personnes et aux Carnets du Dessert de Lune.
Imaginez le jour où l'INSEE recensera la population en comptabilisant les ouvrages des écrivains au même titre que leurs enfants : les enquêtes auront à ce moment-là une durée indéterminée, et ce sera de la faute de Francesco Pittau.
Rendez-vous compte que cet écrivain est un polygame de l'imagination. Ses différents imaginaires le fécondent à chacun des cycles ovulatoires de son lobe occipital et de son précuneus — de quoi rendre jaloux toutes les Harper Lee et tous les Jerome David Salinger du 6ème arrondissement de Paris. Quand on étudie une bibliographie, même très longue, on ne réalise pas très bien à quel point la prolificité peut parfois être délétère. Souvenons-nous pour illustrer ce propos de cette andouille britannique de Thomas Austin qui fit venir en Australie douze couples de lapins de Grande-Bretagne pour câlinourser un chouia son mal du pays : cinquante ans plus tard, 600 millions de ces grandes oreilles avaient envahi 60% du territoire. Autant vous dire que la France a peur...
Oui, Francesco Pittau est un tantinet énervant, car en plus d'avoir la vocation, il a le talent. Il excelle dans tous les genres jusques et y compris le genre romanesque. C'est d'ailleurs de son dernier roman dont il est question dans ce billet.
Le texte s'ouvre sur un samedi d'automne, au début des années soixante. Un Peau-Rouge tente de sauver son scalp en piquant un sprint sur le balatum d'une cuisine et pourtant, nous sommes plongés au coeur de l'intimité d'une famille d'immigrés italiens. Tête-Dure n'est pas celui que l'on pense ; Tête-Dure est le surnom du fils de la maison et quand la violence du quotidien le déborde, il s'évade en territoire indien avec ses personnages de plomb. Dès cette scène d'ouverture, le mode de fonctionnement de cet enfant de six ans va être démontré au moyen de son jeu de prédilection.



Tête-Dure est un petit garçon qui a déjà intégré les codes de la famille et de la classe sociale dans lesquelles il évolue : les dominants sont violents avec les dominés, et les dominés respectent cette règle de fer. le mari bat l'épouse, la mère bat l'enfant, le patron exploite l'ouvrier.
La conscience politique s'exprime au bistrot, se forme en écoutant la radio par bribes. L'ivresse à coups de Celta Pils permet de cracher la haine de ce système broyeur entre des hommes qui pensent garder un minimum de respect et de dignité dans leur virilité et leurs habits du dimanche. Les immigrés détestent leur pays d'accueil comme des rats pris au piège, leurs femmes se réfugient dans la religion et mettent leur fierté d'esclaves domestiques au service de leurs maris.



Le père est communiste et anticlérical, raciste, antisémite et paranoïaque. La mère est dévote et hystérique. Tête-Dure est un objet ballotté au gré des humeurs des adultes. C'est pourtant devant ses yeux d'enfant soumis que les scènes de ce récit égrènent des pépites de poésie également sonore. L'enfant observe le tout avec une acuité incroyable. Particulièrement auditif, il restitue les ambiances qui bruitent avec des onomatopées et des néologismes d'une musicalité intense. Et c'est là la force du style de Francesco Pittau dans ce roman qui éclaire deux journées pourtant sombres où la misère, la violence et la bêtise rompent la moindre molécule d'oxygène.
Au milieu des insultes, de la crasse, de la vindicte, des menaces et des coups, ça « clic-cliquette », ça « tiquetique » et ça « frtt-frtt » dans une rhapsodie chuchotante.
Quand le père, écrasé par la frustration et ses contradictions, fuit dans l'alcool, le jeu et ses rêves de rentes, la mère se recroqueville autour de son ventre et de ses vertus de femme pieuse et ménagère. Les voisins, les familles, les enfants, les chiens, tous sont assujettis, et quand quelqu'un croit tenir un bout de laisse, il en profite pour frapper celui dont le cou est dans le collier.



Francesco Pittau est un excellent conteur, un narrateur à l'empathie aiguë qui utilise aussi bien les multiples focales de la caméra d'un cinéaste amoureux de ses personnages, que les cinq sens des organes de la perception qu'il frotte habilement, telles les cordes d'un violoncelle.
Des copeaux de Mark Twain additionnés d'un zest d'Ettore Scola, le tout mijoté dans une marmite en peau de tambour.
Lien : http://anna-de-sandre.blogsp..
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une date historique que ne peut mesurer cet enfant qui est loin de comprendre tout ce qu'il entend.Cet enfant se sent seul et triste, il ne s'autorise pas l'expression de ses sentiments. Il vit dans une HLM aux murs de papier: chacun connait les autres et certains se mêlent de leurs affaires.
Caché sous la table Tête-dure joue avec un camion et des petits personnages en plastique; il se fait oublier. le père est italien, brutal, grande gueule: il veut toujours avoir raison et ne s'aperçoit pas que les autres se moquent de lui; la mère est pieuse et discrète mais devient hystérique en certaines occasions; elle voit rouge après les coups reçus. le père emmène son fils chez le coiffeur qui lui blesse l'oreille puis au bistrot où il se fait battre aux cartes. Il y a aussi l'américain qui commente la situation politique et la voisine aveugle. Cela fait beaucoup de personnages pour un livre assez court du coup cela me parait un peu superficiel, caricatural.
Une lecture facile et pas désagréable mais pas très originale non plus
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Genre : Littérature Générale
Avis : ACIDE
Quelle sensation étrange, dans ce roman, d'entendre penser un enfant…
Octobre 1962, l'affaire des missiles russes à Cuba menace la paix mondiale. Cela importe peu à Tête-Dure qui a assez à faire pour passer inaperçu et ne pas attirer l'attention de son père, un Italien vantard et de sa mère qui tient la maison. Pourquoi ce surnom affreux à porter ? Que va lui réserver sa journée ?
Un ultimatum a été fixé et Tête Dure n'en sait rien, lui, ce qu'il sait, c'est qu'il faut qu'il se tienne à carreaux. Tout le monde a la main leste autour de lui. Il a 6 ans et en une journée il va beaucoup vieillir. L'adjectif glauque s'est emparé de moi dès les premières phrases mais je dois reconnaître que l'écriture savante de l'auteur a transcendé ma curiosité pour passer outre la sensation dérangeante. Et j'ai navigué entre l'environnement violent et malsain installé par les adultes et l'évasion pratiqué par l'enfant en jouant.
Comment faire comprendre à des adultes l'univers d'un enfant ? Ce roman court et ramassé le fait de façon merveilleuse, montrant un quotidien rongé par les vices mais normalisé par certains, et l'incroyable résilience des enfants. Nous vivons une tranche de vie d'un petit garçon entre deux parents maltraitants, le challenge relevé étant de présenter cela avec une poésie particulière. Il n'empêche que c'est très dur à lire, peut-être trop réaliste, trop réel.
C'est de la littérature, un univers esthétique fait de connaissances, de choix des mots, de musique d'émotions, de maîtrise de la langue française. C'est de la lecture qui élève même si on côtoie la ladrerie et la maltraitance.
Si vous aimez le récit qui s'apparente au conte, l'histoire qui suscite votre réflexion sans en avoir conscience, la description au vitriol de la vie en communauté, la dénonciation du racisme ordinaire, et la richesse de l'enfant qui exploite son imagination salvatrice, cette narration du samedi 27 octobre 1962 est pour vous.
Je remercie la Fondation Orange et Lecteurs.com pour m'avoir confié Tête-Dure paru aux Editions Buche-Chastel.

Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Tête-Dure, c'est un petit garçon discret. On lui a donné ce surnom parce qu'il ne pleure jamais, supporte tout, sans rien dire.
Il se cache sous la table de la cuisine pour jouer. Il entend tout, il voit tout, et il comprend beaucoup de choses. Nous sommes au début des années 60, les tensions politiques sont importantes. Il entend son macho de père, râler, s'énerver. Il râle tout le temps, il déteste tout le monde : les capitalistes, les français,... Tout le monde.
Les disputes à la maison, ce n'est pas mieux. Et Tête-dure, ça le touche, ça lui fait mal et il ne dit rien.

On va passer une journée dans la tête de ce petit garçon auquel rien n'échappe et qui ne peut s'exprimer tant la violence ambiante et l'ingérence des adultes dans ses sentiments sont présents. Heureusement, il a son imagination, les jeux sous la table et là, il a enfin son mot à dire.

Un texte court, une ambiance gênante, des remarques racistes, sexistes, et un petit garçon attachant, sensible, qu'on a envie de protéger. Un joli texte que j'aurai aimé un peu plus long.  

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Tête-Dure sait que le pire va survenir. L’Indien est d’ores et déjà condamné. C’est sûr, comme eux et deux font quatre. Le destin est en marche. Inutile d’espérer échapper à son destin. (…) Tête-Dure attend l’inattendu. Il pense à contrecarrer le destin. Il pense à changer le cours de l’action, mais il sent confusément que ce n’est pas bien, qu’il faut laisser le ruisseau couler dans son sens naturel. Alors, il pose l’Indien sur le sol et, d’un doigt assuré, il le pousse vers l’ombre de la chaise. Y a pas de vautours dans les environs. Y en a jamais eu. Un pigeon, peut-être. Ou un canari. Ou un moineau. Un de ceux qui sautillent sur le trottoir, de pavé en pavé, entre les feuilles mortes. Un cloc sourd retentit. L’Indien n’a pas le temps de réagir qu’un autre coup de feu, pan ! claque, suivi d’un autre, et d’un autre encore. Puis le silence, plus épais que tout à l’heure, retombe comme une couverture de laine. Il pourrait remplir une bouche, ce silence, tant il est épais et solide. Tête-Dure soupire. Il aurait pu changer le cours des choses, mais il ne l’a pas fait. Il attrape le soldat (qui est dissimulé derrière un pied de la chaise), le lève à hauteur de ses yeux et l’examine avec une moue de mépris.

Pourquoi faut-il que le soldat gagne à chaque fois ? Pourquoi faut-il toujours que ce soit ce soldat si propre, si sûr de lui, si arrogant, qui sorte vainqueur. Tête-Dure le déteste. Alors, saisi d’une rage brutale, il jette au loin le soldat, qui rebondit sur le revêtement avec de petits clic-clic-clic qui se mêlent à un autre clic – celui du bouton de la radio, suivi presque aussitôt d’une voix tonitruante surprise au milieu d’une phrase.
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PAPA a enfilé sa veste en cuir, puis il a refermé bruyamment la porte sur le champ de bataille. Son pas a tiqueté dans l’escalier.

Maman n’a pas bougé ; elle est encore affalée sur le balatum (elle ne pleure plus) et elle crache un mot, comme un bout de tendon : – Salaud…, d’une voix qui va s’affaiblissant.

Tête-Dure est immobile comme un caillou. Il est aussi comme un insecte qui attend le soleil. Il est comme un jouet en bois. Il est comme une goutte de cire froide sur la nappe en tissu. Il ne bouge pas. Il ne peut pas bouger. La lumière du jour glisse doucement sur le sol, sans heurt, irréelle et nette. Il s’entend respirer et son coeur est une bouchée de silence.

Mais Maman le rappelle d’un reniflement à la réalité. Il ne rêve pas. Le regard de Maman est une aiguille de haine dirigée vers l’intérieur de sa tête, puis vers lui, mais cela il l’imagine. Il comprend qu’elle ne le voit pas. Il a gardé le camion serré sur sa poitrine ; ses mains transpirent sur le métal et le coin du pare-chocs lui fait mal.

Maman rabat sa jupe sur ses cuisses et, avec des gestes cassés, elle se remet debout.

On voit qu’elle ne veut plus pleurer, ni maudire, ni se lamenter.

Elle évite de regarder en direction de Tête-Dure, qui sent le nœud de sa gorge descendre lentement jusqu’à l’aine. Puis s’effiler, puis se dissoudre.

Puisant au robinet près de la fenêtre de la rue, Maman se passe de l’eau froide sur les paupières et sur le front, et un peu sur les joues. Il lui faut un temps fou pour faire ça. Elle a l’air vieille soudain, courbée sur l’évier en grosse faïence ; elle souffle en animal fatigué.
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Marcel et Tête-Dure s’amusent comme ils peuvent.
D’abord, ils jouent à se battre, à se foutre des gnons, à se coller des poings dans la gueule...
Puis ils ont joué aux Indiens et aux cow-boys, aux voleurs, aux gendarmes, aux pompiers...
Et à tout ça, Tête -Dure a toujours eu le dessous.
Il ne lutte pas, ne se rebiffe pas.
Il ne veut pas gagner.
Pour ne pas contrarier Marcel.
Aussi parce qu’il n’arrive pas à imaginer qu’il sorte vainqueur de quoi que ce soit.
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Tête-Dure se frotte les yeux. Il s’ennuie un peu. Il regarde les pieds de Papa. Papa porte de fines chaussures noires, luisantes comme deux morceaux de glace. Papa est délicat des pieds ; il souffre de toutes sortes d’excroissances cornées et il passe un temps fou, le soir, à les soigner. Il dit qu’il a des oignons, des yeux-de-perdrix, ou d’autres choses avec des noms bizarres. À l’aide de petits ciseaux pointus, il taille dans tout ça et il gémit quand il va trop profond dans la chair, et pour amoindrir la douleur, il aspire une grosse goulée d’air, puis il jure, il maudit la Sainte Vierge et tous les saints. Il leur promet les feux de l’Enfer et une vie dissolue.

Il s’emporte, gueule qu’on ne vend que des chaussures d’une qualité de merde. Il hurle qu’il souffre le martyre, que tous les marchands de chaussures sont des escrocs capitalistes à la solde des Juifs. C’est pour cette raison qu’il fuit leurs boutiques lumineuses et feutrées pour parcourir sous un ciel gris les marchés à la recherche des chaussures qui apporteront enfin un peu de réconfort à ses pieds malmenés. Jamais il n’a trouvé cette paire de chaussures salvatrices, mais il ne perd pas l’espoir de mettre la main dessus. Et quand il ne parle pas des douleurs causées par les chaussures, il parle des Dégâts du Monde, des Forces Souterraines qui dominent le Monde, des Puissances Occultes qui travaillent à la destruction de ce qui constitue son Monde à lui. – Ces salauds d’Américains ! Ces saloperies de Capitalistes !

Ces Juifs ! Ils vont nous tuer ! Kennedy va déclarer la guerre et c’est encore « les Innocents » qui vont payer ! Tas de saloperies ! »

Papa a une voix qui résonne et qui fait mal aux oreilles quand la colère le prend, une voix rocailleuse, une voix qui exagère parfois les sifflantes, qui chuinte. Une voix que Tête-Dure reconnaîtrait sans hésiter même au milieu d’une foule qui jacasse, simplement parce que Papa farcit son français de mots italiens dont les accents toniques sont comme des ponctuations dans la monotonie du français.
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Il sait que certaines choses sont à garder pour soi.
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